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samedi, avril 20, 2024

Simone Wapler: Grèce 2012, Italie 2016 ?

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grece-italieAprès Deutsche Bank, c’est maintenant l’Italie vers laquelle il faut tourner notre regard. Voici quelques chiffres.

Les banques italiennes pèsent environ 2 000 milliards d’euros.

Dans ces 2 000 milliards, elles ont 360 milliards de prêts douteux. Le supposé plan de sauvetage des banques pèse 40 milliards d’euros, neuf fois moins, donc.

Elles détiennent aussi 200 milliards d’euros de dette obligataire du gouvernement italien. Ce sont des “actifs financiers” supposés très sûrs.

L’effondrement des banques italiennes menace de faire plonger le système financier européen

L’Italie, nouvelle “ligne de faille” en Europe avec ses banques

L’Italie est endettée à hauteur de 133% de son PIB. Lorsqu’il a fallu “sauver” la Grèce, ce ratio était de 143%.

Le populisme monte.

Dette souveraine : Ce noir tableau n’échappe plus aux investisseurs étrangers

Ce noir tableau n’échappe plus aux investisseurs étrangers qui sont très sensibles à ce dernier point.

En effet, le populisme, de droite ou de gauche, est une force d’opposition au Deep State dont vous parle souvent Bill Bonner. En Europe, ce Deep State est entre autres incarné par Mario Draghi à la BCE.

Voici l’allure du bilan de la Banque centrale européenne. Le “bilan” est un terme pudique pour désigner la fausse monnaie créée sous forme de crédit par une banque centrale.bilan-BCE

Dans ces conditions, les investisseurs étrangers fuient l’euro et vous ne devez pas vous étonner que les bourses européennes baissent plus que les bourses américaines.

Egon Von Greyerz: Combien de temps avant l’effondrement ?

Un monde qui croule sous les dettes

Derrière l’Italie, on trouve évidemment la France qui ne tient pas ses promesses budgétaires et dont les dépenses publiques augmentent en continu. Au lieu des économies prévues, les dépenses de l’Etat sont revues à la hausse de 6,8 milliards d’euros. Ces dernières annonces ont été noyées dans les remous du Brexit.

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit

Source: la-chronique-agora


simone-waplerSimone Wapler est directrice éditoriale des publications Agora, spécialisées dans les analyses et conseils financiers. Ingénieur de formation, elle a quitté les laboratoires pour les marchés financiers et vécu l’éclatement de la bulle internet. Grâce à son expertise, elle sert aujourd’hui, non pas la cause des multinationales ou des banquiers, mais celle des particuliers.

Elle a publié « Pourquoi la France va faire faillite » (2012), « Comment l’État va faire main basse sur votre argent » (2013), « Pouvez-vous faire confiance à votre banque ? » (2014) et « La fabrique de pauvres » (2015) aux Éditions Ixelles.


               
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5 Commentaires

  1. Ce n’est pas que les États Européens qui devraient être décotés, mais de telles pratiques financières qui causent pas moins de tort à leur profession. Si ça se trouve les créances douteuses sont pas moins élevées dans plusieurs États de l’autre coté de l’Atlantique.

  2. Le bilan d’une banque c’est le montant total de ce qu’elle a prêté .
    Le total prêté par toutes les banques italiennes s’élève donc à 2000 milliards d’euros .

    Le total des créances douteuses est de 360 milliards .

    Ces créances douteuses représentent donc 18% du total de ce qu’elles ont prêté.

    Ce qui est dommage c’est Simone Wapler ne nous parle pas du total des fonds propres cumulé de toutes les banque ,qui en fait constitue leur ratio de solvabilité .

    Mais théoriquement les banques doivent posséder 8% de fonds propres (ratio de solvabilité).
    Or nous constatons qu’elles ont plus du double de dettes irrécouvrables (18%)
    Elles sont donc en fonds propres négatifs et donc en totale faillite .

    Cette faillite sera actée quand elles passeront ces pertes dans leurs bilans ,en attendant ,les 40 milliards prévus vont servir a réaugmenter leurs fonds propres pour masquer une partie des pertes .

    Nous entrons dans le même scénario qu’en Grèce ,les recapitalisations vont devoir se succéder au fur et à mesure de la dégradation de l’économie.

    Mais avec la loi sur la résolution des faillites bancaires c’est au tour des épargnants et des actionnaires d’éponger les pertes et non plus aux états et à la BCE .

    Quel tour de passe passe va encore être mis sur pied ,existe t il encore des solutions ???

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