Le créateur du fameux objectif de 3% de déficit public avec lesquels les Etats européens continuent de se débattre s’interroge aujourd’hui sur la pertinence de cette équation.
Guy Abeille, créateur du fameux objectif de 3% de déficit public avec lesquels les Etats européens continuent de se débattre aujourd’hui, a reconnu mercredi soir sur France Info qu’« avec le recul », il aurait « peut-être la main qui tremblerait » au moment d’établir cette équation.
L’ancien chargé de mission à la direction du Budget sous François Mitterrand avait alors divisé la « perspective de déficit de 100 milliards de francs » avec le produit intérieur brut, ce qui avait donné 3%.
Il s’est toutefois interrogé sur la « validité économique » de ce chiffre de nos jours, même si cet objectif reste « une règle qui permet de rassurer en particulier les marchés et de mettre une barrière, qui sert de référence. «
Source: franceinfo