Nouvelle crise financière, faiblesse de l’économie française, défaillance de la zone euro, impuissance de la BCE… Patrick Artus, chef économiste chez Natixis, revient sur l’actualité économique. Ecorama du 12 septembre 2016, présenté par David Jacquot, sur Boursorama.
Source: boursorama
Quelle sera la valeur de l’euro sans la zone Franc/Franc-CFA ? Y avez-vous pensé ?
La création d’une zone monétaire commune à plusieurs économies indépendantes entraînera la destruction des économies les plus faibles, la concurrence déloyale des plus efficaces qui étendent leur marché donc augmentent leur production, donc baissent leurs prix, a été prédit par une économistes célèbre, ce qu’elle a écrit dans ses mémoires en 1992. Il s’agit de Margaret Thatcher.
Soit L’Union Européenne s’enlise dans la crise, affaiblie par les pays du Sud, et devient de plus en plus dépendante de ses créanciers.
Soit la zone Euro éclate, ou les pays d’Europe a retrouvé sa souveraineté monétaire et peut procéder a des dévaluations.
Soit on force la création d’une union budgétaire ou l’Europe mutualise ses dettes souveraines dans un le mouvement vers une Europe fédérale. Mais nous aurions besoin de 240 à 250 milliards d’euros par an pendant dix an
Mutualiser toutes les dettes en une seule… n’a rien d’égalitaire mais admettons que cela se produise…. Cela changerait quoi ?
Rien !!
La dette restera ce qu’elle est et continuera de croître mutualisée ou non.
Bonjour,
J’hésite souvent à regarder vos vidéos car je suis plus qu’agacé par le présentateur, D. Jacquot, qui n’a de cesse de couper la parole à ses invités brillants – eux – pour satisfaire son ego en lançant des réflexions sans objet qui perturbent inutilement l’orateur présent.
Ne pourriez-vous pas trouver un présentateur compétent, moins présent et qui laisse s’exprimer les intervenants sans les interrompre sans arrêt ?
Bien d’accord avec vous, ce type est insoutenable, il détruit toute possibilité d’expression de la part de son interlocuteur. Un individu d’autant plus nuisible qu’il tue dans l’œuf tout début de confidence de la part de ses interlocuteurs.
A expulser de toute urgence de cette émission.
J’ajoute que j’ai black listé toute émission « animée » par ce monsieur et ne lis que la partie écrite.
Mouais, je pense pas comme lui sur la technologie.
personnellement j’ai beaucoup travaillé chez Valeo, j’ai bossé à des endroits ou maintenant les machines travaillent à ma place. Maintenant je cherche toujours du travail …
la robotisation c’est juste économique pour les patrons, c’est tout !.
personnellement je « milite » (a ma modeste échelle) pour une sortie de l’euro…mais nous sommes visiblement peu nombreux…alors attendons qu’il meurt de sa « belle » mort ce qui va arriver de toute façon…cela sera plus douloureux qu’une sortie anticipée et « propre »…mais bon comme les gens ne comprennent que quand ils ont bien percutés le mur de plein fouet … faudra faire avec.
quelle importance? de toute façon c’est la planète entière qui va disparaitre dans x temps.
Disparaître ? oui…un cours moment, pour Der Spiegel hier
« …de 1975 à 2015, le volume du commerce mondial a été multipliée par 20, la population mondiale est passé de 4 à 7,4 milliards, les émissions de CO2 ont plus que doublé….Les interdépendances ont énormément augmenté. De nombreux problèmes peuvent être résolus ensemble. Mais personne n’a le pouvoir de le faire. »
Face à ces dangers qui menacent bien évidement l’avenir de l’humanité, des politiques qui se rencontrent, pourraient agir, mais il manque encore le pouvoir, la structure, l’homme, qui pourrait sauver la situation puisque tous semble déjà prêts pour ce journaliste…seule la volonté manque.
L’instinct de conservation palliera à ce manque de volonté…l’unité de l’Europe se fera…à marche forcée….la peur y pourvoira…
http://www.apocalypseannoncée.fr
Discours entendu & convenu.
AUCun inTERêt, vraiment aucun.
Les LOUPs sortent du BOis une fois que la BÊte est morte et ils jouent aux FILS de mamade IRMA : trop drÔle
Quand il y a un problème et que la seule solution pour le régler est évidente et connue de tous mais constitue un sujet tabou alors on se met à tourner autour du pot et ce problème si simple dans les faits devient insoluble. Regardons les faits bien en face. Le problème, c’est l’Euro. Avec une monnaie française et une dévaluation de 20% tout est réglé. On va finalement y arriver, c’est inévitable, mais si on ne reconnait pas les faits il faudra continuer de tourner en rond. Alors pourquoi régler un problème aujourd’hui quand on peut attendre et laisser la situation s’enliser et réglons-le le plus tard possible. Soyons brillants et attndons encore quelques années.
Solution totalement simpliste. Effectivement, une dévaluation de l’ordre de 20% par rapport à nos principaux partenaires serait probablement bénéfique.
Reste que ce genre de remède ne se prescrit pas. La valeur d’une devise est fonction 1/ du crédit qui lui est donné (vu l’état de notre pays et de ses finance, autant dire que la dévaluation risquerait de dépasser largement les 20%) et 2/ des réactions conjointes des différentes banques centrales de la planête (une dévaluation compétitive par un Etat est généralement suivie par un mouvement coordonné de ses partenaires qui ne tiennent pas à perdre leurs parts de marché).
Bref, une fois le cycle des dévaluations enclenché, il est compliqué de prédire le point d’arrivé d’une devise.
C’est une question de compétitivité. Les Français n’arriveront jamais à être compétitif avec les autres sauf dans le secteur du luxe où les prix ne comptent pas. Dans les autres secteurs, il y a trop de charges en France et les Français sont trop gêtés par rapport aux autres compétiteurs même au sein de la zone Euro. Jamais ils n’arriveront à être compétitif à monnaie égale. Vous avez par ailleurs raison. À 20% j’ai probablement été trop généreux. Alors, que les Français restent comme ils sont sans rien changer, sans renoncer à leurs acquis et qu’ils dévaluent leur monnaie. Ainsi il y aura moins de gens dans les rues qu’en baissant les salaires et tout le reste. Simple, socialement acceptable pour la majorité et moins de contestation sociale. Mais il faut en finir avec l’Euro.