Cette pandémie qui est apparemment interminable, est en train de causer un niveau de stress très élevé à des millions d’américains. Dans mes articles précédents, j’ai souligné le fait que plusieurs sondages ont montré que les américains consommaient plus d’alcool et plus de drogues pendant la pandémie. Plus alarmant encore, nous avons également remarqué le taux de suicides avait grimpé au cours des 12 derniers mois. Malheureusement, cela ne se produit pas seulement aux Etats-Unis. Partout dans le monde, il y a eu de plus en plus de personnes qui ont mis fin à leur vie depuis la pandémie. Bien entendu, la plupart des gens n’en sont pas tous à ce stade de morosité. Au lieu de cela, ils vont simplement se battre au quotidien en silence, mais dans ce processus, beaucoup d’entre eux commencent à changer catégoriquement leur mode de vie.
Par exemple, cette pandémie semble avoir une incidence considérable sur les taux de mariage et de divorce. Voici quelques exemples…
Dans l’Oregon, les divorces depuis les mois de mars à décembre ont diminué d’environ 24% par rapport à ces mêmes mois de 2019; les mariages ont diminué de 16%. En Floride, pour les mêmes mois, les divorces ont reculé de 20% et les mariages de 27%.
Je peux très bien comprendre pourquoi tant d’américains reportent leur mariage en ce moment. Un mariage peut être extrêmement coûteux et de nombreux américains peuvent hésiter à se marier étant donné toutes ces incertitudes économiques qui se profilent.
Mais alors pourquoi le taux des divorces a-t-il tellement baissé ?
C’est une très bonne question. L’accès limité aux tribunaux pendant les confinements était certainement un des facteurs, et de nombreux américains s’inquiètent également de ce qu’un divorce signifierait pour eux financièrement…
Une raison pour moins de divorces: dans de nombreux états, l’accès aux tribunaux pour les affaires civiles a été sévèrement restreint pendant les premiers stades de la pandémie. Une autre raison, selon les conseillers conjugaux, est que de nombreux couples se sont retirés d’une démarche de divorce par crainte d’aggraver d’autant leur situation financière compte tenu de la gravité de la pandémie.
Pendant ce temps, cette pandémie a également poussé plus d’américains que jamais à différer leur projet d’avoir des enfants.
En fait, le taux de natalité est en nette baisse dans tout le pays…
Selon une analyse de Bloomberg, les naissances ont diminué de 19% en Californie entre décembre 2019 et décembre 2020. Les données de Floride, d’Hawaï, d’Arizona et de l’Ohio montrent également une forte baisse des taux de natalité depuis le début de la pandémie par rapport aux données de l’année précédente. Une enquête menée par Modern Fertility, une entreprise qui vend des tests de fertilité directement aux consommateurs, a révélé que 30% de près de 4 000 personnes interrogées ont déclaré avoir modifié leurs projets de fertilité en raison du Covid-19. Une personne interrogée sur quatre a déclaré ne plus être sûre d’avoir envie d’avoir des enfants, la raison la plus souvent évoquée était l’incertitude concernant le monde dans lequel elles évoluaient.
Au début de cette pandémie, certains avaient laissé entendre que nous pourrions assister à un baby-boom, mais il semble que nous vivions plutôt dans une période d’effondrement de la natalité.
L’augmentation de coût de la vie est également à l’origine d’un certain stress pour les américains modestes.
Grâce aux dépenses complètement folles que le congrès a pu faire et donc à cette impression monétaire irresponsable à laquelle la Fed s’est livrée, la masse monétaire est montée en flèche et les prix augmentent de manière alarmante dans tout le pays.
Observez ce qui est arrivé avec le prix du gaz naturel. La récente vague de froid a créé un pic dramatique de la demande, ce qui a poussé le prix du gaz naturel à des niveaux sans précédent. Ce qui suit vient de Zero Hedge…
Nous avons remarqué que le prix tel que le gaz Oneok OGT nat ont explosé de 3,46$ il y a une semaine à 9$ mercredi, 60,28$ jeudi et de la folie pure vendredi à 377,13$, en hausse de 32 000% en quelque jours. C’est l’un des endroits où avoir un disjoncteur de limite supérieur pourrait en fait être utile, même s’il n’y a tout simplement pas assez de produit pour satisfaire la demande à n’importe quel prix, ce qui justifie cette hausse exponentielle.
Les pôles du centre du continent ont de nouveau mené la flambée des prix le 12 février, alors que les prévisions météorologiques prévoyaient que les températures les plus froides frapperaient la région au cours du prochain week-end de vacances. Platts a rapporté que dans des endroits du Kansas, de l’Oklahoma et de l’est de l’Arkansas, les prix des pôles de gaz se négociaient à des niveaux record en une seule journée d’environ 200 à 300$ /MMBtu. Les pôles régionaux que ne desservent généralement qu’une demande locale limitée, ont connu une concurrence féroce entre les expéditeurs, les services publics et les utilisateurs cherchant à répondre aux exigences du week-end.
C’est un rappel de ce qui peut arriver lorsque les choses deviennent complètement incontrôlables.
Si une vague de froid à court terme pouvait causer autant de chaos, que se passera-t-il lors d’une urgence nationale sur du long terme ?
Cela fait vraiment réfléchir, vous ne trouvez pas ?
D’autres américains n’ont pas besoin de s’inquiéter du chauffage de leur habitation étant donné que cette pandémie les a progressivement obligés à vivre désormais dans leurs véhicules…
Les américains sont petit à petit poussés à devoir vivre dans leurs véhicules essentiellement à cause des difficultés économiques mais aussi à cause de la pandémie. Je peux vous dire qu’il y a de fortes chances que leur nombre augmente considérablement prochainement, surtout lorsque les aides financières gouvernementales vont finir par s’évaporer et que les expulsions et les saisies vont se multiplier.« C’est toujours en temps de crise que l’on peut voir les limites et la fragilité de nos systèmes sociaux qui sont mis à nu », a déclaré Graham Pruss, chercheur à la Benioff Homelessness and Housing Initiative au UC San Francisco Center for Vulnerable Populations.
Sur la côte ouest, en particulier, des représentants du gouvernement ont aménagé d’immenses parkings où ceux qui vivent dans leur véhicule peuvent dormir en toute sécurité la nuit.
Beaucoup de ceux qui dorment dans leur véhicule vivaient autrefois un style de vie confortable typique de la classe moyenne, mais maintenant cette crise a tout bouleversé. Nicolas Atencio et Heather Surovik en sont deux exemples…
Pendant des mois, Nicolas Atencio et sa petite amie Hather Surovik ont passé presque chaque minute de leur vie commune dans une Cadillac Escalade 2000.Après Atencio, 33 ans, ait perdu son emploi de plombier en mai, lui et Surovik, 36 ans, se sont retrouvés du jour au lendemain, recroquevillés avec leur chiot sur un matelas gonflable à l’arrière de leur voiture garée sur une place de parking Longmont, Colorado, rêvant de retrouver un toit et de vivre à nouveau tous ensemble avec le fils de Surovik, un adolescent qui vit actuellement chez sa grand-mère.
Avez-vous déjà passé une nuit entière dans votre voiture ?
Si tel est le cas, alors vous savez très bien combien cela est extrêmement désagréable.
Malheureusement, une fois que les moratoires sur les expulsions seront finalement levés dans tout le pays, nous assisterons au plus grand tsunami d’expulsions de l’histoire américaine.
Cela signifie donc que beaucoup plus de gens finiront par dormir dans leur véhicule.
Nous traversons des périodes extrêmement troublées et le pire, c’est que ce n’est pas prêt de s’arranger, bien au contraire…
Source: theeconomiccollapseblog – Voir les précédentes interventions de Michael Snyder
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et en Afrique ils dorment dans leur voitures?