L’augmentation de la masse monétaire américaine vient d’atteindre un nouveau sommet historique en Février alors que la Réserve fédérale continue d’imprimer des dollars à tour de bras et de les injecter dans l’économie.
Tel que mesuré par la True Money Supply Measure (TMS), la masse monétaire a augmenté de 39,1% d’une année sur l’autre. Actuellement, la situation s’aggrave puisque cette augmentation ne représente qu’une légère hausse face à l’augmentation record de 38,7% enregistrée au mois de janvier 2021.
Pour remettre les choses en perspective concernant la croissance de la masse monétaire américaine, le taux en février 2020 n’était que de 7,3%, ce qui représentait déjà une forte augmentation par rapport à la croissance de moins de 2% que nous constations en 2019.
Le mois de février a marqué le onzième mois consécutif de hausse de la masse monétaire, particulièrement importante sur ce mois, à la suite d’ un assouplissement quantitatif sans précédent , de rachats d’actifs par les banques centrales et en raison de divers plans de relance .
La croissance de la masse monétaire a également battu un record mesuré par l’intermédiaire de l’agrégat monétaire M2. Si l’on prend en compte la mesure classique, la masse monétaire a augmenté de 27,0%. On peut également le comparer au taux de croissance de 25,9% enregistré sur le mois de janvier. Rappelons nous que l’agrégat M2 avait augmenté de 6,8% en février 2020…
La «véritable» mesure de la masse monétaire (TMS) ou Rothbard-Salerno – est celle développée par les économistes Murray Rothbard et Joseph Salerno, et cette dernière est conçue pour fournir une meilleure observation des fluctuations de la masse monétaire qu’en utilisant l’agrégat M2. Cette mesure de la masse monétaire diffère de M2 puisqu’elle inclut les dépôts du Trésor auprès de la Fed (et exclut les dépôts à court terme, les chèques de voyage et les fonds monétaires pour le commerce de détail).
Ce qui se passe aujourd’hui est historique, la croissance de la masse monétaire n’a jamais été aussi élevée, et on ne peut comparer cette période actuelle qu’à celle des années 1970 qui s’en rapproche le plus.
Le taux de croissance de l’agrégat monétaire M2 avait considérablement baissé de fin 2016 à fin 2018 lorsque la Réserve fédérale avait décidé d’inverser sa politique monétaire extraordinaire qu’elle avait lancée pendant la Grande Récession. Ce fut un échec puisque cette agrégat M2 avait recommencé à croître dès novembre 2019 lorsque la Fed avait relancé l’assouplissement quantitatif (bien qu’elle ait refusé de l’appeler ainsi). Depuis mars, l’agrégat M2 a suivi une tendance similaire à celle du TMS, mais dans une moindre mesure.
Ryan McMaken du Mises Institute affirme que l’augmentation de la masse monétaire n’est sans doute pas prête de ralentir de sitôt.
Il semble que les États-Unis se trouve depuis près d’un an dans une crise économique prolongée. Rappelons qu’il y a eu environ 1 million de nouvelles demandes d’allocation chômage chaque semaine entre mars 2020 et la mi-septembre de la même année. Les nouvelles demandes d’allocation sont restées au-dessus de 600 000 chaque semaine depuis. En outre, plus de 3,8 millions de chômeurs perçoivent actuellement des allocations chômage classiques, et le total des demandes de chômage n’est pas retombé à des niveaux non liés à la récession, même un an après le début des confinements . Plus de sept millions de chômeurs supplémentaires percevaient encore une «indemnité de chômage d’urgence en cas de pandémie» au 27 février.
«La banque centrale continue de s’engager dans une multitude d’efforts différents et sans précédent pour« stimuler »l’économie et fournir un revenu aux chômeurs et fournir des liquidités aux institutions financières. De plus, à mesure que les recettes publiques ont chuté, le Congrès s’est tourné vers des emprunts atteignant des niveaux sans précédent. Mais afin de maintenir les taux d’intérêt bas, la Fed a acheté des milliers de milliards de dollars d’actifs, y compris de la dette publique. Cela a alimenté la création de nouveaux fonds. »
C’est précisément pourquoi Peter Schiff explique que nous sommes complètement à la dérive dans une mer d’inflation .
Les pouvoirs en place nous disent que nous n’avons pas à nous soucier de l’inflation et que toute hausse des prix sera «transitoire». Mais il est important de se rappeler que l’impression monétaire est une inflation bien définie . La hausse des prix n’est qu’un symptôme de l’inflation. Avec ou sans hausse de l’IPC, nous avons actuellement une inflation à des niveaux sans précédent.
Peter Schiff avait tiré la sonnette d’alarme il y a quelques mois en expliquant que toutes les personnes qui pensent que la situation actuelle puisse durer éternellement connaitront un réveil brutal. Les choses qui ne peuvent pas durer éternellement s’arrêtent soudainement !
Ce n’est pas parce que nous nous en tirons ainsi et ce, depuis si longtemps que nous allons nous en sortir encore et pour toujours. … Je pense que nous sommes très, très proches d’un effondrement majeur du dollar, d’une hausse majeure du cours de l’or, d’un effondrement du marché obligataire. Et cela ne se fera pas du jour au lendemain. Les gens seront impactés quand ils s’y attendront le moins. … Une crise n’en n’est pas une jusqu’à ce qu’elle le devienne vraiment. Et puis très rapidement, cela en devient une. »
Source: schiffgold
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