Hervé: « Bonjour Fabrice, je suis sidéré par ce que je découvre au quotidien. Les gens avec qui je communique encore un peu, ma famille, mes amis et mes voisins sont dans une angoisse permanente, ils ont peur, mais peur de tout… Je les comprends finalement, mais je me dis que cette période va avoir des conséquences sociales, psychologiques et économiques désastreuses. Mais sans plus tarder, c’est quoi ce contraste délirant entre les marchés boursiers d’un côté, et des chiffres économiques catastrophiques de l’autre, avec des indices qui atteignent régulièrement des sommets historiques ? »
Fabrice: « Bon écoute, les marchés n’ont plus aucune cohérence avec la réalité économique. On le sait maintenant depuis la crise de 2007/2008, ils montent uniquement grâce à l’interventionnisme exacerbé des banques centrales. D’ailleurs, tu le constates que plus les nouvelles économiques sont mauvaises, plus les banques centrales font tourner la planche à billets et plus les marchés montent. En résumé, il n’y a plus de marché aujourd’hui. »
Hervé: « D’accord, au-delà de ça, certaines personnes avec qui je parle se posent aussi des questions liées aux finances de la France, car à chaque fois qu’il y a des annonces à la télé, nos dirigeants français débloquent des milliards d’euros à tout bout de champ, mais rassure-moi, il ne faudra pas les rembourser tous ces milliards ? »
Fabrice: « Mais bien sûr que si. Comme tu peux l’observer depuis 1 an, la France ne fait qu’emprunter des milliards afin de porter à bout de bras une économie française en faillite. Dès qu’il y a un problème, la France sort le carnet de chèque, mais lorsque la sortie de crise sanitaire arrivera, il faudra bien fermer les vannes du crédit. Il faudra tout rembourser. Ceux qui croient que l’on peut effacer la dette se leurrent. Il faut bien comprendre que quelqu’un nous prête en face. sinon ce serait trop facile… on s’endette à volo, on efface la dette et on recommence ainsi indéfiniment. Si cette stratégie fonctionnait, nous serions le pays le plus riche au monde. Les gens sont dans la déni, ils ne veulent pas voir la vérité, et ils vont se prendre le mur de la dette en pleine face. »
Hervé: « Bon, il y a la peur du virus, la frénésie autour de la vaccination, les nouveaux variants, bref, ils sont paumés mais en attendant, les gens ont la trouille… Qu’en penses-tu ? Tu vas te faire vacciner toi ? »
Fabrice: « Hmmm, Il n’y a aucun recul, aucune discussion à ce sujet… lorsque l’on regarde les médias, c’est vaccinez-vous, un point c’est tout. Je précise que les vaccins sont toujours en phase de tests et donc expérimentaux. Personnellement, je n’ai pas envie de participer à ce délire collectif. On est dans l’hystérie la plus totale, et dès que quelqu’un pose des questions argumentées, il est tout de suite mis sur le banc de touche et considéré comme étant un complotiste. »
Hervé: « Je suis tout à fait d’accord avec toi. Maintenant, depuis quelques temps, on entend parler d’inflation, et là aussi, ça commence à faire peur. Pour le moment, elle se voit plus aux Etats-Unis qu’en Europe, non ? »
Fabrice: « Non, non… l’inflation est déjà là depuis quelques années sur certaines classes d’actifs comme les marchés boursiers qui atteignent des sommets historiques, sans être corrélés à la réalité économique plutôt désastreuse. On la trouve aussi sur le marché obligataire qui tutoie également des sommets historiques puisque les banques centrales rachètent tout avec la planche à billets et donc de l’argent sans aucune valeur. Ces rachats d’obligations font baisser les taux et du coup, nous avons aussi une énorme bulle sur le marché immobilier. Mais aujourd’hui, au rythme où les banques centrales impriment, cette inflation va désormais basculer de la finance vers des produits de la vie courante. A ce propos, je prends un exemple tout simple, même une tête de salade a pris 20% en 2 mois en France. Et le pire, c’est que nous n’en sommes qu’au début d’une énorme vague inflationniste. »
Hervé: « Mais alors dans ce cas là, qu’est ce que tu me conseillerais de faire ? »
Fabrice: « En réalité, lorsque l’on parle d’inflation, je préfèrerais parler de dépréciation monétaire. Car les banques centrales sont en train de détruire la valeur des devises par l’impression monétaire. Faut bien que tu comprennes que ces dernières sont piégées, les dettes augmentent à un rythme exponentielle et il n’y a aucune possibilité de les réduire. Je vais même te dire qu’elles vont imprimer encore davantage pour tenter de maintenir ce système financier debout alors qu’il est pourri jusqu’à la moelle. Mais malheureusement, il est déjà trop tard, donc si j’ai un conseil à te donner, il vaut mieux investir une partie de ton patrimoine en or. De toute façon, les déficits vont s’accélérer, l’impression monétaire également, et nous connaîtront sans doute une période hyperinflationniste. Donc, l’or est une garantie face au désastre à venir. »
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