Le monde entier a été secoué par la pandémie de Covid-19. Les confinements et les mesures sanitaires prises par le gouvernement ont surtout heurté le monde de l’emploi et bien évidemment l’économie. Le taux de chômage n’a pas pu s’empêcher d’accroître. Si certains secteurs ont été complètement bouleversés, d’autres ont pu se développer.
Le marché de l’emploi dans le rouge pendant la pandémie
La majorité des entreprises ont mis une bonne partie de leur employé au chômage technique s’il a dû licencier les autres.
Cependant, l’ampleur de la destruction des différents emplois n’a pas eu la même ampleur pendant toute la durée de la crise sanitaire. Au début, dans les trois premiers mois, l’Insee affirme la destruction de 492 200 emplois.
Une baisse a été constatée durant le deuxième trimestre. Dans cette période, la pandémie a eu un impact négatif sur exactement 158 200 emplois.
Ces chiffres ne concernent cependant pas tous les emplois. Un nombre important de secteurs ont quand même su garder la tête hors de l’eau et essaient actuellement de se remettre en état. Pendant que d’autres sont en pleine prospérité.
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Les secteurs qui ont résisté aux impacts de la Covid-19 et qui tentent de se remettre en état
Divers secteurs ont pu contourner les impacts négatifs de la pandémie de covid-19 malgré l’arrêt des activités causé par le confinement. Ces secteurs sont notamment :
Le secteur de la construction
Le confinement a obligé les entreprises de construction d’arrêter leur activité, mais ils ont pu se redresser plus rapidement par rapport à d’autres secteurs.
Plus précisément, l’emploi salarié dans le secteur de la construction a pu se stabiliser au deuxième trimestre. Soit 0,00 % d’emploi créé si au premier trimestre, le taux était négatif (-0,2 %).
Un an plus tard, les entreprises de construction ont même pu embaucher plus de salariés qu’avant la crise sanitaire mondiale. Ils ont créé plus de 1,4 % d’emplois supplémentaires, ce qui équivaut à au moins 19 100 emplois. Notez que ces chiffres ne concernent pas les intérims.
Le secteur de l’énergie, l’eau et les déchets
Ces secteurs ont été moins impactés par la pandémie, car ils ont toujours continué leurs activités. En effet, ce sont des secteurs essentiels et indispensables dans la vie quotidienne, même en plein confinement.
Néanmoins, ils ont dû licencier certains de leurs employés. L’emploi dans ces secteurs a donc diminué de 0,5 % dans une période de 3 mois et de 0,3 sur une année.
Les emplois dans les services aux entreprises
Les emplois dans les services aux entreprises ont été moins impactés par la crise du coronavirus. Il en est ainsi du service de secrétariat, du service de conseil marketing, les services d’aide dans la création d’entreprise…
Après la pandémie, ces types d’emplois ont progressé de 2,3 % pendant la pandémie. Ce qui est déjà une bonne chose malgré le fait que l’emploi détruit a atteint 235 000 emplois soit un taux de 6,7 %.
Les emplois dans le service marchand
Malgré les difficultés causées par la pandémie mondiale, les services marchands n’ont pas abandonné. En effet, ils ont connu une progression avec -0,9 % vers le mois d’avril et le mois de juin, cela était -3,7 % au début du confinement.
Cette remise à niveau concerne surtout les intérims dans le secteur des services marchands. Si ce secteur a été détruit jusqu’à 40 % au début de la pandémie, la progression est actuellement à 23 %.
Le secteur de l’information et de la communication
C’est le secteur qui a connu la plus grande stabilité tout au long de la crise sanitaire engendrée par le coronavirus. C’est l’un des services les plus demandés dans une telle période après les services médicaux.
Les emplois du secteur de l’information ont connu une baisse. Ceci a été de 0,9 % au début de la pandémie et de 0,1% pendant toute l’année.
Les secteurs qui ont du mal à se relever
Si certains secteurs ont la possibilité de se remettre sur pieds, il y en a qui se trouve dans un état qui n’arrête pas de s’empirer. En voici quelques-uns :
Le secteur de l’agriculture
Dans un premier temps, le secteur de l’agriculture ne semble pas atteint de la crise sanitaire. La destruction d’emploi dans ces secteurs était de -0,5 %.
La situation a pourtant dégradé et la perte d’emploi dans ce secteur a atteint 1,5 % vers le mois d’avril, mai et juin. Aucune amélioration n’a été constatée jusqu’à la fin de l’année et la baisse est à 1 % sur toute l’année.
Le secteur de l’industrie
Les industries passent également une mauvaise période. 28 000 employés qui ont travaillé dans ce secteur sont devenus chômeurs pendant le deuxième trimestre de l’année 2020, soit 0,9 % des postes dans les secteurs. Sur un an, une baisse de 1,2 % a été constatée.
Comme toute industrie, l’industrie agroalimentaire n’a pas été épargnée. On a noté une baisse de 1,1 % en seulement 3 mois, si le total sur un an n’atteint que 0,6 %.
Le secteur qui œuvre dans le bien d’équipement
Les ressources humaines dans le secteur œuvrant dans le bien d’équipement n’ont pas non plus reçu de bonne nouvelle pendant la crise sanitaire. Le secteur de l’immobilier étant également en difficulté.
En seulement une année, 1,5 % de leurs salariés ont perdu leur emploi. Mais la plus dure c’était le deuxième trimestre où 0,9 % des employés ont dû être licenciés.
Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration
Ces deux secteurs se sont retrouvés en difficulté dès le commencement de la crise. Le confinement ayant entraîné l’arrêt de toute activité. Le déconfinement n’a rien arrangé, car les frontières sont restées fermées, ce qui a entraîné la sclérose des activités touristiques. Les gestes barrières n’ont pas non plus permis aux restaurants de ré ouvrir.
La conséquence ? 7,6 % des employés ont perdu leur job en seulement 3 mois. Et pendant toute l’année, 110 000 salariés ont dû abandonner leur poste, soit 9,8 %.
Une hausse importante du nombre d’intérimaires pour la stabilisation de la destruction d’emploi
Le premier déconfinement et la reprise des activités marchandes ont permis à un bon nombre de personnes de trouver un emploi en tant qu’intérimaire.
Au début de la pandémie, 40 % des emplois d’intérimaires ont été détruits. Mais une lueur d’espoir s’est montrée dès le deuxième trimestre, car plus de 108 100 emplois ont été créés, soit une hausse de 23 %.
Cependant, la destruction d’emploi est toujours sentie. Cela s’élève à 27,1 %, c’est-à-dire 215 300 emplois détruits pas la Covid-19. Une remise en état est néanmoins espérée par les professionnels du secteur vers la fin de l’année 2020 et le début de 2021.
Par ailleurs, selon l’Insee, les emplois intérimaires contribueront beaucoup à la stabilisation des destructions d’emplois. Cela se manifestera par des embauches aux CDD ou contrats à durée déterminée dans ce secteur.
Notez que ce ne sont que des prévisions. Le gouvernement, la banque de France et même l’Unedic en disent autrement et ils sont moins optimistes que l’Indeed.
