La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a décidé de mettre l’ensemble du pays en confinement après avoir découvert un seul cas qui serait (mais pas prouvé à 100%) causé par le variant Delta. Et elle veut que tous les habitants de son pays, désespérés et désireux d’éviter l’horreur des deux mois de confinement qui sévit actuellement l’Australie (qui n’a pas réussi à arrêter la propagation du virus) sachent que les vrais coupables de cette situation actuelle sont tout simplement les australiens.
Plus précisément, le Nouveau Pays-de-Galles du Sud, qui, selon Ardern, n’a pas confiné suffisamment rapidement et efficacement pour empêcher le virus de se propager vers la Nouvelle-Zélande voisine, qui n’a pas vu de cas de COVID depuis des mois.
Et quiconque se demande si la décision de la Nouvelle-Zélande de confiner au « niveau 4 » à cause d’un seul cas de COVID (bien que le nombre de nouveaux cas soit passé à 10 mercredi) devrait se rappeler que si la Nouvelle-Zélande n’agit pas de manière décisive maintenant, le pays dans son ensemble devra faire face à des extensions infiniment plus frustrantes plus tard.
Mme Ardern n’a pas caché le fait qu’elle faisait porter toute la responsabilité de la propagation du virus à la région du NSW qui s’sst répandu dans toute la Tasmanie.
« Notre capacité à déterminer qu’il s’agit d’un cas lié à l’épidémie provenant de Nouvelle-Galles du Sud, nous donne de nombreuses pistes pour poursuivre nos actions le plus rapidement possible », a-t- elle déclaré.
Interrogé par un journaliste qui lui a demandé : « quel est votre message aux personnes qui s’interrogent sur la nécessité de ce confinement de niveau d’alerte quatre ? »
« C’est à cause de l’Australie », a répondu carrément Mme Ardern. « Nous avons vu les conséquences désastreuses quand les dirigeants prennent trop de temps pour agir et ce, dans d’autres pays, notamment chez nos voisins… »
« Nous avons vu ce qui peut arriver ailleurs si nous ne parvenons pas à maîtriser ce virus. Nous n’avons qu’une seule chose à faire et vite ! », a-t-elle déclaré.
En réponse à l’accusation virulente d’Ardern, le premier ministre de NSW, Gladys Berejiklian a défendu sa prise de décision dans la presse, affirmant que le confinement du Grand Sydney avait été décidé assez rapidement, alors même qu’elle comptait un record de 633 cas localement.
Au lieu de cela, elle pense que l’augmentation des cas est essentiellement la faute de « trop de gens » qui ont enfreint les règles.
« Nous savons que les paramètres que nous avons mis en place sont parmi les plus durs que l’Australie ait jamais connus. »
« Malheureusement, il suffit d’un petit nombre de personnes qui ne se plie pas aux règles, pour provoquer ce genre de propagation. »
« Nous mettons en place les bonnes restrictions. Mais malheureusement, trop de gens continuent de les ignorer », a-t- elle déclaré.
La Nouvelle-Zélande a rendu obligatoire le port du masque pour les personnes de plus de 12 ans, si elles se rendent dans des supermarchés, des pharmacies ou d’autres lieux ouverts pour les services essentiels. Le port du masque est déjà obligatoire dans les transports en commun.
Le déploiement du vaccin dans le pays se poursuivra mercredi après une brève pause. À l’heure actuelle, seulement 24 % de la population adulte du pays est vaccinée. Le confinement de la Nouvelle-Zélande a déjà permis au pays de devenir le premier pays du G-10 à augmenter les taux d’intérêt.
Et finalement, la critique d’Ardern à l’encontre de l’Australie montre que les partisans de l’approche stratégique du « ZéroCOVID » déjà discréditée, montre combien ces décisions semblent disportionnées s’il on tient compte que ce virus continue de se propager malgré tout.
Apparemment, cela semble être une meilleure option que d’admettre la vérité à un public qui commence franchement à saturer.
Source: zerohedge
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Elle valide ainsi la théorie du chaos : un battement d’aile de papillon, ou plutôt un éternuement parmi la population peut entraîner la fermeture d’un pays.
Elle devrait brûler tout son pays et ses habitants pour être vraiment sûre qu’aucun virus n’en réchappe. Pauvre folle