Cela fait deux ans que le même cirque aérien dure.
Que sont ces « slots » pour lesquels les compagnies aériennes volent à vide afin de les conserver ? se demande la RTBF.
Alors la grande chaîne d’informations belge prend l’exemple du groupe Lufthansa qui va devoir opérer « 18 000 vols à vide, faute de passagers, dont environ 3 000 vols pour sa filiale belge, Brussels Airlines. Ce sont les règles européennes qui contraignent les compagnies à voler si elles veulent conserver leurs « slots », ces créneaux horaires qui autorisent une compagnie à décoller d’un aéroport ou à y atterrir à un moment précis. Pour conserver ces droits d’opérer, les compagnies doivent réaliser au moins 80 % des vols prévus. Pour certains, dont le ministre belge de la Mobilité, c’est un non-sens économique et écologique. Et de demander à la Commission européenne d’assouplir les règles ».
Nous y sommes depuis deux ans, et depuis deux ans nous continuons à faire voler des avions à vide pour respecter des règles qu’il suffit de changer ou de mettre entre parenthèses le temps d’une pandémie.
Personne n’arrive à décider.
Voilà comment fonctionne l’Union Européenne, avec une rigidité technocratique très inquiétante, car c’est évidemment l’antithèse de l’efficacité.
Charles SANNAT
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Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
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