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samedi 3 mai 2025 - 02:08

L’ITALIE CRAQUE SOUS DES FACTURES INFERNALES : « Et si on mettait fin aux sanctions énergétiques contre la Russie ? Nous sommes à genoux alors que les russes s’enrichissent ! »

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La solidarité européenne commence clairement à se fissurer s’il on tient compte des des protestations croissantes au sein de L’UE, avec des citoyens en colère contre la politique collective du fameux « tenir tête à la Russie » pour soutenir l’Ukraine à tout prix. Par exemple, il y a quelques jours, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré ouvertement qu’elle s’engageait à soutenir l’Ukraine « peu importe ce que pensent les électeurs allemands ».

Par ailleurs, le chef du parti italien de la Ligue, Matteo Salvini, (que les médias grand public qualifient constamment d ‘ »extrême droite » – bien qu’il décrirait son parti comme le gouvernement du « bon sens » ) s’est complètement désolidarisé ce dimanche, des autres dirigeants européens qui eux, ont plutôt eu tendance à suivre aveuglement la stratégie globale du « tous contre la Russie » et surtout avec la notion des sanctions fortes afin de mettre en avant la notion de « l’Ukraine d’abord ».

Dimanche, Salvini a suggéré de voter la fin des sanctions énergétiques russes qui ne font que mettre les Européens « à genoux » en raison de factures énergétiques plus élevées à cause d’un manque d’approvisionnement. « Plusieurs mois ont passé et les gens paient deux, trois, voire quatre fois plus cher leurs factures énergétiques », a-t- il déclaré dans une interview sur radio RTL. « Et depuis sept mois, la guerre continue en Ukraine et les caisses de la Fédération de Russie ne cessent de se remplir « .

Il a expliqué que non seulement les sanctions ne fonctionnent pas, mais qu’elles frappent plus durement l’Italie. Tout en disant qu’il est solidaire de l’Ukraine, il n’est pas disposé à s’en tenir à quelque chose d’évidemment contre-productif où le contrecoup se fait davantage ressentir en Europe, en Italie en particulier avec la flambée des prix à l’importation de l’énergie, ce qui ne correspond en rien avec le fait de cibler le gouvernement Poutine.

C’est le même message qu’il a adressé à un rassemblement de dirigeants politiques italiens sur le lac de Côme, où il a souligné que l’excédent d’exportation de la Russie de 140 milliards de dollars est le résultat direct de ces sanctions qui se sont retournées contre eux.

« Devons-nous défendre l’Ukraine ? Oui », a déclaré Salvini. « Mais je ne voudrais pas que les sanctions nuisent davantage à ceux qui les imposent qu’à ceux qui en sont frappés. » Le journal « Politico » a quant à lui noté que sa coalition devrait gagner gros lors des élections nationales de fin septembre :

Les remarques de Salvini interviennent quelques semaines seulement avant que les Italiens ne se rendent aux urnes le 25 septembre lors d’une élection nationale au cours de laquelle une coalition de droite comprenant la Ligue devrait gagner. Ses commentaires pourraient donc susciter des inquiétudes quant à la détermination du futur gouvernement contre la Russie parmi d’autres politiciens européens, d’autant plus que l’un des alliés de Salvini dans la coalition, le chef des Frères d’Italie Giorgia Meloni, a promis de rester ferme avec l’OTAN sur des mesures dures contre Moscou.

Salvini a souhaité discuter et repenser les tactiques actuelles, mais a tout de même juré que s’il était au pouvoir, son parti de la Ligue n’arrêterait pas de soutenir l’Ukraine. « Si nous entrons au gouvernement, changerons-nous d’alliances ? Non. Nous restons profondément, fièrement et fermement enracinés dans un Occident libre et démocratique qui s’oppose à la guerre et à l’agression », a-t-il expliqué. « Mais si on met en place une stratégie afin de cibler l’agresseur et qu’après sept mois de guerre il n’a même pas été blessé, il est grand temps au moins, d’envisager un changement catégorique de tactique et cela me paraît plus que légitime. »

« Nous avons certainement besoin d’un bouclier européen, comme pendant le COVID », a déclaré Salvini à propos de mesures collectives qui pourraient être plus sensées pour faire baisser les prix de l’énergie et sauver des emplois :

« A la place des sanctions qui étaient censées affaiblir les Russes, il vaudrait mieux protéger les Italiens et les Européens avec un bouclier, un parachute », a déclaré Salvini juste avant les élections législatives du 25 septembre dans la ville septentrionale de Bolzano.

« La seule urgence en ce moment, ce sont les factures d’électricité et de gaz. C’est grave qu’une partie du monde politique, trop peu de dirigeants ne comprennent pas cela », a-t- il déclaré, se référant principalement au centre gauche. « C’est un problème continental et national ».

Naturellement (et tout comme c’est typique dans le discours politique américain), la simple suggestion de renoncer à toute sanction actuellement sur la table a conduit ses opposants politiques à qualifier Salvini essentiellement de marionnette de Poutine.

Pendant ce temps, au Royaume-Uni, où les dirigeants exigent depuis longtemps le « sacrifice » de la population pour le bien de l’Ukraine…

Le ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, du parti Ensemble pour l’avenir, a accusé les commentaires de Salvini de vouloir « rendre service à [Vladimir] Poutine ». Di Maio a déclaré dans une interview aux médias dimanche : « La question des sanctions est très claire pour la droite italienne : ils n’ont pas de ligne », tandis qu’en même temps Enrico Letta, le chef du Parti démocrate de centre-gauche, plaisantait : « Je ne pense pas que Poutine aurait pu dire mieux. »

Mais il faut faire attention car les propos de Salvani font aussi écho à des situations similaires dans d’autres pays européens qui souffrent terriblement en ce moment, et Reuters a écrit lundi à la suite des avertissements de Salvini que  » les coûts nets des importations d’énergie de l’Italie devraient plus que doubler cette année pour atteindre près de 100 milliards d’euros (99,5 milliards de dollars), a déclaré le ministre de l’Economie, avertissant que Rome ne pouvait pas dépenser indéfiniment pour amortir le coup porté à l’économie. »

Source: zerohedge

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4 Commentaires

  1. Le problème, ce ne sont pas les sanctions,
    ni la guerre avec la Russie,
    mais l’Occident est en guerre économique,
    contre la Chine, la Russie et une grande partie
    du reste du Monde…

    L’inflation vient des accords de Bretton Woods,
    qui permettent aux Occidentaux de créer autant
    de papiers monnaies, qu’ils le voulaient…
    Maintenant, ca devient compliqué !

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