Cela n’aurait jamais dû arriver. Depuis des mois, j’ai écrit de très nombreux articles sur la crise alimentaire qui s’aggrave dans le monde entier, mais même si la sécheresse a dévasté d’autres cultures sur toute la planète, je pensais qu’il y aurait assez de riz en 2023. Malheureusement, je me suis trompé. Comme vous le verrez ci-dessous, certains des plus grands producteurs de riz du monde sont très durement impactés et la production de riz sera bien en deçà des attentes cette année. Bien sûr, le riz est l’un des principaux aliments de base dont dépendent surtout les pays pauvres, et c’est donc un gros problème planétaire. S’il y a effectivement une grave pénurie de riz en 2023, cela aura d’énormes implications et donc des conséquences dramatiques pour nous tous.
L’Inde vient d’annoncer une information d’une gravité sans précédent qui devrait faire la une des journaux du monde entier en ce moment.
L’Inde représente généralement plus de 40 % de toutes les expéditions mondiales de riz, mais aujourd’hui, ils ont imposé de sévères restrictions sur toutes les exportations futures cette année…
L’Inde a interdit jeudi les exportations de brisures de riz et a imposé un droit de 20% sur les exportations de diverses qualités de riz alors que le plus grand exportateur mondial de céréales tente d’augmenter les approvisionnements et de limiter la hausse des prix localement après que des pluies de mousson inférieures à la moyenne ont réduit les semis.
L’Inde exporte du riz vers plus de 150 pays, et toute réduction de ses expéditions augmenterait la pression à la hausse sur les prix des denrées alimentaires, qui augmentent déjà en raison de la sécheresse, des vagues de chaleur et de l’invasion russe de l’Ukraine.
Avez-vous bien saisi cette dernière phrase ?
150 nations différentes dépendent du riz indien.
Alors, où vont-ils aller chercher leur riz ?
Normalement, l’Inde exporte plus de riz que les quatre principaux exportateurs suivants réunis…
Les exportations de riz de l’Inde ont atteint un record de 21,5 millions de tonnes en 2021, plus que les expéditions combinées des quatre prochains plus grands exportateurs mondiaux de céréales : la Thaïlande, le Vietnam, le Pakistan et les États-Unis.
L’Europe est absolument incapable de compenser la différence.
L’Italie est le plus grand producteur de riz de l’Union européenne, et il est prévu que la production de riz dans ce pays chutera d’environ 30 %cette année en raison de la sécheresse interminable que connaît actuellement l’Europe…
Les conditions météorologiques défavorables ont déjà pesé lourdement sur l’industrie du riz en Italie. Selon les estimations, les agriculteurs s’attendent à perdre environ 30 % de leurs rendements cette année, et l’industrie a déjà perdu environ 3 milliards de dollars à cause de la sécheresse. La plupart des champs les plus impactés se trouvent dans les régions de Lombardie et du Piémont, qui produisent à eux deux environ 90 % du riz italien.
La production de riz va également chuter aux États-Unis.
La Californie produit généralement environ 20% de tout le riz américain, mais cette année, un grave manque d’eau à des fins agricoles rend les choses extrêmement difficiles pour les riziculteurs de l’État…
Les riziculteurs du comté de « Colusa », à 96 kilomètres au nord de Sacramento, ont reçu 18% des expéditions fédérales d’eau auxquelles ils ont droit, bien moins que la normale et trop peu pour que beaucoup puissent cultiver la récolte.
« Même en cas de sécheresse, les riziculteurs ont pu obtenir un pourcentage assez élevé de l’eau à laquelle ils avaient droit », a déclaré Tim Johnson, directeur général de la California Rice Commission. « Maintenant, ils connaissent une sécheresse à un niveau qu’ils n’ont jamais vu auparavant. »
Ce à quoi nous assistons est vraiment sans précédent.
Je sais que cela peut être difficile à croire, mais on rapporte qu' »environ 300 000 des 550 000 hectares consacrés à la riziculture en Californie seront sans récolte » en 2022. Ce qui suit vient de Zero Hedge…
De nouvelles images satellites montrent qu’une grande partie des rizières de Californie sont restées stériles sans récolte alors que les craintes d’un « mini bol de poussière » émergent en raison de la diminution de l’approvisionnement en eau.
Kurt Richter, un riziculteur de troisième génération à « Colusa », la capitale du riz de la Californie, a déclaré au «San Francisco Chronicle » que les champs de céréales se sont déjà transformés en un « terrain vague ».
Un rapport du département américain de l’Agriculture montre qu’environ 300 000 des 550 000 hectares consacrés à la culture du riz en Californie resteront sans récolte. Cela pourrait potentiellement faire grimper les prix des sushis à l’échelle nationale, car la plupart du riz produit dans l’État est justement destiné à cela.
Bien sûr, de nombreuses autres cultures sont également extrêmement durement impactées.
La Californie produit normalement environ un tiers de nos légumes et environ les deux tiers de nos fruits et noix, et le manque de production cette année commence déjà à se faire sentir dans les rayons de nos magasins…
Les températures élevées dans l’ouest des États-Unis frappent l’industrie des produits agricoles, endommagent les cultures, réduisent les expéditions et laissent moins de légumes verts à feuilles et de fruits sur les étagères des supermarchés.
Un producteur californien a déclaré que certaines de ses feuilles de laitue brunissaient et fondaient dans les champs à cause des maladies des cultures intensifiées par les températures élevées. En Pennsylvanie, un détaillant a déclaré que cela faisait plus d’une semaine qu’il n’avait pas été livré en fraises par exemple. Un distributeur new-yorkais a remplacé les pastèques par des melons miel, devenus rares.
Les supermarchés disent qu’ils accordent moins d’espace sur les étagères aux produits présentant des décolorations, des ecchymoses ou des brûlures dues aux intempéries. Les magasins réduisent les prix des articles de mauvaise qualité pour être certain de les vendre, et reçoivent de plus en plus de produits du Canada, de la Floride, du New Jersey et de l’Ohio au lieu de la Californie, longtemps la source incontournable des supermarchés américains.
Cette crise ne fera que s’aggraver dans les mois à venir.
J’encourage mes lecteurs à se préparer depuis très longtemps, et j’espère que vous avez suivi ce conseil.
Partout sur la planète, la production agricole sera bien inférieure aux prévisions initiales cette année. Par exemple, regardez ce qui se passe avec la production d’huile d’olive en Espagne…
En juillet, les températures ont battu des records à 40 degrés Celsius dans certaines parties de la France, de l’Espagne, de l’Italie et du Portugal. Début août, une chaleur étouffante et un manque de précipitations avaient poussé près des deux tiers des terres de l’Union européenne dans des conditions de sécheresse, selon l’Observatoire européen de la sécheresse.
Les producteurs d’huile d’olive ont été durement impactés. Kyle Holland, analyste des prix des oléagineux et des céréales chez « Mintec », une société de données sur les produits de base, s’attend à une « réduction spectaculaire » comprise entre 33% et 38% de la récolte d’huile d’olive en Espagne qui commence en octobre.
L’Espagne est le plus grand producteur mondial d’huile d’olive, ce qui représente plus des deux cinquièmes de l’offre mondiale l’année dernière, selon le Conseil oléicole international. La Grèce, l’Italie et le Portugal sont également de grands producteurs.
Pour plus de points de données sur la crise alimentaire mondiale en croissance rapide, veuillez consulter mon article précédent intitulé « Une liste de 33 choses que nous savons sur les pénuries alimentaires à venir ».
Aucun d’entre nous n’a jamais été confronté à un tel phénomène.
Les aliments qui ne seront pas récoltés dans les mois à venir ne seront pas dans nos rayons en 2023.
Les prix alimentaires vont monter à des niveaux absolument hors norme, et le chef de l’ONU met déjà en garde contre des « famines multiples » l’année prochaine.
Ceci n’est pas un fait divers à prendre à la légère ! Les pénuries alimentaires sont bien présentes et notre monde tel que nous l’avons vécu jusqu’à maintenant, va changer de manière sauvage et imprévisible.
Source: theeconomiccollapseblog
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