J’essaie de tirer la sonnette d’alarme à ce sujet aussi fort que possible. La crise alimentaire mondiale continue de s’intensifier et les choses vont vraiment mal tourner en 2023. Comme vous le verrez ci-dessous, les deux tiers de la production européenne d’engrais ont déjà été arrêtées, une énorme crise des devises créée de gros problèmes aux pays pauvres qui ont besoin d’importer de la nourriture, les conditions météorologiques mondiales continuent d’être complètement déréglées et la grippe aviaire tue des millions et des millions de poulets et de dindes sur toute la planète. En plus de tout le reste, la guerre en Ukraine va restreindre pendant longtemps encore le flux des exportations de produits agricoles et d’engrais de cette partie du monde, car il n’y a pas de fin à la guerre en vue. En substance, nous sommes confrontés à une « crise inimaginable » liée à la production alimentaire mondiale.
La faim dans le monde est en augmentation depuis des années, et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies prévient que nous nous dirigeons vers « une autre année de famine record »…
Le monde risque de connaître une nouvelle année de famine record alors que la crise alimentaire mondiale continue d’entraîner encore plus de personnes dans une aggravation de la faim, met en garde le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies dans un appel à une action urgente pour s’attaquer à la racine causes de la crise actuelle avant la Journée mondiale de l’alimentation du 16 octobre.
La crise alimentaire mondiale est une confluence de crises concurrentes – causées par des chocs climatiques, des conflits et des pressions économiques – qui ont fait passer le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde de 282 millions à 345 millions au cours des seuls premiers mois de 2022. La UN World Le Programme alimentaire a augmenté ses objectifs d’assistance alimentaire pour atteindre un nombre record de 153 millions de personnes en 2022 et, au milieu de l’année, avait déjà fourni une assistance à 111,2 millions de personnes.
Mais comme je l’ai toujours prévenu, ce n’est que le début.
En fin de compte, il y aura des milliards de personnes qui n’auront pas assez à manger de façon régulière sur terre.
Depuis que je suis né, je n’ai jamais vu la faim se répandre aussi rapidement. En fait, il y a un grand nombre de personnes qui sont maintenant confrontées à la famine et même dans certaines régions des États-Unis…
Les Nations Unies avertissent que la faim dans l’un des plus grands bidonvilles d’Haïti est à des niveaux catastrophiques, alors que la violence des gangs et les crises économiques poussent le pays au « point de rupture ».
Près de 20 000 personnes dans le quartier pauvre de Cité Soleil, dans la capitale, ont dangereusement peu accès à la nourriture et pourraient mourir de faim, selon l’ONU,
À travers Haïti, près de cinq millions de personnes sont directement concernées par la malnutrition.
« Haïti fait face à une catastrophe humanitaire », a déclaré un haut responsable de l’ONU.
Mais la plupart des gens dans le monde occidental ne s’en soucieront pas tant qu’ils n’auront pas faim eux-mêmes.
Malheureusement, ce jour est peut-être beaucoup plus proche que beaucoup de gens ne l’auraient jamais imaginé.
À l’heure actuelle, un énorme deux tiers de toute la capacité de production d’engrais en Europe a déjà été mises à l’arrêt en raison de la flambée des prix du gaz naturel…
La pénurie d’engrais en Europe s’aggrave avec plus des deux tiers de la capacité de production stoppée par la flambée des prix du gaz, menaçant les agriculteurs et les consommateurs bien au-delà des frontières de la région.
La pression exercée par la Russie sur les expéditions de gaz à la suite de l’invasion de l’Ukraine par Moscou nuit aux industries à travers l’Europe. Mais les entreprises d’engrais sont particulièrement impactées car le gaz est à la fois une matière première essentielle et une source d’énergie pour le secteur.
Il n’y aura tout simplement pas assez d’engrais pour les agriculteurs européens en 2023.
Et il n’y en aura pas assez de nourriture pour tous ceux qui dépendent de la production d’engrais en Europe.
C’est très important, car sans engrais, nous ne pourrions nourrir qu’environ la moitié de la planète.
Etes-vous prêts à faire du bénévolat pour faire partie de ceux qui ne reçoivent pas assez de nourriture ?
Pendant ce temps, la flambée du dollar américain cause d’immenses perturbations au niveau des importateurs de produits alimentaires du monde entier…
Au Ghana, les importateurs mettent en garde contre les pénuries à l’approche de Noël. Des milliers de conteneurs chargés de nourriture se sont récemment empilés dans les ports du Pakistan, tandis que des boulangers privés en Égypte ont augmenté les prix du pain après que certaines minoteries ont manqué de blé parce qu’il était bloqué à la douane.
Partout dans le monde, les pays qui dépendent des importations alimentaires sont piégés sans oublier le fait qu’il y a une combinaison destructrice de taux d’intérêt élevés, d’un dollar en hausse et de prix élevés des matières premières, érodant leur pouvoir de payer des biens dont le prix est généralement libellé en dollar. La diminution des réserves de devises étrangères dans de nombreux cas a réduit l’accès aux dollars, et les banques tardent à débloquer les paiements.
La valeur du dollar américain a monté en flèche parce que la Réserve fédérale a augmenté les taux d’intérêt.
Lorsque la valeur du dollar augmente, les pays pauvres doivent payer beaucoup plus pour se nourrir dans leur propre monnaie locale.
Ainsi, la Réserve fédérale aggrave en fait la crise alimentaire mondiale en augmentant les taux.
Mais ils vont continuer à le faire quoi qu’il arrive.
Dans le même temps, les conditions météorologiques mondiales continuent de se détraquer complètement.
Cet été, nous avons été témoins de la pire sécheresse de l’histoire de la Chine, l’Europe a subi la pire sécheresse depuis 500 ans et l’ouest des États-Unis a continué de souffrir de la pire méga-sécheresse pluriannuelle depuis au moins 1 200 ans.
Inutile de dire que toute cette sécheresse est une production agricole absolument dévastatrice.
Selon le « Washington Post », « plus de 80% des États-Unis sont actuellement confrontés à des conditions de sécheresse préoccupantes ». Au centre du pays, cela a provoqué une crise atroce pour le trafic des barges le long du fleuve Mississippi…
L’industrie des barges est assez importante. Il est crucial pour le transport de l’aluminium, du pétrole, des engrais et du charbon, en particulier sur le fleuve Mississippi et ses affluents. Environ 60 % des céréales et 54 % des graines de soja destinées à l’exportation aux États-Unis sont acheminées via les nobles barges. Le transport par barges concerne également plus d’un tiers de notre charbon exporté.
À l’heure actuelle, l’industrie des barges – et nous tous qui dépendons de ses marchandises – est embourbée dans une crise. Les niveaux d’eau du bassin du Mississippi sont à leur point le plus bas depuis plus d’une décennie.
La semaine dernière, environ 2 000 barges ont été bloquées à un moment donné.
Malheureusement, des conditions de très grande sécheresse sont attendues « au cours des prochaines semaines« , et les choses ne devraient donc pas s’améliorer de sitôt…
Les bas niveaux d’eau et le dragage ont interrompu le trafic de barges qui se dirigent vers le nord et le sud sur le Mississippi la semaine dernière. À un moment donné, plus de 100 remorqueurs et 2 000 barges étaient bloqués en attente. La section bloquée du fleuve, entre la Louisiane et le Mississippi, a rouvert lundi. Le trafic est limité à un sens, selon le maître Jose Hernandez des garde-côtes américains.
C’est certainement mieux que le trafic à sens unique, mais on s’attend toujours à ce que le Mississippi devienne encore plus desséché. Lisa Parker, une représentante du « US Army Corps of Engineers », a déclaré sur « FreightWaves » que des conditions de plus fortes sécheresses sont attendues au cours des prochaines semaines. La rivière avale des réserves d’eau en ce moment, a ajouté Parker, mais ces réserves finiront par s’épuiser.
À la suite de cette crise, les tarifs de transport des marchandises par barge ont explosé, et nous pourrions à terme voir des quantités massives de produits agricoles pourrir avant qu’ils ne parviennent aux consommateurs…
Étant donné que de nombreuses barges sont bloquées et ne peuvent pas bouger du tout, les prix des barges seraient en hyperinflation. Au moment d’écrire ces lignes, le prix le plus élevé en USD par tonne indiqué est de 90,44 $. Avant le pic massif, il fallait moins de 10 $ pour déplacer une tonne de marchandises.
La grande majorité des tas de haricots et d’autres produits agricoles désormais échoués étaient destinés aux principaux terminaux d’exportation du golfe du Mexique. Alors qu’au moins certains d’entre eux semblent être couverts et ventilés, combien de temps dureront-ils vraiment avant de se gâter ?
Sur un autre article j’ai pu lire que nous continuons de voir des crabes mourir à un rythme effarant.
En fait, on rapporte maintenant que la pêche hivernale du crabe des neiges en Alaska a été suspendue parce que la population de crabes a connu un déclin catastrophique…
Les responsables de l’Alaska ont annulé plusieurs récoltes de crabe dans un effort de conservation qui a envoyé des ondes de choc dans l’industrie de la pêche au crabe dans la région.
Les autorités ont annulé la récolte automnale du crabe royal rouge de la baie de Bristol et, pour la première fois, retardent également la récolte hivernale du crabe des neiges, selon plusieurs rapports.
La décision intervient après le déclin brutal et récent de la population d’animaux. Les données d’une enquête de la « NOAA » dans l’est de la mer de Béring montrent une baisse de 92 % de l’abondance globale du crabe des neiges de 2018 à 2021, a confirmé le département de la pêche et du gibier de l’Alaska à « USA TODAY ». Une baisse de 83% s’est produite de 2018 à 2022, car certains petits crabes sont entrés dans la population en 2022, selon la Division des pêches commerciales du département.
Et grâce à la pandémie mondiale de grippe aviaire, les oiseaux continuent également de mourir en nombre effarant.
Ceci est franchement inconcevable, près de 100 millions de poulets et de dindes ont déjà été anéantis au cours de cette pandémie rien qu’aux États-Unis et en Europe, et les experts préviennent que cette pandémie ne fera que s’intensifier maintenant que le climat se refroidi à cause de l’hiver.
Ceux d’entre vous qui sont allés dans un supermarché récemment savent déjà que les prix des œufs, du poulet et de la dinde ont atteint des niveaux absolument fous. À ce stade, les prix sont si élevés qu’une enquête récente a révélé qu’un Américain sur quatre prévoit de sauter Thanksgiving cette année afin d’économiser de l’argent…
Un Américain sur cinq ne sait pas s’il sera en mesure de subvenir aux coûts liés à Thanksgiving cette année, et un sur quatre prévoit de l’ignorer pour économiser de l’argent, selon une récente enquête sur « Personal Capital ».
L’état des affaires économiques dans l’Amérique du président Joe Biden affecte les projets de vacances des Américains. Selon l’enquête, un quart des Américains prévoient de sauter Thanksgiving cette année pour économiser de l’argent, et un sur cinq « doutait qu’il aurait assez d’argent pour couvrir les coûts de Thanksgiving cette année ».
Plus précisément, un tiers s’attendent à ce que leur dîner de Thanksgiving 2022 soit « plus restreint » et 45%, dans l’ensemble, ont déclaré qu’ils étaient « finalement stressés » par Thanksgiving.
Oui, les choses vont déjà extrêmement mal.
Mais selon Joe Biden, tout va bien. En fait, il dit que « notre économie est forte comme l’enfer« …
Le commentaire est venu lors d’une conversation avec un journaliste d’un Baskin Robbins à Portland, Oregon, qui a demandé au président s’il avait des inquiétudes quant à la force du dollar américain dans un contexte de hausse de l’inflation.
Avec un cornet de crème glacée aux pépites de chocolat à la main, Biden a répondu : « Je ne suis pas préoccupé par la force du dollar. Je m’inquiète pour le reste du monde. Notre économie est forte comme l’enfer.
Vous me croyez désormais, n’est-ce pas ?
Nos dirigeants voudraient nous faire croire que tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés en ce moment ne sont que temporaires et qu’une nouvelle ère dorée de paix et de prospérité approche à grands pas.
Mais si c’est vrai, pourquoi sont-ils si impatients de nous faire manger des insectes ?
Une quantité énorme de temps, d’énergie et de ressources est consacrée à une campagne visant à promouvoir les insectes comme l’une des solutions à la crise alimentaire mondiale en pleine croissance.
Mais je n’ai pas l’intention de manger des insectes, et je suis sûr que vous non plus.
Malheureusement, il n’y aura pas assez de nourriture pour tout le monde sur la planète en 2023, et des millions et des millions d’individus vont souffrir profondément vont finir par connaître bientôt la vraie famine.
Ils peuvent faire manger des insectes autant qu’ils veulent, mais cela ne résoudra pas nos problèmes. À l’heure actuelle, ils n’ont absolument aucune solution qui empêchera un grand nombre de personnes de mourir de faim pendant les années difficiles qui nous attendent.
Source: theeconomiccollapseblog
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