La semaine dernière, le « New York Times » a écrit un article qui mettait en avant toutes les nombreuses gaffes du président Biden lors d’un rassemblement en Floride.
Biden a confondu la guerre en Ukraine avec la guerre en Irak, puis s »’est trompé en disant qu’il avait confondu les deux parce que son fils Beau était mort en Irak.
Le même jour, la Maison Blanche a été interpellée par Daniel Dale de CNN à propos d’un tweet désormais supprimé affirmant que » les personnes âgées obtiennent la plus forte augmentation de leurs chèques de sécurité sociale en 10 ans grâce aux bonnes décision de l’administration du président Biden », alors qu’en fait – comme Dale a noté: « La taille des chèques de sécurité sociale est liée, par la loi, à l’inflation. L’augmentation de cette année est inhabituellement importante parce que le taux d’inflation est exceptionnellement élevé. »
Et tandis que la Maison Blanche a supprimé le Tweet, Biden a répété l’affirmation deux fois la semaine dernière. Comme le note The Blaze ;
• S’exprimant en Floride mardi, Biden a déclaré : « Et sous ma gouvernance, pour la première fois en 10 ans, les personnes âgées bénéficient d’une augmentation de leurs chèques de sécurité sociale. »
• Puis lors d’un rassemblement électoral, Biden a déclaré mardi : « Sous notre administration, pour la première fois en 10 ans, les seniors bénéficient de la plus forte augmentation des chèques de sécurité sociale, point final ».
Il y a beaucoup d’erreurs dans cette déclaration. Tout d’abord, ce sera la septième augmentation consécutive . Deuxièmement, les augmentations sont routinières car elles se produisent automatiquement – en fonction des modifications apportées à un calcul particulier de l’indice des prix à la consommation ( IPC-W ), et non des actions du président.
Ce qui rend la vantardise de Biden particulièrement absurde, c’est qu’elle indique finalement le fait que ce qui s’est passé « sous son administration » est une inflation des prix élevée depuis 40 ans.
En uniquement quatre jours, et « CNN » et le « New York Times » ont tous deux écorché Biden, dans ce qui semble être un « effort coordonné » pour éloigner les démocrates traditionnels contre un président qui est devenu un handicap croissant avec des commentaires complètement insensés, d’une confusion évidente, et plusieurs gaffes très mal venues.
Vendredi, le « Times » a reproché à Biden et à sa Maison Blanche une série de fausses déclarations sur l’état de l’économie et ce que Biden a fait pour cela.
Par exemple, Biden se positionne régulièrement comme un président qui a réduit sans précédent des déficits budgétaires, comme il l’a fait récemment à Syracuse :
« Cette année, le déficit, sous notre direction, diminue de 1,4 billion de dollars. Mesdames et messieurs, la plus importante réduction jamais réalisée en un an dans l’histoire américaine sur le déficit.
Pas si vite, dit le « Times » :
Le non-dit était le fait que le déficit était si élevé en premier lieu en raison des dépenses de secours en cas de pandémie, y compris un programme d’aide économique de 1,9 milliard de dollars que le président a fait adopter par le Congrès en 2021 et qui n’a pas été renouvelé. M. Biden revendiquait en fait le mérite de ne pas avoir réussi une autre série d’aide d’urgence.
Ce que le « Times » n’a pas souligné, c’est que Biden et le Congrès démocrate se sont associés pour augmenter considérablement les déficits à l’horizon budgétaire, comme l’illustre Brian Riedl du « Manhattan Institute » :
La vérification des faits conduit la Maison Blanche à supprimer le tweet, puis le débat recommence…
L’hilarité s’est ensuivie à propos de la sécurité sociale, alors que les utilisateurs de Twitter « ont ajouté un contexte » qui a démoli la vantardise … provoquant le tweet d’Elon Musk ; « Le système fonctionne. »
Après que la Maison Blanche a supprimé le tweet, l’attachée de presse Karine Jean-Pierre a déclaré ceci : « Écoutez, le tweet n’était pas complet. Habituellement, lorsque nous publions un tweet, nous le publions avec un contexte, et il n’avait pas ce contexte particulier. »
Ce qui est particulièrement accablant dans la vantardise par rapport à la sécurité sociale, c’est que, plutôt que de prendre des risques en faisant des remarques spontanées – toujours une expérience de haute voltige pour son équipe – cela faisait partie d’un discours préparé. Cela en dit long sur la sagesse économique collective de ses contrôleurs.
Le « Times » a également accablé Biden pour avoir dit – au pied levé – qu’il avait poussé l’annulation de la dette étudiante au Congrès, où « je l’ai fait adopter par un vote ou deux ».
Bien que beaucoup aient rapidement qualifié cela de « mensonge », si l’on considère qu’il a personnellement institué une remise de dette via un décret exécutif qui a duré plusieurs mois, il est plus probable qu’il s’agisse du dernier exemple de son déclin mental accéléré.
Sans surprise, le « Times » n’a pas pu se résoudre à évoquer explicitement cette possibilité, mais a noté que l’affirmation de Biden était « peut-être la plus casse-tête » de ses fausses déclarations économiques, car elle était « en contradiction flagrante avec la réalité», en particulier alors que son ordre exécutif fait maintenant face à de multiples contestations judiciaires.
Le « Times » a ensuite dénoncé des communications trompeuses ou fausses sur la croissance économique, les prix de l’essence et l’inflation en général.
« CNN », quant à eux, ont publié l’article suivant samedi matin :
Ils taquinent Biden sur la propagande de la sécurité sociale et mentent sur les impôts sur les sociétés.
Biden a suggéré à plusieurs reprises dans des discours en octobre et début novembre qu’une nouvelle loi qu’il a signée en août, la loi sur la réduction de l’inflation, mettra fin à la pratique des sociétés prospères de ne payer aucun impôt fédéral sur le revenu des sociétés. Biden a fait cette affirmation explicitement dans un tweet la semaine dernière : « Laissez-moi vous donner les faits. En 2020, 55 entreprises ont gagné 40 milliards de dollars. Et ils n’ont payé aucun impôt fédéral. Ma loi sur la réduction de l’inflation met un terme à cela.
Mais « met fin à cela » est une exagération. La loi sur la réduction de l’inflation réduira le nombre d’entreprises sur la liste des non-payeurs, mais la loi n’éliminera pas entièrement la liste.
En effet, le nouvel impôt minimum alternatif de 15 % sur les sociétés, sur le « revenu comptable » déclaré aux investisseurs par les sociétés, ne s’applique qu’aux sociétés dont le revenu annuel moyen est d’au moins 1 milliard de dollars. (Il y a beaucoup de nuances ; vous pouvez lire plus de détails ici). Selon l’Institute on Taxation and Economic Policy, le groupe de réflexion qui a publié en 2021 la liste des 55 grandes entreprises rentables qui ont évité de payer l’impôt fédéral sur le revenu dans leur précédente année fiscale, seules 14 de ces 55 entreprises ont déclaré avoir un revenu américain avant impôt d’au moins 1 milliard de dollars cette année-là.
En d’autres termes, il y aura clairement encore de grandes sociétés rentables qui ne paieront aucun impôt fédéral sur le revenu, même après l’entrée en vigueur de l’impôt minimum en 2023. Le nombre exact n’est pas encore connu. -CNN
CNN a ensuite accablé Biden pour avoir menti sur la dette nationale et le déficit, le taux de chômage, son programme d’annulation de la dette étudiante, les prix de l’essence, sur ses relations avec le président chinois Xi Jinping et sur les réductions d’impôts de Trump.
Non mais franchement, c’est quoi ce délire total ?
Source: zerohedge
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