Le potentiel d’une récession n’est pas le seul gros problème, une dépression inflationniste profonde devrait être une bien plus grande préoccupation pour des millions de gens. Des taux d’intérêt plus élevés combinés à un resserrement de la masse monétaire, à la hausse des prix de l’énergie, à la menace de guerre et à la démondialisation créent une situation mondiale explosive et toxique. Beaucoup d’entre nous soutiennent que nous sommes déjà dans une forte récession et que les statistiques et les données n’ont tout simplement pas rattrapé leur retard.
Bien que nous puissions le nier, nous sommes tous dans le même bateau et il fuit dramatiquement. La dette que nous avons vu grandir est devenue une bulle gigantesque. C’est la conséquence du fait que les gouvernements continuent d’imprimer de l’argent plutôt que de s’occuper des problèmes. Il est devenu clair pour tout le monde que nous devons faire de meilleurs mauvais choix.
Selon l’idée est la suivante, nous sommes tous dans le même bateau et il y a une fuite massive, de nombreuses personnes pourraient bientôt trouver que la réponse n’est pas seulement de renflouer ceux qui ont des problèmes, mais de « renflouer » ou de prendre de l’argent à ceux qui déposent de l’argent dans les banques pour garder l’ensemble de l’économie à flot, mais c’est une autre histoire.
La capacité d’un pays à réaliser un atterrissage économique en douceur en s’endettant comme un fou n’est plus disponible pour la plupart des pays. Cela signifie qu’il faudrait augmenter le crédit et injecter de l’argent dans le système. La plupart des pays sont passés par là et l’ont déjà fait. Bref, ils n’ont plus cet outil dans leur boîte à outils. Non seulement chaque dollar ou yuan de relance crée moins de croissance économique, mais il alimente le monstre de l’inflation en dégradant la monnaie. En bref, les poules rentrent à la maison pour se percher et une distraction majeure est nécessaire pour détourner nos yeux de la situation qui s’est développée.
L’inflation est bien pire que ne l’indique l’IPC. Ici en Amérique, le but de l’indice des prix à la consommation (IPC) est de refléter à quel point l’inflation ronge à la fois nos revenus et nos économies. Étant donné que beaucoup de gens ne peuvent pas gérer la vérité, le gouvernement minimise l’inflation en utilisant une formule basée sur le concept qui a évolué au cours de la première moitié du 20e siècle qui nous induit en erreur en pensant qu’elle restera gérable.
L’administration de la sécurité sociale a récemment annoncé qu’en raison de l’inflation, un ajustement du coût de la vie (COLA) de 8,7 % serait accordé l’année prochaine. Cela se traduit par un supplément de 140 $ par mois pour le bénéficiaire moyen de la sécurité sociale. Cela s’ajoute à un COLA substantiel de 5,9 % pour 2022. L’augmentation de 2023 est la plus importante en 40 ans. En 1981, lorsque le COLA était de 11,2 %. L’augmentation ajoutera environ 100 milliards de dollars de dépenses par an et augmentera en même temps le coût du programme.
En ce qui concerne la gravité de l’inflation ou la situation économique à venir, il est difficile de le dire. Nous devons nous rappeler que les choses se plient souvent avant de se casser, et parfois elles peuvent se plier beaucoup alors que nous nions à quel point nous sommes proches de leur rupture. Lorsque vous avez des idiots en charge, prendre de mauvaises décisions et ignorer la réalité, les problèmes peuvent rapidement s’accélérer. Les gens qui ont étudié cette question pendant des années, voire des décennies, comme Alasdair Macleod, responsable de la recherche pour « GoldMoney », ont généralement peu d’écho pour l’homme du commun.
C’est parce que l’homme du commun s’intéresse peu à l’économie globale car il doit souvent déjà essayer de s’en sortir. Macleod tente d’éduquer la personne moyenne et plaide pour une monnaie saine. Il le fait en tentant de démystifier la finance et l’économie. Les expériences accumulées de Macload l’ont convaincu que des politiques monétaires malsaines sont l’arme la plus destructrice que les gouvernements utilisent contre l’homme ordinaire. Cela motive sa mission de réveiller et d’éduquer le public en termes simples sur ce que les gouvernements font avec l’argent et comment se protéger des conséquences.
Beaucoup d’entre nous ont une vision de la dévastation financière qui peut s’avérer beaucoup plus civilisée que ce qui pourrait éventuellement se dérouler sur le terrain. Dans une vidéo récente, https://www.youtube.com/watch?v=PqJtUOT_IGw&t=699s ; il utilise son expérience d’agent de change, de banquier et d’économiste pour nous donner un aperçu de la façon dont de mauvaises décisions conduisent à des résultats horribles. Pourtant, on peut se demander à quel point ses conseils peuvent nous aider lorsque le système financier implose.
Ensuite, il y a l’idée des gens les plus intéressés par l’or, qui est et restera la seule véritable monnaie. Cela s’étend à l’idée que les « banksters » manipulent le prix de l’or pour garder leur monnaie fiat en jeu. Ce groupe affirme que lorsque tout sera dit et fait et que le système fiduciaire s’effondrera, l’or retrouvera son rôle légitime de monnaie dans l’esprit de la population. C’est juste que la plupart des gens pensent que le papier-monnaie est de l’argent puisqu’ils n’ont jamais appris la différence entre la monnaie et l’argent. C’est pourquoi les « fous de l’or » vantent la possession d’or comme la réponse à la survie économique.
On pourrait dire que l’idée comme quoi l’or est la seule monnaie est assez dépassée. Certains d’entre nous préfèrent l’immobilier payant ou un autre actif réel plutôt que d’essayer de cacher de l’or qui ne génère pas de revenus du gouvernement et d’autres qui souhaitent nous voler. Souvent, la seule chose sur laquelle ceux d’entre nous qui se méfient de la monnaie fiduciaire sont d’accord, c’est qu’il est très important de rester à l’écart des promesses papier et du marché boursier. Une partie de notre raisonnement est que les sociétés à méga-capitalisation sont loin de leurs creux de 2020 et que les marchés boursiers ont très probablement un long chemin à parcourir pour chuter.
Une telle baisse pèserait sur l’effet de richesse et favoriserait son retour en arrière. Le sentiment des consommateurs indique que les marges des entreprises de consommation discrétionnaire seront comprimées à l’avenir. Sans aucun doute, le crédit bancaire reste l’épine dorsale du crédit à travers le monde. Ajoutant à nos problèmes, c’est que nous vivons dans une économie axée sur la consommation et une fois qu’un consommateur prend du retard sur les paiements, il doit rembourser encore plus d’argent qu’au début. Beaucoup de gens aujourd’hui n’ont pas les compétences en gestion de l’argent ou la ténacité pour se sortir d’un trou financier. Aujourd’hui, les écarts de crédit n’ont pas encore évolué pour refléter le véritable risque de défaut.
Attendez-vous à ce que les actifs financiers souffrent le plus des défauts de paiement.
Contenir les oscillations entre la déflation et l’inflation est le test qui nous attend, cela signifie marcher sur la clôture et ne pas tomber d’un côté ou de l’autre. Lorsque le système est fortement endetté, à mesure que la liquidité se contracte, le potentiel d’une crise de la dette devient écrasant. Blâmez-le sur Poutine, blâmez-le sur le Covid, blâmez-le sur le changement climatique, blâmez-le sur Trump, blâmez-le à Powell ou Biden. Quoi que et qui que ce soit que sont les personnes au pouvoir et les médias choisissent de blâmer, une chose est certaine, c’est qu’ils ne se blâmeront jamais. C’est à eux qu’il appartient d’exploiter le système et non quelque chose dont ils doivent assumer la responsabilité.
Dans le même temps, il souligne le risque auquel nous sommes tous confrontés en cas de crise de la dette, Macleod explore ce qui pourrait arriver si les monnaies fiduciaires s’effondraient. Ce que l’on appelle aujourd’hui « Bretton Wood 2.0 » constituerait une refonte totale des monnaies et du système financier. Cela serait décidé et imposé par ceux qui prennent les décisions, très probablement à huis clos. Eux seuls dicteront le monde d’après. Inutile de dire que cela aurait ou aura un impact énorme sur la société. Au fil des ans, alors que le secteur financier en Amérique et dans le monde entier augmentait plus rapidement que le secteur manufacturier, le monde est devenu trop dépendant du crédit. Cela signifie qu’à mesure que le crédit et la liquidité s’épuisent, le reste de l’économie va se ratatiner.
Sourec: zerohedge
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