Deux jours avant la grande journée de mobilisation du 19 janvier, la communication de l’Élysée a organisé une rencontre entre le président et dix éditorialistes : notamment Guillaume Tabard du Figaro, Dominique Seux de France inter et des Echos, Françoise Fressoz du Monde ou encore Nathalie Saint-Cricq de France Télévisions.
L’Élysée a fixé une condition de taille : les journalistes peuvent le citer, mais ne doivent pas dire qu’ils se sont entrenus avec Emmanuel Macron. En effaçant tout moyen de comprendre le contexte d’énonciation, ces journalistes participent à un dispositif de communication, et deviennent des porte-parole déguisés.
Habituellement un off peut servir à protéger une source, mais quel est l’intérêt ici de ne pas exposer le président au public, tout en répandant sur ce public la lecture que le président fait des évènements ?
L’intérêt d’Emmanuel Macron, dans cette opération, est de pouvoir chercher à influencer l’opinion avec ses arguments, sans avoir à se montrer. C’est cela que lui offre la complaisante discrétion de ces éditorialistes flattés de faire partie de ces happy-fews à qui parle le président.
Moi aussi ! ahahahahah
ROUGES, rendez soit le fric ! soit mes trimestres. Non négociable.