Si notre système bancaire ne trouve pas le moyen de renverser la vapeur, toute notre économie sera bientôt dans un monde de souffrances. Lorsque les banques ont des problèmes, elles commencent à être très serrées avec leur argent. Cela signifie qu’il y a moins de prêts hypothécaires, moins de prêts immobiliers commerciaux, moins de prêts automobiles et moins de cartes de crédit qui sont émises. Cela devrait donc nous inquiéter tous beaucoup de savoir que les banques américaines saignent les dépôts à un rythme absolument stupéfiant en ce moment. Au cours de la semaine se terminant le 15 mars, 98,4 milliards de dollars ont été retirés des banques américaines. C’était vraiment un mauvais signe, mais nous venons d’apprendre que les choses se sont aggravées la semaine suivante. Au cours de la semaine se terminant le 22 mars, 126 milliards de dollars ont été retirés des banques américaines…
Les déposants ont drainé 126 milliards de dollars supplémentaires des banques américaines au cours de la semaine se terminant le 22 mars, selon de nouvelles données de la Réserve fédérale. Cette fois, les sorties sont venues des plus grandes institutions du pays.
Mais cette crise bancaire n’a pas commencé en mars comme beaucoup ont été amenés à le croire.
Au cours de l’année écoulée, plus de mille milliards de dollars ont été retirés des banques américaines, ce qui a créé une énorme quantité de stress financier…
Le défi que les sorties de dépôts créent pour toutes les banques est que si elles augmentent les taux sur leurs dépôts pour garder leurs clients, cela pourrait les rendre moins rentables. Mais s’ils perdent trop de clients, comme l’a fait la « Silicon Valley Bank », ils renoncent à un financement essentiel et peuvent devoir vendre des actifs à perte pour couvrir les retraits.
Les clients de la « Silicon Valley Bank » ont retiré 42 milliards de dollars en une journée, laissant la banque avec un solde de trésorerie négatif de 958 millions de dollars.
Lorsque de nombreux déposants commencent à retirer leur argent, les banques peuvent être obligées de vendre des actifs afin d’avoir suffisamment de liquidités.
Malheureusement, les banques américaines sont actuellement assises sur une montagne géante de pertes non réalisées.
Auparavant, on rapportait que les banques américaines faisaient face à des pertes non réalisées de 620 milliards de dollars sur les obligations qu’elles détenaient en raison de la hausse rapide des taux d’intérêt, mais maintenant on nous dit qu’il s’agit en fait de 780 milliards de dollars.
Et lorsque vous ajoutez des pertes non réalisées sur leurs portefeuilles de prêts, les pertes non réalisées auxquelles nos banques sont confrontées s’élèvent à un total d’environ 1,7 mille milliard de dollars…
Une étude publiée le 13 mars a examiné de plus près les pertes non réalisées que les banques détenaient probablement. L’étude a révélé que les pertes réelles sur les avoirs en titres des banques étaient de 780 milliards de dollars, et non de 620 milliards de dollars selon les estimations de la « FDIC ».
Mais les auteurs sont allés plus loin, notant à juste titre que « les prêts, comme les titres, perdent également de la valeur lorsque les taux d’intérêt augmentent ».
Ils ont constaté que le total des pertes non réalisées en décembre 2022 s’élevait à 1,700 milliards de dollars. Dans un avertissement effrayant, les auteurs ont noté que « les pertes dues à l’augmentation des taux d’intérêt sont comparables aux fonds propres totaux de l’ensemble du système bancaire ». Nous ne sommes pas sortis de cette crise bancaire. En fait, ce n’est peut-être que le début.
Aie.
La Réserve fédérale a été avertie de ne pas augmenter les taux d’intérêt aussi rapidement.
Mais ils l’ont fait, et maintenant ils ont détruit tout notre système bancaire.
En effet, Nouriel Roubini prévient que « la plupart des banques américaines sont techniquement proches de l’insolvabilité » à ce stade…
Roubini souligne également que la hausse des taux d’intérêt a entraîné une baisse de la valeur de marché des autres actifs des banques et, compte tenu de ces facteurs, les pertes non réalisées des banques américaines s’élèvent en réalité à 1,750 milliards de dollars, soit 80 % de leur capital.
Selon Roubini, la nature « non réalisée » de ces pertes découle du régime réglementaire actuel, qui permet aux banques d’évaluer les titres et les prêts à leur valeur nominale plutôt qu’à leur véritable valeur de marché.
Il affirme que la plupart des banques américaines sont techniquement proches de l’insolvabilité.
Nous avons bien plus de problèmes que la plupart des gens ne le pensent.
La vérité est que nous ne nous dirigeons pas seulement vers une « récession ».
Ce à quoi nous sommes potentiellement confrontés est un effondrement de l’ensemble du système, et il faudra un certain temps pour que cette crise se produise pleinement.
Mais même maintenant, des symptômes commencent à apparaître tout autour de nous.
Par exemple, McDonald’s vient de décider de fermer tous ses bureaux aux États-Unis pendant qu’ils décident lesquels de leurs employés travailleront encore pour eux…
McDonald’s ferme ses bureaux aux États-Unis pendant quelques jours cette semaine alors que l’entreprise se prépare à informer les employés des licenciements dans le cadre d’une restructuration plus large, selon un rapport.
La chaîne de hamburgers basée à Chicago a déclaré dans un e-mail interne que les employés des entreprises américaines et certains employés à l’étranger devraient travailler à domicile pendant que l’entreprise informe virtuellement les gens de leur statut professionnel, a rapporté dimanche le « Wall Street Journal ».
Comme tant d’autres grandes entreprises le font ces jours-ci, McDonald’s va licencier des gens par e-mail.
Quelle ignoble façon d’agir.
Bien sûr, lorsque les gens sont licenciés, ils peuvent réagir très émotionnellement, et les confrontations entre la direction et ceux qui ont été licenciés peuvent devenir assez intenses.
Donc, informer les gens qu’ils sont licenciés lorsqu’ils sont absents du bureau est un moyen d’éviter les situations désordonnées. Mais je pense toujours que c’est une chose vraiment cruelle à faire.
Il y a si peu de loyauté dans le monde de l’entreprise aujourd’hui. Vous pouvez consacrer votre cœur et votre âme à une entreprise pendant des décennies, puis un jour, un redresseur de budget arrive et décide soudainement que vous êtes devenu consommable.
Nous avons vu énormément de licenciements ces derniers mois, et bien d’autres sont en route.
Et à ce stade, 72% de tous les Américains pensent que l’économie se détériore…
Une nouvelle enquête montre que 83% des adultes américains considèrent les conditions économiques actuelles comme « seulement passables » ou « mauvaises », a rapporté « Gallup ». De plus, 72 % pensent que les conditions économiques s’aggravent.
Malheureusement, ce que la plupart des gens ne réalisent pas, c’est que ce que nous avons traversé jusqu’à présent n’est que la pointe de l’iceberg.
Toutes les bulles ont commencé à éclater et tout notre système commence à trembler violemment.
Je vous encourage donc à vous accrocher, car nous avons un parcours très cahoteux devant nous.
Source: theeconomicollapseblog
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