La situation au Proche-Orient peut devenir très grave économiquement sans que pour autant elle devienne totalement dramatique avec un engagement militaire direct des différentes grandes puissances.
Si le conflit dégénère en une guerre ne serait-ce que longue, les pays arabes à défaut de se lancer dans une guerre régionale pourraient évidemment réagir avec l’arme du pétrole.
Le scénario le plus probable est donc celui d’un embargo sur les exportations de pétrole décrété par les pays membres de l’OPEP.
Simultanément l’Iran peut fermer le détroit d’Ormuz militairement.
Dans un tel contexte les prix du pétrole pourraient parfaitement atteindre les 300 dollars le baril ce qui serait un choc économique majeur.
Pourquoi un tel niveau devient-il envisageable ?
Parce que l’Occident s’est privé du gaz et du pétrole russe bon marché.
L’Europe serait à ce moment terrassée par une véritable crise énergétique en raison d’une pénurie d’énergie globale et systémique.
La flambée des prix de l’énergie relance l’inflation… et en Europe notamment impose des rationnements très durs.
Il faut bien comprendre que même si (et c’est vraiment à espérer) le monde n’expérimente pas La 3ème Guerre mondiale, ce qui se passe au Proche-Orient est un évènement majeur aux conséquences économiques considérables.
C’est pour cette raison que vous devez vous préparer et rapidement.
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latinPour m’écrire [email protected]Pour écrire à ma femme [email protected]Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
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