L’histoire a tendance à se répéter. Dans les années 1920, avant le krach boursier de 1929, une vague de protectionnisme s’était emparée des économies mondiales. La loi Smoot-Hawley, votée aux États-Unis en 1930, avait fortement augmenté les droits de douane sur de nombreux produits, entraînant des représailles commerciales et contribuant à aggraver la Grande Dépression. Aujourd’hui, avec la politique protectionniste de Donald Trump, qui a relancé une guerre commerciale avec des hausses tarifaires contre la Chine et l’Europe, le monde se trouve-t-il à l’aube d’un krach encore plus violent ?
Un retour du protectionnisme aux conséquences dévastatrices
Depuis son arrivée au pouvoir en 2016, Donald Trump a appliqué une politique de hausse des droits de douane, notamment envers la Chine. Cette stratégie, censée protéger l’industrie américaine, a en réalité déclenché une série de représailles qui ont pesé sur les échanges internationaux. En 2024, la montée des tensions avec la Chine et l’Europe s’est traduite par une nouvelle vague de taxes, visant des secteurs stratégiques tels que l’électronique, l’automobile et les matières premières.
Le consommateur français et européen, déjà fragilisé par l’inflation, subit directement ces hausses tarifaires. Le renchérissement des importations en provenance des États-Unis ou de Chine se traduit par une augmentation des prix à la consommation, affaiblissant encore davantage le pouvoir d’achat. Aux États-Unis, les ménages sont également touchés par la flambée des prix des produits manufacturés, rendant la politique protectionniste de Trump de plus en plus impopulaire. Face à cette montée des prix et à l’incertitude économique, l’achat d’or devient une solution privilégiée pour protéger son pouvoir d’achat.
Un déclencheur d’un krach boursier global ?
Le krach de 1929 avait été provoqué par une bulle spéculative, mais aussi par des tensions économiques et commerciales exacerbées par le protectionnisme. Aujourd’hui, un nouveau krach pourrait émerger, non seulement à cause de la guerre commerciale, mais aussi à cause de l’explosion des dettes souveraines.
Les États-Unis, l’Europe et la Chine affichent des niveaux d’endettement jamais atteints dans l’histoire moderne. La dette publique américaine dépasse les 34 000 milliards de dollars, tandis que la France et l’Italie voient leurs ratios d’endettement dépasser 110 % du PIB. Une augmentation des taux d’intérêt pour juguler l’inflation pourrait déclencher une crise obligataire, mettant en péril la stabilité financière mondiale. Dans un tel contexte, l’or joue un rôle clé pour se prémunir contre les crises financières.
Si un krach devait survenir, il pourrait être bien plus violent que celui de 1929, car la finance mondiale repose aujourd’hui sur des leviers massifs, des marchés dérivés complexes et une interconnexion extrême entre les banques et les institutions financières. Une déstabilisation des marchés obligataires, combinée à la baisse de la consommation causée par la guerre commerciale, pourrait provoquer une récession d’une ampleur inédite. Les investisseurs avisés se tournent déjà vers l’or et l’argent physique comme valeurs refuges.
L’or, ultime refuge dans la tempête ?
Face à ces incertitudes, de nombreux investisseurs se tournent vers l’or et l’argent, des actifs refuges par excellence. En cas de panique boursière, la demande pour les métaux précieux pourrait exploser, propulsant leur prix à des niveaux records. Il est donc crucial d’anticiper ces mouvements et de sécuriser une partie de son patrimoine avec des placements en or physique et en argent.
Conclusion : un scénario catastrophe à anticiper
La montée du protectionnisme, conjuguée à une dette mondiale insoutenable, constitue un cocktail explosif pour les marchés financiers. Si l’histoire nous enseigne quelque chose, c’est que ces tensions économiques ont souvent débouché sur des crises majeures. Un krach financier d’une ampleur inédite est-il en préparation ? Seul l’avenir nous le dira, mais mieux vaut être préparé dès aujourd’hui en sécurisant une partie de son patrimoine avec de l’or.