Une consommation effrénée financée à crédit
Ray Dalio tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Les États-Unis consomment plus qu’ils ne produisent. Leur rôle de plus grand importateur mondial repose sur un endettement sans limite. Face à cette dérive, diversifier son patrimoine avec de l’or reste une solution défensive pertinente.
Une montagne de dette sans fin
Pour financer ce déséquilibre, les États-Unis émettent massivement des titres de dette. Cela alimente temporairement leur modèle, mais creuse un gouffre structurel. Selon le Trésor américain, la dette dépasse désormais les 34 000 milliards de dollars. Dans un tel contexte, l’or offre une réserve de valeur tangible, indépendante des marchés financiers.
Dalio: the United States' role as the world's biggest consumer of manufactured goods and greatest producer of debt assets to finance its over-consumption is unsustainablehttps://t.co/9FwYm5mN3y
— Jan Nieuwenhuijs (@JanGold_) April 29, 2025
Un système de plus en plus fragilisé
La confiance dans le dollar s’érode. Des puissances émergentes comme la Chine ou la Russie réduisent leurs réserves en bons du Trésor. Les BRICS envisagent même une alternative au billet vert. Cela renforce l’intérêt d’un actif universellement reconnu comme l’or physique.
La fin d’un cycle hégémonique ?
Historiquement, les grandes puissances chutent lorsque leurs dettes dépassent la croissance. C’est le schéma que Ray Dalio identifie aujourd’hui. Il rappelle que l’endettement excessif est souvent le prélude aux crises systémiques. Prévoir l’instabilité, c’est déjà s’en protéger. L’or joue ce rôle depuis des siècles.
La hausse des taux ne résout rien
Pour contenir l’inflation, la Fed relève les taux. Mais cela renchérit aussi le coût de la dette. Un dilemme s’impose : maîtriser l’inflation ou éviter une explosion des déficits ? Aucune solution ne semble durable. Dans ce brouillard monétaire, posséder de l’or, c’est sécuriser l’essentiel.
Conclusion : anticiper plutôt que subir
Ray Dalio ne parle pas de hasard. Il décrit un modèle à bout de souffle. La surconsommation financée par la dette ne peut durer éternellement. Investir dans l’or, c’est choisir une ancre de stabilité face à une mer de dettes.