Reprise des négociations ou pause stratégique ?
La Chine a récemment proposé une relance des discussions commerciales avec les États-Unis. Officiellement, ce geste diplomatique semble vouloir apaiser les tensions. Pourtant, il masque surtout une volonté de voir levés les droits de douane américains, lourds pour l’économie chinoise. Le climat reste tendu, et une véritable paix commerciale paraît peu probable à court terme.
Dans cette incertitude, sécuriser une partie de son capital avec de l’or physique apparaît comme une mesure de précaution évidente.
Une comparaison historique trompeuse
Certains experts évoquent le précédent japonais des années 80, où les États-Unis avaient imposé des restrictions à Tokyo pour protéger leur industrie automobile. Mais cette analogie atteint vite ses limites. La Chine d’aujourd’hui n’a rien à voir avec le Japon d’hier.
Elle domine de nombreux secteurs stratégiques : semi-conducteurs, véhicules électriques, énergies renouvelables. Elle maîtrise aussi des pans entiers des chaînes d’approvisionnement mondiales.
Dans un contexte aussi déséquilibré, l’or conserve toute sa légitimité comme actif refuge, loin des risques liés aux puissances en conflit.
Des entreprises chinoises en pleine offensive
Malgré la pression américaine, des groupes comme Huawei, BYD ou CATL continuent leur progression. Le ralentissement économique aux États-Unis – croissance faible, hausse du chômage – ne fait qu’accentuer l’impact des concurrents chinois.
Tandis qu’Apple ou Tesla voient leurs parts de marché menacées, Pékin impose ses champions technologiques à l’international.
Dans cette guerre économique silencieuse, protéger son épargne grâce à l’or devient un acte de bon sens.
Les marchés réagissent… mais pour combien de temps ?
Le NASDAQ a récemment rebondi, soutenu par les résultats de Microsoft et Meta. Toutefois, cette embellie masque une fragilité structurelle. Les indicateurs macroéconomiques restent préoccupants : dette croissante, tensions sur le crédit, baisse du pouvoir d’achat.
Dans cet environnement instable, l’or joue un rôle d’ancrage et de stabilité pour les portefeuilles les plus exposés.
Conclusion : stratégie ou naïveté ?
Face à la complexité du moment, une gestion passive des actifs devient risquée. Il ne suffit plus d’attendre la reprise. Il faut anticiper les secousses à venir. Diversifier intelligemment est devenu indispensable.
Et dans toute stratégie prudente, inclure une part significative d’or peut faire toute la différence entre perte de valeur et protection du patrimoine.
