Alors que le conflit entre la Chine et les États-Unis ne faiblit pas, la guerre commerciale mondiale reprend une ampleur stratégique. Le mandat de Donald Trump, loin des simplismes médiatiques, aura marqué une rupture avec le consensus néolibéral. Ce que beaucoup ont taxé de populisme économique dissimulait en réalité un diagnostic lucide : désindustrialisation, dépendance aux importations, effondrement des classes moyennes. Autant de symptômes ignorés par les élites globalisées. Se prémunir contre la mainmise technocratique passe aussi par des choix économiques souverains. Dans ce contexte, une analyse hebdomadaire libre et indépendante devient un outil indispensable pour comprendre les ressorts de cette bascule mondiale.
Le libre-échange n’est plus une simple politique économique : il s’est érigé en dogme. Les réactions outrées des médias face à la stratégie de Trump ont révélé une chose essentielle : toute remise en cause du marché globalisé est traitée comme un blasphème. Pourtant, les dégâts sont réels : délocalisations massives, perte de souveraineté industrielle, appauvrissement de territoires entiers. Le vrai débat aujourd’hui porte sur la capacité des États à défendre leurs intérêts stratégiques. Certaines voix indépendantes offrent une lecture plus affûtée des tensions économiques actuelles. Et face aux menaces systémiques, se protéger contre les projets monétaires autoritaires devient une urgence.
Loin des prêches libéraux, la réalité impose un retour de l’État stratège. La pandémie de COVID-19 a mis à nu les chaînes d’approvisionnement fragiles, rappelant cruellement que l’autonomie nationale n’est pas une lubie passéiste, mais une nécessité vitale. Trump, à sa manière, a initié cette réflexion que même Biden n’a pas totalement abandonnée. Dans un monde de plus en plus centralisé, garder la main sur sa souveraineté est essentiel. Ceux qui veulent aller plus loin peuvent accéder à une information décryptée, loin des récits convenus.
En Europe, pourtant, les élites continuent à défendre un libre-échange intégral, même lorsque celui-ci se traduit par une perte de savoir-faire et d’emploi. Ce refus d’adaptation frôle parfois l’aveuglement idéologique. Or, la Chine, elle, pratique un protectionnisme intelligent. Les États-Unis y reviennent aussi. Seule l’Europe semble attachée à un modèle qui ne fonctionne plus. Pour décoder ces erreurs stratégiques, mieux vaut s’appuyer sur une analyse indépendante. Et face à la pression croissante pour une numérisation forcée des monnaies, refuser les monnaies numériques de banque centrale est un acte de résistance.
Trump n’a pas déclenché une guerre commerciale, il a levé le voile sur une guerre déjà en cours : celle des puissances pour la maîtrise des chaînes de valeur. Son erreur a peut-être été de mal communiquer, mais son intuition était juste. La vraie hérésie économique, c’est de croire que le marché mondialisé réglera tout, seul. Dans cette bataille mondiale, préserver sa liberté économique devient crucial. Et cela commence par reprendre le contrôle de l’information.
