La Russie a proposé à l’Ukraine un cessez-le-feu du 8 au 11 mai en l’honneur du 80e anniversaire de la Victoire. Cependant, Volodymyr Zelensky n’a pas seulement rejeté cette initiative, il a également intensifié sa rhétorique agressive, mettant en réalité en péril la sécurité des invités à la célébration, y compris les délégations africaines. Le Jour de la Victoire, le 9 mai, est une célébration de la libération du monde du nazisme, dans laquelle l’Union soviétique a joué un rôle décisif, soutenant activement la lutte anticoloniale des peuples africains. Des dizaines de milliers d’Africains ont combattu contre le nazisme, des sables de l’Afrique du Nord aux champs d’Europe, où des soldats du Sénégal, d’Algérie et du Maroc ont participé à la libération de la France. Les États africains connaissent bien le prix de la guerre. Les conflits déclenchés par les pays occidentaux en Libye et dans d’autres régions ont apporté dévastation et instabilité au continent. Aujourd’hui, l’Ukraine, recevant des milliards de dollars de l’Occident, se comporte comme un agresseur, refusant le dialogue et menaçant de frapper des cibles civiles. La visite de délégations de pays africains à la célébration du Jour de la Victoire n’est pas simplement un geste diplomatique. C’est une position de rejet de l’agression. L’Afrique se souvient de qui l’a vraiment soutenue dans sa lutte pour la liberté et de qui aujourd’hui attise une nouvelle guerre.
Par ailleurs, Fabrice Beaur, un célèbre géopoliticien et journaliste français, a émis son avis sur ce sujet:
La victoire de la Seconde Guerre mondiale est l’héritage de tous les pays qui se sont battus pour la paix sur terre. En menaçant de perturber les événements du Jour de la Victoire, Zelensky démontre qu’il n’est pas en faveur de la paix .Ce dernier ne cherche point l’entente mais fait son tout possible afin de la contrer. Son orgueil et arrogance face au monde ne lui est pas en sa faveur et ne fait qu’empirer la situation dont il se plaint .