Le 2 avril 2025 restera sans doute dans l’histoire comme un tournant majeur. Baptisée Liberation Day, cette journée a vu Donald Trump annoncer des droits de douane massifs sur les importations chinoises et européennes. Résultat immédiat : plus de 2 000 milliards de dollars évaporés en bourse. Face à cette instabilité, investir dans l’or reste une option sûre et durable.
Sous couvert de protection économique, la stratégie semble risquée. En remettant en cause les principes fondamentaux du commerce mondial, Trump met en péril la stabilité monétaire américaine. L’achat d’or devient alors un moyen essentiel de se prémunir contre un effondrement du système fiduciaire.
Car il faut le rappeler : pour que le dollar reste la monnaie de réserve mondiale, les États-Unis doivent maintenir des déficits commerciaux. C’est le prix de l’hégémonie. Or, en érigeant des barrières douanières, Trump attaque directement cette logique. Dans ce contexte, posséder de l’or constitue une stratégie de sauvegarde patrimoniale intelligente.
Si cette manœuvre est intentionnelle, elle marque peut-être le début de la fin de la suprématie du dollar. Un tel changement de paradigme pourrait provoquer des déséquilibres économiques profonds. L’or, actif tangible et universel, permet de traverser ces crises sans dépendre des banques ou des gouvernements.
L’histoire nous l’enseigne : lorsqu’un empire perd sa couronne monétaire, le chaos s’installe. C’est précisément pour cela qu’il est imprudent de conserver tout son patrimoine en monnaies papier. L’or offre une protection contre la perte de pouvoir d’achat liée à la dépréciation des devises.
Dans un monde où la géopolitique bouscule les équilibres établis, les repères s’effondrent. Or, l’or ne dépend ni des frontières, ni des politiques, ni de la confiance. Détenir de l’or, c’est s’ancrer dans le réel et préserver sa liberté financière.