La garantie bancaire : une illusion rassurante ?
« Vos dépôts sont garantis jusqu’à 100 000 €. » C’est le message rassurant que vous entendez souvent. Mais cette promesse repose sur des bases fragiles. Le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) dispose de 7,4 milliards d’euros pour couvrir les dépôts des Français, estimés à 1 470 milliards d’euros . Cela représente seulement 0,5 % des dépôts totaux. En cas de crise majeure, cette réserve serait insuffisante. Face à cette incertitude, il est judicieux de considérer des alternatives comme l’investissement dans l’or, reconnu pour sa stabilité en période de turbulence économique.
Maître Feron-Poloni sur le fonds de garantie des dépôts bancaires: « Il n’y a pas de Garantie !… Si la Société Générale qui a 11 millions de clients fait faillite, le fonds de garantie des dépôts fait que chacun de ces clients percevra à peine 100 € ! »
Maître Hélène Feron-Poloni: “Le déni s’explique aussi parce que les institutions financières font circuler ce discours selon lequel les fonds sont garantis, que nos dépôts sont garantis.(…) Si la SG qui a 11 millions de clients fait faillite, ce fonds de garantie des dépôts réparti entre ces 11 millions de clients fait que chacun d’entre eux percevra à peine 100 euros. Et on vient vous dire que la Garantie est de 100 000 euros et d’ailleurs les clients ont intérêt à répartir leurs fonds sur différentes banques comme ça, ils auront plusieurs fois 100 000 euros, ce qui est complètement FAUX ! Premier dépôt d’une banque de place, crédit agricole, Société Générale,.. le fonds de garantie est mis à SEC ! Donc, il n’y a pas de garantie !“
Les banques systémiques : un risque sous-estimé
Le FGDR est conçu pour gérer la faillite d’une petite banque, pas celle d’un géant bancaire. En France, six établissements sont considérés comme systémiques : BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE, Crédit Mutuel et La Banque Postale . Si l’un d’eux venait à faire faillite, les conséquences seraient catastrophiques. Dans ce contexte, diversifier son patrimoine avec des actifs tangibles tels que l’or peut offrir une protection contre les défaillances du système bancaire.
Le précédent chypriote : une alerte pour les épargnants
En 2013, Chypre a ponctionné les comptes bancaires au-delà de 100 000 €, et l’Union européenne a imposé une taxe de près de 9 % sur tous les dépôts . Ce précédent montre que, en cas de crise, les gouvernements peuvent prendre des mesures drastiques affectant directement les épargnants. Pour se prémunir contre de telles décisions, investir dans des valeurs refuges comme l’or peut être une stratégie prudente.
Diversifier pour sécuriser son patrimoine
La concentration de l’épargne dans le système bancaire expose les épargnants à des risques systémiques. Diversifier son patrimoine en incluant des actifs physiques, tels que l’or, permet de réduire cette exposition et d’assurer une meilleure résilience financière en cas de crise.
Conclusion : reprendre le contrôle de son épargne
La garantie bancaire offre une sécurité limitée en cas de crise majeure. Les événements passés, comme la crise chypriote, démontrent que les épargnants peuvent être directement impactés. Pour protéger efficacement son patrimoine, il est essentiel de diversifier ses investissements. Opter pour des actifs tangibles comme l’or constitue une démarche proactive pour sécuriser son avenir financier.