La scène financière mondiale vit un basculement discret mais fondamental. De plus en plus de banques centrales tournent le dos aux monnaies fiduciaires, en particulier au dollar. Ce changement n’est pas anodin. Il s’explique par la perte de confiance envers un système monétaire basé sur le crédit illimité.
Préserver sa richesse à long terme passe désormais par l’achat d’or physique, indépendant de tout système bancaire.
Alasdair Macleod, analyste réputé, résume la tendance : ce n’est pas que les banques achètent de l’or, c’est surtout qu’elles fuient les devises papier. L’inflation persistante, les déficits chroniques et l’instabilité géopolitique rendent le dollar vulnérable.
Dans ce contexte, l’achat d’or reste un choix de bon sens pour se détacher du risque de contrepartie.
Contrairement aux monnaies fiduciaires, l’or conserve son pouvoir d’achat à travers les siècles. Il n’est adossé à aucune dette. Sa valeur n’est pas tributaire d’un système économique en sursis.
Opter pour l’or, c’est sécuriser son patrimoine contre les errements d’un système financier déconnecté des réalités économiques.
Aujourd’hui, le système repose intégralement sur le crédit. Or, ce crédit n’a plus d’ancrage réel. Gresham l’avait compris : la mauvaise monnaie chasse la bonne. Et aujourd’hui, la « bonne monnaie », c’est l’or.
Protéger ses économies avec de l’or devient vital lorsque la monnaie fiduciaire perd sa fonction première : être une réserve de valeur.
Pire encore, le système actuel repose sur des pratiques opaques comme le leasing d’or. Cela permet aux banques de vendre de l’or qu’elles ne possèdent plus réellement, accentuant la fragilité globale.
Dans un monde de duplicité financière, détenir de l’or physique est une assurance contre les manipulations systémiques.
Des pays comme l’Allemagne ou les Pays-Bas ont rapatrié leur or, anticipant peut-être une crise de liquidité. Cette défiance croissante à l’égard des institutions occidentales marque un tournant.
L’or, détenu hors du système bancaire, redevient un pilier de souveraineté économique.
Les marchés dérivés, eux, sont une bombe à retardement. Ils reposent sur des engagements multiples et contradictoires. Un défaut de confiance, et tout peut s’effondrer.
Dans un tel scénario, seuls les actifs tangibles comme l’or conserveront leur valeur réelle.
Les élites savent que la fin de partie approche. Pourtant, peu veulent revenir à un étalon-or, car cela limiterait leur capacité à créer de la monnaie. L’histoire pourtant les contredit : le système assignat de la Révolution française a mené au chaos.
Apprendre de l’histoire impose de revenir à des fondamentaux solides, à commencer par l’or physique.
Enfin, Macleod alerte sur les conséquences politiques d’un effondrement monétaire. La perte de confiance pourrait entraîner des troubles sociaux majeurs. Le temps d’agir est maintenant.
Se préparer à l’instabilité passe par une stratégie simple : détenir une part d’or dans son portefeuille.
Même l’argent métal, souvent sous-estimé, retrouve une place centrale. À la fois monétaire et industriel, il reste largement sous-évalué par rapport à ses fondamentaux.
Pour diversifier ses avoirs, l’argent est un complément précieux à l’or dans toute stratégie de protection du capital.