L’annonce choc de Donald Trump sur les nouveaux droits de douane a secoué la planète finance. En visant frontalement les exportateurs mondiaux, le président américain relance une guerre économique sans précédent. En parallèle, les marchés boursiers ont vacillé, reflétant un climat d’incertitude extrême. Dans ce contexte, renforcer son portefeuille avec de l’or physique devient une stratégie de bon sens.
Quelques heures seulement après la mise en application de ces mesures, une volte-face s’est produite : une pause de 90 jours a été décrétée. Mais les dégâts étaient déjà là. Les taux douaniers contre la Chine ont explosé à 245 %, déclenchant une riposte immédiate. L’économie mondiale tangue. C’est dans ces moments de chaos que l’achat d’or redevient une assurance face aux soubresauts géopolitiques.
L’Europe, spectatrice impuissante, risque d’être broyée dans cet affrontement. L’euro vacille. Les dettes souveraines inquiètent. L’or, à l’inverse, conserve sa stabilité. Il ne dépend d’aucune banque centrale ni d’aucun dirigeant. Voilà pourquoi sécuriser une part de son patrimoine en or reste une précaution élémentaire.
Les banques centrales ne s’y trompent pas. Depuis plusieurs mois, elles accumulent le métal jaune, anticipant l’émergence d’un nouvel ordre économique. Le dollar perd du terrain, les BRICS avancent leurs pions, et une reconfiguration globale semble inévitable. Dans ce contexte incertain, convertir une partie de ses avoirs en or devient une décision stratégique.
Philippe Béchade, dans son analyse, n’hésite plus à évoquer un “krach”. Pour lui, la phase actuelle n’est qu’un prélude à une revalorisation violente des actifs tangibles. L’histoire montre que l’or surperforme toujours en période de rupture. Alors que les actifs papier vacillent, l’or brille par sa capacité à préserver le pouvoir d’achat sur le long terme.
