L’effondrement silencieux de l’économie américaine est en marche. Les marchés semblent encore calmes, mais les signaux de déstabilisation s’accumulent. Surtout, les investisseurs étrangers vendent à grande vitesse leurs actifs libellés en dollars. Dans ce climat instable, protéger son capital avec de l’or physique devient une priorité absolue.
La dette publique américaine a dépassé les 34 000 milliards de dollars. Un seuil vertigineux, auquel s’ajoutent des déficits jumeaux — budgétaire et commercial — de plus en plus ingérables. Face à cette situation, l’or reste l’un des rares actifs non corrélés aux décisions erratiques des banques centrales.
Autre facteur d’alerte : la Réserve fédérale est coincée. D’un côté, elle ne peut pas relever davantage ses taux sans briser l’économie. De l’autre, elle ne peut pas les baisser sans relancer l’inflation. Dans les deux cas, la détention d’or physique apparaît comme un choix judicieux pour se prémunir contre la perte de valeur monétaire.
La dédollarisation mondiale s’accélère. Les BRICS, la Chine, ou encore l’Arabie saoudite multiplient les échanges commerciaux sans passer par le dollar. Ce basculement historique affecte directement la demande pour les bons du Trésor américains. Par conséquent, placer une partie de son patrimoine dans l’or devient un réflexe de bon sens.
Enfin, l’économie réelle américaine s’essouffle. Hausse des faillites d’entreprises, licenciements massifs dans la tech, tensions sur les crédits immobiliers… Tous ces signes convergent vers un ralentissement brutal. Dès lors, sécuriser son épargne dans un actif tangible comme l’or constitue une réponse pragmatique.