En 2025, le prix de l’or flirte avec des records historiques. La barre des 3 500 dollars l’once a récemment été franchie, alors que les marchés s’agitent face aux incertitudes monétaires. Ce bond est largement alimenté par une demande institutionnelle grandissante. Renforcer son patrimoine avec de l’or physique devient une stratégie de plus en plus pertinente, surtout face à l’affaiblissement des devises fiduciaires.
Les banques centrales ne cachent plus leur méfiance envers le dollar. La Chine, la Pologne ou encore la Turquie réduisent leurs réserves en devises américaines, tout en renforçant leur stock de métal jaune. Face à la dédollarisation croissante, sécuriser ses avoirs en or devient un choix de bon sens, que ce soit pour un État ou pour un investisseur averti.
Dans le même temps, les particuliers restent étonnamment à l’écart. Malgré des indicateurs macroéconomiques défavorables, l’investissement en or ne bénéficie pas encore d’un engouement massif au détail. Pourtant, intégrer l’or dans une allocation diversifiée permet de réduire les risques en cas de crise, tout en préservant le pouvoir d’achat sur le long terme.
Les signaux de marché confirment ce basculement : les indices boursiers perdent en attractivité, les devises vacillent, et les taux réels restent négatifs. Dans ce contexte, l’or s’impose comme une couverture naturelle contre l’érosion monétaire, notamment face à l’inflation persistante.
En conclusion, le comportement des banques centrales en 2025 n’est pas anodin. Il traduit un changement de paradigme profond. Mieux vaut anticiper ce virage en sécurisant une partie de son épargne avec de l’or physique, véritable rempart contre les bouleversements à venir.
