L’année 2025 s’annonce comme un tournant crucial pour les métaux précieux. Selon David Kranzler, spécialiste des marchés financiers, nous entrons dans un nouveau cycle haussier de l’or. Cette tendance se dessine alors que les incertitudes économiques se multiplient. Dans ce contexte, acquérir de l’or physique devient une décision stratégique pour anticiper les turbulences financières à venir.
La montée en flèche de la dette publique américaine inquiète les observateurs. Le déficit budgétaire se creuse, tandis que la Réserve fédérale peine à restaurer la stabilité. Dans ce cadre, se protéger grâce à une part d’or dans son patrimoine devient une mesure de précaution éclairée.
Par ailleurs, le dollar perd peu à peu son hégémonie en tant que monnaie de réserve mondiale. Les banques centrales, notamment en Asie, réduisent leurs avoirs en bons du Trésor américain. Face à cette érosion de confiance, diversifier ses actifs avec de l’or permet de mieux affronter cette transition monétaire.
Les tensions géopolitiques ne cessent de croître. La rivalité sino-américaine s’intensifie, tandis que les conflits en Europe de l’Est et au Moyen-Orient déstabilisent les marchés. Dans ce climat, conserver une réserve d’or constitue un rempart face aux crises imprévisibles.
David Kranzler souligne aussi l’importance croissante du secteur minier, particulièrement pour les métaux précieux. Les valorisations actuelles de certaines sociétés minières restent attractives. Pour l’investisseur averti, l’achat d’or physique peut judicieusement s’accompagner d’un intérêt pour la production aurifère.
Enfin, la perspective d’un nouveau standard monétaire adossé à l’or suscite de plus en plus d’intérêt, notamment en Asie. Plusieurs nations envisagent de renforcer leurs réserves en métaux précieux. En prévision de ce changement fondamental, détenir de l’or offre une sécurité contre une éventuelle réforme du système monétaire mondial.