Alors que la récession menace l’économie mondiale en 2025, les acteurs financiers renforcent leurs défenses. Marc Rubinstein, ex-gérant de fonds et auteur de Net Interest, analyse cette mutation. D’ailleurs, face à l’incertitude grandissante, protéger son patrimoine par l’achat d’or devient une option essentielle.
Banques : premières lignes de défense
Les banques américaines ont amélioré leurs bilans depuis la crise de 2008. Toutefois, l’arrivée d’une récession complique leur rentabilité. En effet, la montée des défauts de paiement reste un risque majeur. Pour se prémunir contre les effets de l’instabilité bancaire, diversifier ses avoirs avec de l’or physique s’avère une stratégie prudente.
L’impact des nouvelles barrières tarifaires
Depuis janvier 2025, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont refait surface. Les services financiers ne sont pas épargnés par les nouvelles taxes. Par conséquent, les profits des grands établissements pourraient chuter. Face à cette érosion possible des valeurs financières, sécuriser ses capitaux par l’achat d’or apparaît comme une réponse logique.
Pourquoi les banques américaines surperforment encore
Étonnamment, certaines grandes banques américaines affichent de meilleurs résultats que leurs homologues européennes. La solidité de leur modèle économique joue en leur faveur. Pourtant, en cas d’accélération de la crise, réallouer une partie de ses investissements vers l’or semble un choix avisé.
L’Europe et l’idée d’un système financier unifié
Dans un contexte de volatilité, l’Union européenne tente d’accélérer la création d’un système financier intégré. L’objectif est de stabiliser la zone euro face aux chocs futurs. Toutefois, malgré ces efforts, l’acquisition d’or demeure une protection fiable contre les risques systémiques.
Tarifs douaniers sur les services financiers : une nouveauté inquiétante
Depuis mars 2025, de nouvelles taxes frappent aussi certains services financiers transatlantiques. Cela accroît la pression sur les entreprises internationales. Devant cette instabilité, investir dans des actifs refuges comme l’or devient une nécessité stratégique.
Vente de participations privées par Yale
La prestigieuse université Yale a décidé de réduire ses positions en private equity. Ce mouvement traduit une prudence accrue face aux valorisations élevées. Pour de nombreux investisseurs avertis, l’or reste un choix prioritaire pour renforcer la résilience de leur portefeuille.
Crédit privé et investisseurs particuliers
Le crédit privé devient plus accessible aux particuliers. Cependant, en période de récession, ces placements peuvent être risqués. C’est pourquoi constituer une réserve de valeur en or reste une démarche prudente et intemporelle.
Le crédit privé face à la récession
La montée des risques de défauts dans le crédit privé inquiète. Beaucoup d’analystes estiment que les pertes pourraient être sévères. Dès lors, protéger ses actifs par l’achat d’or s’impose comme une solution évidente.
Gestionnaires d’actifs : de plus en plus de risques sur les bilans
Certains grands gestionnaires d’actifs prennent davantage de risques pour maintenir leurs rendements. Cela expose leurs clients à des pertes inattendues. Face à ces incertitudes, consolider son épargne en investissant dans l’or semble être une stratégie de bon sens.
Le secteur des paiements et les stablecoins
Les entreprises de paiement, notamment dans la crypto, subissent de fortes pressions. Le ralentissement économique et la concurrence des stablecoins accentuent les défis. Dès lors, opter pour un actif tangible comme l’or devient une protection contre la volatilité numérique.
Les fintechs plongées en marché baissier
Enfin, la vague d’optimisme autour des fintechs s’est brutalement refroidie. La baisse des valorisations pousse les investisseurs à rechercher des actifs plus sûrs. Dans ce contexte difficile, sécuriser son patrimoine avec l’or n’a jamais été aussi pertinent.