20.1 C
Paris
vendredi 13 juin 2025 - 07:53

Les BRICS accélèrent la dédollarisation : vers une monnaie commune en 2026 ?

A LA UNE

Ce que nos dirigeants vous cachent : découvrez-le en Cliquant ci-dessous ! 🔥

LES DERNIÈRES VIDÉOS

L’initiative des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) visant à réduire leur dépendance au dollar américain semble franchir une nouvelle étape. Lors de récentes réunions ministérielles, les membres du groupe ont abordé plus concrètement l’idée d’une monnaie commune destinée aux échanges inter-BRICS. 

Cette perspective, suggérée pour 2026, s’inscrit dans un contexte de réajustement des équilibres monétaires mondiaux, marqué par une volonté croissante de s’affranchir de l’influence du dollar sur les transactions internationales.

Parallèlement à cette évolution géopolitique, de nombreux secteurs observent une transformation similaire en matière de contrôle monétaire, notamment dans le domaine numérique. Le développement des technologies blockchain dans les plateformes financières et de divertissement offre un exemple palpable. 

On note par exemple une expansion rapide des jeux d’argent numériques, avec des modèles décentralisés qui échappent souvent au système bancaire traditionnel. Les utilisateurs recherchant des environnements innovants peuvent consulter des options comme un casino en ligne avec bonus sans dépôt, qui s’affranchit également des circuits de paiement conventionnels en intégrant des services cryptographiques. 

Ce type de modèle reflète en partie les motivations des BRICS à repenser les canaux de paiement entre États.

Un projet stratégique face à la domination du dollar

Depuis la fin du système de Bretton Woods, le dollar américain reste la principale monnaie de réserve internationale. Il est utilisé pour plus de 85 % des échanges commerciaux mondiaux, fournissant aux États-Unis un avantage structurel dans leurs relations économiques. 

Pour les BRICS, cette hégémonie constitue un frein à leur autonomie monétaire, sans compter les risques liés aux sanctions extraterritoriales permettant à Washington de restreindre l’accès au système SWIFT ou aux marchés financiers.

La Russie et la Chine, déjà engagées dans des efforts bilatéraux visant à utiliser leurs monnaies nationales dans leurs échanges, ont désigné 2026 comme une échéance possible pour le lancement d’une unité de compte partagée. 

Ce projet, encore en phase d’étude, incorporerait un panier de monnaies des pays membres, et éventuellement des matières premières, telles que l’or et les ressources énergétiques, afin de stabiliser sa valeur.

Le développement de cette monnaie ne viserait pas uniquement les échanges commerciaux au sein des BRICS, mais aussi la création d’une alternative concrète aux mécanismes du FMI et du dollar dans les flux financiers internationaux.

Défis techniques et politiques à surmonter

Malgré les annonces optimistes, plusieurs obstacles techniques, monétaires et politiques persistent. Les économies des BRICS sont très hétérogènes : la Chine représente à elle seule près de 70 % du PIB combiné du groupe, ce qui pourrait susciter des déséquilibres en matière de gouvernance monétaire. Par ailleurs, l’intégration de systèmes bancaires aux niveaux de développement contrastés complique la mise en place d’une monnaie partagée fonctionnelle à court terme.

L’harmonisation des politiques monétaires, la création d’une chambre de compensation régionale et la mise en place de mécanismes de stabilisation en cas de fluctuations économiques internes restent des prérequis complexes. 

Le précédent de l’euro, qui a nécessité plusieurs décennies de préparation et l’adoption de critères de convergence stricts, sert de point de comparaison. Toutefois, la logique des BRICS n’est pas strictement communautaire : elle est davantage fondée sur une interopérabilité fonctionnelle que sur une union économique intégrale.

Une volonté d’élargissement du groupe

La perspective d’une monnaie commune s’inscrit également dans une dynamique plus large d’expansion du groupe. Depuis 2023, plusieurs pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine se sont déclarés intéressés par une adhésion aux BRICS. Certains observateurs y voient un prélude à l’émergence d’un bloc économique sud-sud, appelé à contrebalancer les alliances financières occidentales telles que le G7.

Cette croissance potentielle pourrait renforcer la crédibilité du projet de dédollarisation, en élargissant la base des échanges susceptibles d’être réalisés dans la future monnaie commune. Cependant, cet élargissement soulève également des enjeux d’harmonisation largement similaires à ceux qu’impliquent déjà les cinq membres actuels.

Perspectives financières et implications globales

À moyen terme, la création d’une monnaie des BRICS pourrait avoir des conséquences importantes sur les marchés financiers internationaux. Elle serait perçue comme un signal fort en faveur de la diversification des devises de réserve et du rejet d’une architecture dominée par une seule puissance. 

Elle pourrait également accélérer la régionalisation des échanges, notamment en Asie et en Afrique, et pousser d’autres pays à conclure des accords bilatéraux hors du cadre du dollar.

Toutefois, la réalisation concrète de cet objectif dépendra largement de la capacité des BRICS à coordonner leurs politiques économiques internes, à établir une infrastructure monétaire robuste et à garantir la stabilité de la future unité de compte. 

La surveillance macroéconomique, la transparence des données financières et la confiance des marchés seront essentielles pour assurer la viabilité d’un tel projet dans la durée.

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici


LES PLUS POPULAIRES 🔥