1. Un contexte mondial aux deux extrêmes
La situation actuelle est d’une gravité sans précédent. D’un côté, la menace militaire se précise avec des tensions grandissantes en Europe de l’Est, relançant les craintes de guerre conventionnelle à nos portes. De l’autre, la France est engluée dans une spirale budgétaire incontrôlable. Le FMI, dans ses prévisions d’avril 2025, évoque un déficit public de près de 5,3 % du PIB en 2026, un niveau qui déclenche des alertes sur les marchés financiers. À cette instabilité géopolitique et économique s’ajoute un risque grandissant de krach obligataire. Dans ce climat, l’or devient plus qu’un simple actif refuge : il représente une garantie concrète contre l’effondrement du système monétaire. C’est précisément dans ces périodes d’incertitude que l’intérêt de convertir une part de son épargne en or physique prend tout son sens.
2. Bernard Monot tire la sonnette d’alarme
L’économiste Bernard Monot, ancien député européen et aujourd’hui vice-président du Cercle national des économistes, alerte sur la situation financière française, qu’il qualifie de « prérévolutionnaire ». Selon lui, un effondrement monétaire systémique est désormais un scénario plausible. Il plaide pour un audit complet de la réserve d’or détenue par la Banque de France. Une initiative essentielle pour rétablir la transparence et rassurer les citoyens quant à l’état réel de nos actifs stratégiques. Cet audit devrait également s’accompagner d’un plan de reconstitution des 589 tonnes d’or vendues entre 2004 et 2009, dans un contexte où la monnaie fiduciaire perd chaque jour un peu plus de valeur. En ce sens, tout épargnant soucieux de préserver son capital devrait s’inspirer de cette logique étatique et acquérir de l’or en toute sécurité.
3. Une réserve d’or stratégique inestimable
Avec plus de 2 436 tonnes d’or, la France figure parmi les cinq plus grands détenteurs mondiaux de métal précieux. Ces réserves, stockées pour l’essentiel dans les sous-sols de la Banque de France à Paris, représentent une richesse stratégique inestimable en cas de crise grave. Pourtant, ce trésor est rarement évoqué dans le débat public, alors qu’il pourrait servir de levier décisif dans un contexte de faillite de l’État ou d’exclusion des marchés. En effet, face à une dette publique qui dépasse les 3 200 milliards d’euros, soit plus de 110 % du PIB, la confiance des investisseurs devient volatile. À tout moment, une hausse brutale des taux pourrait asphyxier le financement de l’État. Dans ce contexte, posséder de l’or physique – non corrélé aux marchés – permet de se protéger contre les décisions politiques hasardeuses et l’effondrement de la monnaie. C’est pourquoi il est judicieux de diversifier son épargne avec de l’or tangible.
4. Un krach obligataire se profile-t-il ?
Depuis la fin de la possibilité, pour la Banque de France, de financer directement le Trésor en 1973, l’État dépend entièrement des marchés financiers pour se refinancer. Cette dépendance structurelle est devenue une menace en elle-même. Si les investisseurs venaient à douter de la capacité de la France à maîtriser son déficit ou à relancer sa croissance, les taux d’intérêt exigés pour prêter de l’argent à l’État exploseraient, entraînant un effondrement de la valeur des obligations françaises – autrement dit, un krach obligataire. C’est un scénario d’autant plus plausible que les taux sont déjà sous pression et que les agences de notation ont abaissé leur perspective sur la dette française. Dans un tel environnement, les actifs liquides mais non bancaires comme l’or physique deviennent une assurance vitale. À l’échelle individuelle, il est donc cohérent de protéger son capital en investissant dans de l’or, indépendamment des fluctuations politiques ou monétaires.
5. Audit : transparence et renforcement de la confiance
L’audit de la réserve d’or nationale, proposé par Bernard Monot, viserait à vérifier non seulement la quantité, mais aussi la qualité et la localisation des lingots. Aujourd’hui, une part minoritaire est stockée hors de France, notamment à la Banque d’Angleterre. Répatrier ces réserves et publier des rapports réguliers renforcerait considérablement la confiance publique, à un moment où la crédibilité de l’État est fragile. De nombreux pays, comme l’Allemagne ou la Hongrie, ont déjà procédé à cette réévaluation stratégique de leur or. Pour les particuliers, suivre l’exemple étatique consiste à se doter d’un actif sûr, dont la valeur intrinsèque traverse les siècles. Ainsi, plus que jamais, il devient urgent de constituer sa propre réserve d’or physique, en dehors du système bancaire.
6. Échéance électorale et enjeux stratégiques
Les élections présidentielles de 2027 approchent et vont confronter les Français à des choix fondamentaux sur la souveraineté budgétaire et monétaire du pays. La politique actuelle d’endettement massif devra céder la place à une stratégie fondée sur la stabilité et la résilience. Dans ce contexte, le débat autour de l’or – longtemps marginalisé – reviendra au centre de la scène politique. Il ne s’agit plus seulement de gérer la dette, mais de reconstruire la confiance nationale autour de valeurs tangibles. L’or, métal monétaire par excellence, a toujours servi de socle dans les périodes de reconstruction. Pour les citoyens désireux de prendre de l’avance sur les soubresauts à venir, l’achat d’or physique apparaît comme une évidence stratégique.
Conclusion
L’or de la Banque de France n’est pas un simple vestige du passé : il constitue aujourd’hui l’un des derniers remparts contre l’effondrement du système républicain. Dans un contexte de crise multidimensionnelle – militaire, financière, sociale – la solidité de cette réserve devient cruciale. Mais l’État seul ne peut tout porter. Chaque citoyen peut et doit prendre ses responsabilités en anticipant les chocs à venir. Acquérir de l’or physique aujourd’hui, c’est choisir la résilience, la souveraineté et la lucidité. Plus qu’un investissement, c’est un acte de prévoyance nationale.
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Laissons gérer le FMI : eux ils vont faire ce qu’il faut ! la plèbe souffrira mais de toute les façons , elle souffrira ! l’avantage avec le FMI c’est qu’enfin nos élus aussi souffriront ( le seul réconfort de la situation ! )