Le variant brésilien P1 est bien plus dangereux que le Covid-19 ! Il décime le Brésil comme par vengeance…

Que feriez-vous si un coronavirus beaucoup plus contagieux que le Covid-19 ordinaire et qui rend les personnes infectées encore plus malades, commençait à se propager dans le monde entier ? Eh bien, on nous dit que c’est précisément ce qui se passe actuellement. Techniquement, le P1 est un variant du virus Covid qui a paralysé la planète tout au long de l’année, mais il s’avère être bien plus dangereux. Au cours de la semaine dernière, la propagation du P1 au Brésil a tué des gens à un rythme effarant…

Le mois dernier, le Brésil a dépassé tous les records de décès par jour. La semaine dernière, il y a eu un nouveau record de 12 818 nouveaux décès et plus de 464 000 nouveaux cas, selon les chiffres de l’Université Johns Hopkins – des signes d’une propagation virale dépassant même celle des Etats-Unis, le seul pays au monde plus durement touché par la pandémie en chiffres absolus.

Les hôpitaux de tout le Brésil ne peuvent pas gérer le grand nombre de personnes qui deviennent extrêmement malades.

En fait, certains hôpitaux n’acceptent plus du tout, de nouveaux patients…

Dans l’état de Rio Grande do Sul, les unités de soins intensifs sont tellement surchargées que le plus grand hôpital public traitant les cas de Covid-19 dans la capitale de l’état, Porto Alegre, a déclaré dimanche qu’il avait été contraint de fermer ses portes à de nouveaux patients.

« Le service de soins intensifs Covid de l’hôpital sert déjà à 132% d’occupation », a déclaré la direction de l’hôpital de Porto Alegre das Clinicas dans un communiqué.

Tout au long de cette pandémie, la grande majorité des victimes qui tombaient gravement malades ou mouraient étaient des personnes âgées.

Mais les choses sont bien différentes avec le variant P1. Un grand nombre de jeunes adultes en bonne santé sont hospitalisés, et ce fait a incité le secrétaire à la Santé de Sao Paulo à qualifier le variant P1 de pandémie différente de celle que nous avons connue l’année dernière »…

Le secrétaire à la Santé de Sao Paulo, Jean Gorinchteyn, a déclaré cette semaine aux journalistes que dans de nombreuses unités de soins intensifs de cet état, la moitié des patients avaient maintenant moins de 50 ans. « Je parle de 26, 29 et 30 ans – souvent dans un état très grave », a-t-il dit, exhortant les citoyens à éviter les foules et à rester chez eux. « Nous devons tous comprendre que ce qui se passe actuellement est une pandémie différente de celle que nous avons connue l’année dernière », a déclaré Gorinchteyn.

Nous sommes face à une incroyable tragédie.

Nous devons tous soutenir le Brésil, car en ce moment, ils voient leurs cimetières se remplir comme jamais auparavant…

Alors que l’urgence s’intensifiait cette semaine, les agents de santé de première ligne de Porto Alegre à Recifé, une ville côtière située à 3 000 km plus au nord, ont décrit des scènes de chagrin, de désespoir et d’épuisement alors que les unités de soins intensifs et les cimetières se remplissaient comme jamais auparavant.

« On a l’impression de mettre un pansement sur une blessure par balle », a déclaré Eduarda Santa Rosa Barata, une infectologue de 31 ans qui travaille dans trois unités de soins intensifs de la capitale du nord-est de l’état de Penambuco, toutes aux limites de leurs capacités. « Notre but est désormais de diminuer les dégâts… Vous ouvrez des nouveaux lits et ils se remplissent immédiatement. »

Mais le Brésil ne sera-t-il pas beaucoup mieux un fois que toute la population sera vacciné comme le suggèrent les médias institutionnelles ?
Non !
Tout d’abord, il y a toutes sortes de problèmes très graves avec les vaccins. Si vous n’en avez pas encore entendu parler, je vous recommande fortement de faire des recherches.

Deuxièmement, le variant P1 semble échapper à l’immunité conférée par une infection antérieure au Covid. Consultez les résultats d’une nouvelle étude…

Une nouvelle étude de modélisation menée par des chercheurs au Brésil et au Royaume-Uni suggère que le variant détecté pour la première fois dans la ville du nord de Manaus a, depuis la fin de l’année dernière, connue le variant P1 qui pourrait être jusqu’à 2,2 fois plus transmissible.

L’étude, qui n’a pas encore été évaluée par des pairs ou publiée dans une revue médicale, suggère que même les personnes qui ont déjà eu le coronavirus, pourraient être vulnérables. La même étude a montré que le variant P1 pouvait échapper à l’immunité d’une infection précédente au Covid-19, jusqu’à 61%.

En octobre, une étude a révélé que 76% de la population entière de Manaus, au brésil, avait déjà développé des anticorps Covid.

Mais ensuite le variant P1 est arrivé en décembre et a complètement dévasté Manaus.

Donc, si les anticorps Covid naturels n’offrent pas de protection contre le variant P1, qu’est-ce qui vous fait penser que les vaccins produiront des anticorps qui fourniront une protection contre le variant P1 ?

Bien entendu, le variant P1 ne se propage pas uniquement au Brésil.

Il s’est déjà répandu dans de nombreux autres pays, dont le Royaume-Uni, dont les Etats-Unis, le Canada, la France, l’Allemagne, le Japon, le Mexique, l’Italie et l’Inde.

Ici aux Etats-Unis, il ne cesse d’apparaître dans plusieurs endroits. Par exemple, trois cas confirmés de variant P1 viennent d’être signalés en Arizona…

Les responsables du département des services de santé de l’Arizona affirment qu’un variant de la souche Covid-19 qui se propage à un rythme plus rapide a été détecté en Arizona.

Selon un communiqué publié le 12 mars, l’AZDHS, ainsi que le district des services de santé du comté de Yuma et TGen, ont rapporté que la souche P1 de Covid-19, également connue sous le nom de variant brésilien, a été détecté dans trois échantillons de test de l’état.

Si le variant P1 devient la souche dominante aux Etats-Unis, nous allons avoir un énorme problème entre nos mains.

Mais pour le moment, la plupart des américains sont convaincus que les pires jours de la pandémie sont désormais derrière nous. Jetez un œil aux résultats de cette enquête…

Mais les américains pensent que la tendance à contenir le virus s’améliore, 64% d’entre eux affirment que les efforts portent leurs fruits en ce moment – un pourcentage très élevé depuis que CBS News a commencé à son étude relative à l’épidémie depuis le mois de mars dernier. Et dans les mois à venir, 6 sur 10 s’attendent à ce que l’épidémie s’améliore et seulement 1 sur 10 pense qu’elle va s’aggraver, des perspectives plus positives qui redonne du baume au cœur.

Pouvez-vous imaginer à quel point les gens seront déprimés si le variant P1 commence à se propager comme jamais à travers tout le pays ?

Si nous pouvions à peine gérer le Covid, comment allons-nous pouvoir gérer le variant P1 ?

Et si nous sommes incapables de gérer le variant P1, que se passera-t-il dans le monde entier lorsqu’il y aura une peste bien plus grave qui surviendra ?

Bien sûr, les pandémies ne sont qu’un élément de toutes les catastrophes qui vont finir par s’abattre sur nous.
Nous vivons à une époque extrêmement troublée et ce que nous avons vécu jusqu’à présent n’est que le début.

Source: theeconomiccollapseblog – Voir les précédentes interventions de Michael Snyder

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