Je vous avais prévenu que l’inflation allait s’aggraver. Jeudi, nous avons appris que l’indice des prix à la consommation était supérieur de 7,5 % en janvier à ce qu’il était il y a un an. On nous dit que c’était la lecture la plus élevée depuis février 1982, donc c’est une très mauvaise nouvelle. Mais ce n’est pas tout à fait honnête, car la vérité est que la façon dont le taux d’inflation est calculé a été modifiée plus de deux douzaines de fois depuis 1980. Donc, si nous voulons comparer le taux d’inflation d’aujourd’hui aux chiffres historiques, nous devrions en fait faire une comparaison d’égal à égal.
Heureusement, certains experts se chargent des calculs pour nous. Selon John Williams de shadowstats.com, si l’inflation était toujours calculée comme elle l’était en 1990, le taux d’inflation officiel serait supérieur à 10 % en ce moment. Et si l’inflation était encore calculée comme elle l’était en 1980, le taux d’inflation officiel serait supérieur à 15 % en ce moment.
En d’autres termes, l’utilisation de la même méthodologie que celle utilisée par le gouvernement en 1980 nous donnerait un taux d’inflation officiel qui est plus du double du chiffre officiel qui vient de nous être donné.
Wow.
Beaucoup ont comparé la crise actuelle à l’ère de Jimmy Carter, mais la vérité est que nous dépassons maintenant tout ce dont nous avons été témoins à l’époque.
Sur son compte Twitter, la chroniqueuse du « Washington Post Heather Long » a partagé quelques chiffres précis du rapport sur l’inflation qui montrent où les consommateurs américains sont le plus durement impactés…
Voitures d’occasion 40,5 % a/a
Essence 40 %
Voitures de location 29 %
Gaz utilitaire 24 %
Hôtels 21 %
Meubles 20 %
Bacon 18 %
Steak 17 %
Beurre de cacahuète 15,5 %
Porc 14,5 %
Poisson 13 %
Œufs 13 %
Voitures neuves 12 %
Électrique 11 %
Poulet 10%
Oranges 10%
Je suis particulièrement préoccupé par la hausse des prix de l’énergie.
Selon le Département du travail, les prix de l’énergie ont globalement augmenté de 27 % au cours de l’année écoulée…
Le ministère du Travail a indiqué que les prix de l’essence ont grimpé de 40 % au cours de l’année écoulée, tandis que le gaz naturel a bondi de 22,6 % et l’électricité de 10,7 %. Un gallon d’essence coûte en moyenne 3,47 dollars dans tout le pays jeudi, selon AAA, contre 2,47 dollars il y a un an. En Californie, les prix du gaz sont bien au-dessus de 4 $ le gallon.
Au total, les prix de l’énergie ont grimpé de plus de 27 % au cours des 12 derniers mois.
Beaucoup de gens s’attendent à ce que cette nouvelle crise énergétique ne soit que « temporaire », tout comme l’était la crise énergétique des années 1970.
Mais cette fois, c’est très différent.
Comme je l’ai expliqué précédemment, les réserves d’énergie facilement accessibles s’épuisent régulièrement, ce qui signifie que nous allons devenir de plus en plus dépendants de réserves d’énergie plus coûteuses à extraire.
De plus, les grandes institutions financières sont devenues extrêmement réticentes à financer des projets qui ont quoi que ce soit à voir avec les formes traditionnelles d’énergie. Ils ne veulent pas être perçus comme « contribuant au réchauffement climatique », et ils se concentrent donc plutôt sur le financement de projets d’énergie alternative.
Mais les sources d’énergie alternatives ne produisent pas assez pour répondre à la demande mondiale.
Nous sommes donc maintenant confrontés à une crise majeure, et elle ne va pas disparaître.
En fait, cela ne fera qu’empirer.
Jeudi, Joe Biden a promis de « travailler comme le diable pour faire baisser les prix de l’essence« .
Ah bon ?
Comment compte-t-il faire cela exactement ?
Il a déjà commandé une très grande libération de la réserve stratégique de pétrole en novembre, et cela n’a pas fonctionné.
Et c’était en fait une chose très stupide à faire, parce que nous aurons besoin de ces réserves un jour.
Le coût de la nourriture continue également d’augmenter de manière très significative. Selon CNBC, une façon pour les Américains de faire face à cela est de manger moins de viande et moins de produits laitiers…
La viande et les produits laitiers ont tendance à être les articles les plus chers au supermarché, et surtout ces derniers temps. En réponse, commencez à préparer plus de repas qui ne dépendent pas d’eux comme ingrédient central, a déclaré Brown.
« Utiliser la viande avec parcimonie comme saveur, comme ajouter un peu de bacon à un risotto aux champignons, est plus économique », a-t-elle déclaré. Consommer moins de viande vous aide également à réduire votre empreinte environnementale, a-t-elle ajouté.
L’élite ne veut vraiment pas que nous mangions beaucoup de viande de toute façon, et cela fonctionnerait très bien pour eux.
Bien sûr, Biden se rend compte que les Américains ordinaires sont de plus en plus frustrés, mais il nous assure que « nous allons surmonter ce défi »…
« Sur des prix plus élevés, nous avons utilisé tous les outils à notre disposition, et bien qu’aujourd’hui nous rappelle que les budgets des Américains sont étirés de manière à créer un réel stress à la table de la cuisine, il y a aussi des signes que nous allons nous en sortir, comme un défi », a déclaré Biden dans un communiqué en réponse au rapport.
Malheureusement pour Biden, le peuple américain perd de plus en plus confiance en son leadership.
En fait, CNN vient de faire état de nouveaux numéros d’approbation qui sont absolument lamentables…
« Près de 6 Américains sur 10 désapprouvent la façon dont Joe Biden gère sa présidence, la plupart de ce groupe affirment qu’il n’y a littéralement rien que Biden ait fait depuis son entrée en fonction qu’ils approuvent », a détaillé CNN.
La dernière enquête, réalisée du 10 janvier au 6 février 2022, montre que 58% désapprouvent les performances professionnelles de Biden, contre 41% qui approuvent. Cela reflète une augmentation de sept points du nombre de personnes qui ont désapprouvé la dernière enquête, réalisée en décembre 2021.
Alors, où allons-nous devenir ?
Eh bien, beaucoup s’attendent à ce que la Réserve fédérale augmente bientôt considérablement les taux d’intérêt…
Les chances d’une augmentation de 0,5 point de pourcentage des taux de la Fed en mars sont passées à 44,3% après la publication des données, contre 25% juste avant, selon les données du CME. Les chances d’une sixième augmentation d’un quart de point de pourcentage cette année sont passées à environ 63 %, contre environ 53 % avant la publication.
« Avec un nouveau bond surpris de l’inflation en janvier, les marchés continuent de s’inquiéter d’une Fed agressive », a déclaré Barry Gilbert, stratège en allocation d’actifs chez LPL Financial. « Bien que les choses puissent commencer à s’améliorer à partir d’aujourd’hui, l’inquiétude du marché concernant un éventuel resserrement excessif de la Fed ne disparaîtra pas tant qu’il n’y aura pas de signes clairs que l’inflation est sous contrôle. »
Quand j’ai vu le terme « serrage excessif », j’ai juste eu un petit rire.
Les taux d’intérêt de la Fed ont été poussés au plancher pendant plus d’une décennie, et quelqu’un a en fait le culot de suggérer que la Fed pourrait bientôt s’engager dans un « resserrement excessif » ?
Lorsque la Fed a poussé les taux d’intérêt dans la stratosphère au début des années 1980, c’était un resserrement excessif.
Toutes les hausses de taux que nous verrons en 2022 seront extrêmement modestes en comparaison.
Mais il ne fait aucun doute que toute hausse des taux sera douloureuse pour les marchés financiers. Les faibles taux d’intérêt ont contribué à alimenter la bulle absurde dans laquelle nous nous trouvons en ce moment, et de nombreux investisseurs pourraient interpréter des taux plus élevés comme un signe que la fête est enfin sur le point de se terminer.
Source: theeconomiccollapseblog
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