Vous souvenez-vous de la panique qui a déferlé sur Wall Street en septembre 2008 ? Eh bien, beaucoup de gens croient que cela recommence. Et une fois que la vente commencera à devenir incontrôlable, il sera incroyablement difficile de l’arrêter. Lundi, le « Dow Jones Industrial Average » a chuté de 1 276 points. Il s’agissait de la septième plus forte baisse d’un jour de l’histoire, et sur une base ponctuelle, c’était en fait plus important que tout ce que nous avons vu en 2008. Les investisseurs ont été très déçus par le rapport mensuel sur l’inflation, car c’était comme une preuve que tout ce que la Fed avait fait n’avait pas fonctionné. Il semble inévitable que la Fed continue d’augmenter les taux d’intérêt dans une tentative désespérée de maîtriser l’inflation, et cela a mis Wall Street de mauvaise humeur.
La vente généralisée que nous avons vue mardi était absolument affolante. Le Dow n’a cessé de plonger tout au long de la journée, et le S&P 500 et le Nasdaq ont en fait encore pire que le Dow…
Le « Dow Jones Industrial Average » a glissé de 1 276,37 points, ou 3,94 %, pour clôturer à 31 104,97. Le S&P 500 a chuté de 4,32 % à 3 932,69 et le « Nasdaq Composite » a chuté de 5,16 % pour terminer la journée à 11 633,57.
Seules cinq actions du S&P 500 ont terminé en territoire positif. Les actions technologiques ont été particulièrement impactées, Meta, la société mère de Facebook, a dérapé de 9,4 % et le géant des puces Nvidia a perdu 9,5 %.
Ce fut la pire journée pour les actions depuis les premiers jours de la pandémie.
Mais une mauvaise journée ne fait pas une crise.
Espérons que demain ira mieux.
Lorsque vous comparez le comportement actuel du marché boursier à son comportement juste avant le krach de 2008, les similitudes sont stupéfiantes.
Si vous en doutez, consultez simplement ce tableau.
Il ne faudra certainement pas grand-chose pour déclencher une ruée massive vers les sorties. Si un mauvais chiffre d’inflation peut provoquer ce genre de bousculade dont nous avons été témoins mardi, que se passerait-il si nous recevions de très mauvaises nouvelles ?
Non pas que je minimise la gravité du rapport sur l’inflation. Les prix à la consommation augmentent maintenant est particulièrement alarmant…
Le rapport sur l’indice des prix à la consommation (IPC) publié aujourd’hui par le « Bureau of Labor Statistics » a montré que les prix de tous les articles aux États-Unis ont augmenté de 8,3 % d’août 2021 à août 2022, le prix de l’essence a augmenté de 25,6 %, le prix de l’électricité est en hausse de 15,8 % et le prix des aliments est en hausse de 11,4 %.
Le rapport indiquait que l’augmentation de 11,4 % d’une année sur l’autre du prix des aliments était la plus élevée en 43 ans.
Si vous êtes allés au supermarché dernièrement, vous savez déjà que les prix des denrées alimentaires ont atteint des niveaux très inquiétants.
Et certains de nos aliments de base les plus importants tels que le lait, la farine et les œufs ouvrent la voie…
Les Américains qui font leurs courses dans leurs supermarchés remarqueront que la plupart des produits alimentaires sont beaucoup plus chers qu’ils ne l’étaient il y a un an. Le prix des œufs a grimpé de 39,8 %, tandis que la farine est devenue 23,3 % plus chère que dans le passé. Le lait a augmenté de 17 % et le prix du pain a bondi de 16,2 %.
La viande et la volaille sont également devenues plus chères. Les prix du poulet ont bondi de 16,6 %, tandis que les viandes ont augmenté de 6,7 % et le porc de 6,8 %. Les fruits et légumes ensemble sont en hausse de 9,4 %.
Les « experts » de la Fed ne semblent pas comprendre que la hausse des taux d’intérêt ne réglera pas ce problème.
Nous sommes aux premiers stades d’une crise alimentaire mondiale et historique qui va nous suivre pendant longtemps. La principale raison pour laquelle les prix des denrées alimentaires augmentent de manière si agressive est qu’il n’y a tout simplement pas assez d’approvisionnement.
La Fed peut donc essayer de faire pression sur la demande autant qu’elle le souhaite, mais les gens devront toujours acheter de la nourriture et la hausse des taux d’intérêt ne nous aidera pas à produire de la nourriture supplémentaire.
Au contraire, des taux plus élevés pourraient freiner la production alimentaire.
Il s’agit d’un environnement totalement différent de celui du début des années 1980, et ceux qui croient que des taux plus élevés dompteront l’inflation comme ils le faisaient à l’époque, sont tout simplement à côté de la plaque.
Mais tout comme nous l’avons vu en 2008, des taux plus élevés écraseront le marché immobilier américain et l’économie dans son ensemble.
Lors d’une récente interview, le milliardaire John Catsimatidis a demandé à la Réserve fédérale d’arrêter d’augmenter les taux parce que si nous restons sur cette voie catastrophique, cette stratégie économique finira par « détruire le reste du pays »…
J’en appelle donc à la Réserve fédérale… Si nous continuons à augmenter les taux d’intérêt, nous allons détruire toute l’économie de l’Amérique.
Les politiques devraient agir et dire que cela ne doit pas à se produire. Car sinon, ils vont détruire le reste du pays. Et s’il y a une récession, cela pourrait se transformer en dépression.
Êtes-vous prêt à traverser une dépression économique juste pour ramener le taux d’inflation à des niveaux acceptables ?
Sinon, c’est dommage, car la Réserve fédérale n’est jamais responsable de ses actes face à vous.
Et nous commençons déjà à voir des signes que des taux plus élevés ont un impact vraiment négatif sur des créations de nouveaux postes…
D’après les dernières données des petites entreprises (PME) américaines, la demande de main-d’œuvre a de nouveau diminué, près de deux sur trois (63 %) mettant leur embauche en attente parce qu’elles ne peuvent pas se permettre la masse salariale, et 10 % de ce groupe licencie des employés.
Cette baisse est assez importante, puisqu’elle est supérieure de 18 % à ce qu’elle était en juillet (à seulement 45 %). Au-delà de cela, le pourcentage de réduction de leur personnel a bondi de 6% à 10% ce mois-ci, contre seulement 4% en juillet.
Tout comme en 2008, un grand nombre d’Américains perdront leur emploi dans les mois à venir.
Êtes-vous sûr que votre emploi est sécurisé ?
Les conditions économiques se détériorent rapidement tout autour de nous, et nos problèmes à court terme pourraient s’aggraver si 100 000 cheminots décident de déclencher un arrêt de travail vendredi…
Le président Biden et de hauts responsables de l’administration travaillent avec d’autres acteurs de l’industrie des transports, notamment des camionneurs, des expéditeurs et du fret aérien, pour élaborer des « plans d’urgence » si un arrêt du rail se matérialisait à la fin de la semaine, a déclaré un responsable de la Maison Blanche à Bloomberg.
L’administration essaie de comprendre quelles chaînes d’approvisionnement pourraient être le plus perturbées – et comment utiliser d’autres formes de transport pour garantir que les produits de base et les biens de consommation continuent de circuler à travers le pays.
Plus de 100 000 cheminots pourraient quitter leur travail vendredi si les compagnies ferroviaires de fret et les syndicats ne parviennent pas à des accords de travail.
Espérons qu’une telle grève pourra être évitée.
Mais même si c’était le cas, il n’y a aucun espoir à court terme à l’horizon.
Notre génération actuelle de dirigeants est la pire de toute l’histoire des États-Unis, et ils nous mènent sur une voie qui mène au suicide économique national.
Beaucoup d’entre nous ont supplié les responsables de la Fed d’arrêter d’augmenter les taux, car des taux plus élevés vont absolument paralyser notre économie.
Malheureusement, ils ne se soucient pas vraiment de ce que chacun d’entre nous pense, et ils ont clairement indiqué que des hausses de taux extrêmement insensées sont à venir.
Je vous encourage à vous préparer à un véritable effondrement économique national, car c’est précisément là que les politiques de la Fed semblent vouloir nous mener.
Source: theeconomiccollapseblog
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