Lors de l’examen de la proposition de loi sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, un amendement visant à interdire l’euthanasie ou le suicide assisté pour les personnes déficientes intellectuelles a été rejeté. Une décision qui a provoqué une onde de choc, notamment dans le milieu médical.
Claire Fourcade, médecin en soins palliatifs à Narbonne, a exprimé son indignation sur X (anciennement Twitter) :
"Il est interdit d'appliquer l'euthanasie ou le suicide assisté aux personnes déficientes intellectuelles". REJETÉ !!
Examen de la proposition de loi sur la fin de vie.
On touche le fond… pic.twitter.com/DN5xrCh02G— Claire Fourcade (@clairefourcade3) May 3, 2025
Ce cri d’alerte a été repris par le journaliste Yvan Rioufol, qui a réagi avec ces mots sans détour :
Nazisme d'atmosphère #Eugénisme #TroisièmeReich https://t.co/03L0aV1Fmo
— Ivan Rioufol ن (@ivanrioufol) May 3, 2025
Par ce tweet percutant, Rioufol fustige une dérive qu’il juge alarmante : celle d’un État qui, au nom de la compassion, pourrait glisser vers une logique d’exclusion des plus fragiles. En évoquant le nazisme et l’eugénisme, il rappelle les heures sombres de l’histoire où la vie des handicapés mentaux était considérée comme « inutile ».
Ce rejet d’amendement soulève de profondes interrogations éthiques : où placer la limite dans le cadre d’une législation sur la fin de vie ? Qui protège ceux qui ne peuvent pas exprimer un consentement éclairé ?
En pleine réforme sociétale, la France semble engagée dans un débat où la dignité humaine mérite plus que jamais d’être défendue avec clarté et courage.