Le métal jaune affole les compteurs
Longtemps moqués, les “gold bugs” (partisans acharnés de l’or) prennent leur revanche. En franchissant récemment les 3 500 $ l’once, le cours de l’or a montré qu’il n’avait pas dit son dernier mot. Et selon certains analystes, le cap des 4 000 $ pourrait être atteint dès cette année.
Pourquoi l’or flambe (et ce n’est peut-être que le début)
La situation économique mondiale réunit tous les ingrédients explosifs :
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Inflation persistante, relancée par les nouveaux tarifs douaniers imposés par Trump.
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Banques centrales piégées : elles ne peuvent ni remonter les taux (risque de récession) ni les baisser (risque d’inflation).
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Dette souveraine hors de contrôle : plus de 36 000 milliards de dollars pour les États-Unis, et 1 000 milliards de nouvelle dette émise tous les 100 jours.
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Fuite des investisseurs étrangers hors des actifs américains.
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Effondrement de la confiance dans les obligations et le dollar, qui a récemment subi un mini-krach.
Le scénario des 4 000 $ l’once est-il si fou ?
Non. Bien au contraire. Tous les déclencheurs historiques qui ont propulsé l’or dans le passé sont à nouveau activés :
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Le dollar perd son statut de valeur refuge.
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L’inflation reprend de la vigueur.
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La Fed est paralysée.
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Les États continuent de monétiser la dette.
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Et les banques centrales… empilent l’or : plus de 1 000 tonnes par an depuis trois ans. Un signe qui ne trompe pas.
En résumé : l’or est redevenu l’assurance contre le chaos.
Le bon moment pour investir ?
“Quand l’or sera à 4 000 $, ce sera trop tard.”
Les investisseurs institutionnels sont déjà à l’achat. Ce sont les particuliers qui, comme souvent, arriveront trop tard à la fête. Alors que la confiance dans les monnaies papier s’effrite, posséder de l’or physique redevient une évidence.