L’Iran accueillait ce lundi le troisième sommet des pays exportateurs de gaz, qui comprend 12 membres actifs, au premier rang desquels la Russie, premier exportateur au monde. Le Président Poutine en personne avait fait le déplacement.
Avec 34.000 milliards de m3, l’Iran dispose des plus grandes grandes réserves mondiales de gaz naturel. Mais l’embargo international a empêché le pays de développer ses infrastructures de production. Le peu qui est produit est quasi intégralement consommé sur place.
Une coopération avec Téhéran permettrait au Forum des pays exportateurs d’avoir la main sur plus de 63 % des réserves mondiales. Un marché stratégique : la demande mondiale en gaz naturel devrait en effet augmenter de 1,9 % par an d’ici 2035 selon le dernier rapport global de BP.
Avec en perspective une levée des sanctions internationales, l’Iran compte sur le retour des compagnies étrangères et avec elles, des technologies qui lui ont fait défaut pour son essor gazier. Jusqu‘à présent, Téhéran proposait une rémunération fixe aux groupes étrangers. Trop risqué pour ces derniers. Dans le contexte actuel de baisse des prix des hydrocarbures, ils veulent amener l’Iran à intégrer dans les contrats les coûts de production et les fluctuations des cours.
Source: euronews
