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dimanche 4 mai 2025 - 01:17

«Algériens pure souche» et «Algériens de pacotille» ….. L’Algérie a tranché, avec l’article 51 !

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Algérie ParlementLoin de tergiverser comme le fait la France depuis des années, discussions à n’en plus finir, débats en tous genres, commissions d’enquêtes, d’études, commissions de contrôle, des rapports en veux tu en voilà !, … Des ministres qui claquent la porte pour un oui, pour un non, etc……

Rien de tout ça en Algérie !

Les « BI-NATIONNAUX » et les « NON MUSULMANS » …….. N’ont plus droit de cité en Algérie

C’est quand même sévère: Plus de droits civiques, plus de droits constitutionnels, pour des algériens ayant une seconde nationalité du fait de leur naissance hors du territoire national.

Bien entendu, plus éligibles en Algérie, plus de poste gouvernemental, ni ministrables, ni députés, ni ambassadeurs, …….. La totale

Pendant que la France s’arque-boute sur la déchéance de nationalité, ….. L’Algérie envoie un message, « Si vous n’en voulez plus », …  » Nous n’en voulons pas non plus » !


 

Algérie constitution

Non à l’Article 51 : « Algériens de l’intérieur » contre « Algériens de l’Extérieur ».

Les citoyens de la diaspora algérienne dans le monde sont une composante de la Nation algérienne.

Les autorités de l’État sont sur le point de faire voter un article (51)de la Constitution qui ampute les droits civiques et constitutionnels des algériens ayant une seconde nationalité du fait de leur naissance hors du territoire national ou du choix de leurs parents qui se sont expatriés pour des raisons historiques ou économiques.

Si cet article venait à être adopté dans la version finale de la Constitution, cela  reviendrait à créer des « Algérienspure souche » et des « Algériens de pacotille ».

Ce projet de révision constitutionnel a, en effet, été présenté comme une occasion historique d’écrire une page nouvelle de l’histoire démocratique du pays. Malheureusement son article 51 est l’expression d’une violente discrimination et d’une véritable stigmatisation, à grande échelle, qui jette l’opprobre et le doute sur le patriotisme de plus 8 millions de la population algérienne !

Si cet article 51 était adopté par le Parlement, la citoyenneté en Algérie serait donc inversement proportionnelle au nombre de passeports que les citoyens pourraient posséder.

Nous demandons donc le retrait de l’article 51 du projet de la constitution et de confirmer la liberté et l’égalité des citoyens, indépendamment de leur lieu de résidence. « Les algériens de l’extérieur » ne doivent pas être définis par rapport aux « Algériens de l’intérieur ».

Pour plus de précision, l’article 51 dans sa version de projet de révision constitutionnelle stipule que « L’égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l’État, est garanti à tous les citoyens, sans autres conditions que celles fixées par la loi. La nationalité algérienne exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’État et aux fonctions politiques ».

Cet article constitue donc un véritable danger pour les droits des citoyens algériens de la diaspora. Sa formulation anticonstitutionnelle et sujette à plusieurs interprétations risque de laisser passer l’injustice et l’inégalité sous couvert de la loi.

Signataires de cet appel, nous voulons affirmer notre attachement absolu à l’égalité de tous les citoyens algériens et exprimer notre refus de toute forme de discrimination et de restriction des droits à tout citoyen algérien.

Nous voulons également être les fers de lance et souhaitons que l’Algérie affirme son attachement à ces valeurs.

L’argument des défendeurs de la position discriminatoire est celui de la protection de la Nation algérienne des influences étrangères. Elle ne peut pas être avancée dans la démocratie transparente, promise dans le projet de révision constitutionnel, où le peuple élirait le représentant qu’il juge le plus à même de défendre ses intérêts.

Par ailleurs, notre histoire récente, relative à la tragédie nationale, montre que la pire malveillance pour la Nation algérienne n’a pas été le fait des algériens qui vivent hors du territoire national.

Nous demandons donc solennellement à ce que chacun des élus de l’Assemblée Populaire Nationale et du Sénat s’engage personnellement à défendre, pour l’écriture de la nouvelle Constitution, l’esprit de la déclaration universelle des droits de l’Homme et s’engage à refuser tout article proposé portant la moindre mesure discriminatoire.

Alliance Nationale des Associations des Algériens de France – ANAAF – le 1er février 2016

SourceANAAF


Algérie drapeaux

La presse algérienne s’écharpe sur la réforme de la Constitution

Abdelaziz Bouteflika l’avait promise en avril 2011, au cœur des « printemps arabes ». Après des années d’atermoiements, la révision de la Constitution algérienne sera finalement examinée par le Parlement en fin de semaine. Le projet, présenté à la fin du mois de décembre 2015, divise profondément la presse algérienne.

Une disposition fait particulièrement parler d’elle : celle contenue dans les articles 51 et 73, qui exclut les binationaux de « l’accès aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques ». « Pour être éligible à la présidence de la République, précise le texte, le candidat doit : ne pas avoir acquis une nationalité étrangère ; jouir uniquement de la nationalité algérienne d’origine et attester de la nationalité algérienne d’origine du père et de la mère ; être de confession musulmane (…) ».

« Anormal, voire scandaleux »

Ces conditions d’éligibilité ont d’autant plus heurté les binationaux et la diaspora qu’elles font écho, en France, où vivent des millions d’Algériens, au débat sur l’extension de la déchéance de nationalité à tous les binationaux reconnus coupables de terrorisme, qui doit être inscrite dans la réforme constitutionnelle engagée par François Hollande.

« Restreindre ainsi la candidature à la magistrature suprême aux seuls résidents algériens, c’est irrémédiablement vouer les Algériens établis à l’étranger aux gémonies », dénonce Le Quotidien d’Oran.
« Il est tout à fait anormal, voire scandaleux, d’empêcher les binationaux de briguer des fonctions politiques », renchérit Ali Idir, journaliste de Tout sur l’Algérie, dénonçant une mesure discriminatoire qui prive l’Algérie de compétences « indispensables à son développement ». L’Association des Algériens des deux rives et leurs amis (ADRA) évalue à plus de six millions le nombre d’Algériens privés ainsi du droit de participer à la vie politique algérienne, rapporte Le Huffington Post.

Source : Le Monde Afrique


 

Article 51 de la Constitution :  » C’est une double trahison » pour les binationaux

La réforme de la Constitution a beau avoir été adoptée le 7 février 2016, par les parlementaires, la colère ne se dissipe toujours pas parmi les Algériens de la diaspora en France.

Source : TSA 

 

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