France: la colère sociale s’exacerbe

Je suis entièrement d’accord avec vous, faisons une France-quitte et débarrassons-nous de cette étrange et ruineuse expérience qu’est l’Union-européenne.
Bon, le problème pour Monsieur Asselineau et l’U.P.R. sont de trois ordres:
1) la situation catastrophique du système économique globalisé qui risque de disjoncter à n’importe quel moment avec, à ce moment là, des choix multiples qui s’offriront à eux, tous aussi complexes les uns que les autres, et faisant sortir la démocratie française de son champ électoral, entièrement ou partiellement;
2) des difficultés pour trouver des parrainages au vu de la nouvelle loi électorale votée il y a peu;
3) la faiblesse d’écoute que reçoit Monsieur Asselineau, même si son site, traitant de politique, est l’un des plus visité en France, sinon même le plus.
De plus, en ce moment, il se passe des choses très bizarres, vous trouverez un texte dans mon blog en en faisant un rapide tour d’horizon ( http://nouvelhumanisme.hautetfort.com/archive/2016/06/13/notre-pauvre-pays-5814510.html ).
D’ailleurs, j’en fis la remarque à Monsieur Berruyer sur son site, en commentaire sur tout un dossier sur les attentats de New-York, de façon subtile et un petit peu alambiquée, mon texte fut supprimé.
Pourtant, à l’heure où la colère populaire gronde et où, comme je l’ai dit, l’économie mondiale est fort mal en point, parler ainsi du 11 Septembre et, auparavant, de la dernière crue de la Seine sur le thème du réchauffement climatique, me semble très suspect.
Sujets ô combien polémique (Victor).
En fait ce serait comme si il ne voulait pas aborder les actuelles questions d’actualité, lui qui, pourtant, est économiste.
Enfin, bref, nous vivons une période fortement tendue avec, liée, des situations pour le moins intrigantes.
D’autant plus qu’à mon sens, la France se retrouve, à son corps défendant, à être en position centrale en U.E..
Aussi bien géostratégiquement, politiquement, économiquement, voire symboliquement pour le reste de l’Europe, sa faiblesse doublée de sa position privilégiée fait que son importance s’accroit de jour en jour.

OUI OUI OUI !

La question du tourisme est subsidiaire quand aux problèmes avec les russes, voyez donc le déterminisme U.S. pour éloigner l’Allemagne, dès lors l’Union-Européenne, de la Russie.
Le Parisien n’avait pas perçu, en 2011, la monté d’un esprit insurrectionnel qui s’affaiblissait lors de l’approche des élections nationales de 2012.
Pour sentir cela il faut de l’empathie, ce qui, je le conçois, n’est pas donné à tout le monde.
En fait, l’erreur des véritables dirigeants de notre pays, en gros un mélange détonnant fait de puissances d’argent nationales, européennes et étasuniennes, de l’administration bruxelloise, soit le bureau européen et, amoindrie, le gouvernement allemand, ft de penser qu’en mettant, à la tête du pays un personnage compulsionnellement obéissant permettrait de faire passer n’importe quelle loi.
Le problème fut que Monsieur Hollande s’est retrouvé très rapidement décrié simplement en raison de son air falot et de sa difficulté, à l’origine, de trouver les marques de sa fonction, ceci parce que sa psychologie particulière le rend lent à l’adaptabilité sociale, soit la difficulté d’en comprendre les codes (je fonctionne de même mais me soigne) et l’oblige, lorsqu’il agit au milieu de tiers, de penser en même temps.
De plus, il fut placé dans l’obligation de mettre Monsieur Valls comme premier ministre qui ne comprend absolument pas la mentalité française, puis Monsieur Macron, sous le patronage de Monsieur Attali, comme ministre des finances, l’exemple type des personnages dont les français ont en horreur, l’histoire du costume est en lui-même éloquent.
Tout ce mélange ne pouvait qu’être explosif, d’autant plus que, dès les premiers attentats de l’année dernière, le gouvernement aurait dû ne faire qu’expédier les affaires courantes, et non pas courir derrière sa notoriété avec ce projet de loi absurde sur la perte de nationalité, de plus retiré en catastrophe pour y présenter, à la place, la loi dite sur le travail, Madame El Khomri n’étant là que comme bouc-émissaire au nom bien choisi lourd de sous entendus.
Le baril de poudre ne pouvait qu’exploser, c’était couru d’avance, et les dernières déclarations de Monsieur Valls ne feront qu’envenimer l’affaire.
Désormais nous sommes aux portes d’une grève, non pas générale, mais insurrectionnelle, et soyez sûr que je pèse mes mots.
Leur seule chance d’éviter cela serait de retirer la proposition de loi puis de se faire oublier, en espérant que ce ne soit pas trop tard, sinon, ce ne sera pas que la France qui sera en révolte mais bel et bien quasiment l’ensemble de l’Union-Européenne.
Pour le gouvernement, tant que la police ne se joint pas aux manifestants, ça ira à peu près, d’ailleurs, il est fort possible que les exactions commises lors de ces manifestations soient l’œuvre de divers officines, puisqu’un étasunien s’était mêlé aux personnes ayant mis le feu à une voiture de police, ceci pour décrédibiliser les-dites manifestations, d’où cette attaque, hier, d’un hôpital pour enfant dont les journalistes aux ordres se feront la gorge chaude.
En fait ils sont anars comme moi je suis curé, les anars d’aujourd’hui sont soit écolos de type cui-cui les p’tits oiseaux et/ou légalistes comme Monsieur Chouard et ne viendraient jamais foutre le boxon dans un hôpital, d’autant plus pour enfant.
Tout cela sent la manipulation à plein nez mais est, pour ces officines, d’état ou privées, totalement improductif, dans peu de temps je ne serait pas surpris qu’un scandale de grande envergure soit publié sur internet, les médiats l’écrasant comme on écrase un pet.
Ce qui est recherché c’est de regonfler le Front-National au cric et, si ça ne marche pas, de laisser Monsieur Mélenchon devenir président puis de le coincer pareillement que le fut Monsieur Tsipras.
Seul hic, en ce cas, c’est que ce dernier risquerait bien de mettre les banques françaises dans la balance: nous rediscutons des accords ou je les ruine, ce qui ne serait pas compliqué, il suffirait que des juges mettent leur nez dans leurs comptes, puis qu’il soit pousser à le faire.
En fait, nos potentats se sont piégés eux-mêmes, si ils avancent ils sont cuits, si ils reculent aussi, puisque dans un cas comme de l’autre le gouvernement français n’aura plus de crédibilité et sans lui, adieu la protection politique dont ils jouissent.