Pour affronter la prochaine crise, les marges de manœuvre de politique monétaire sont inexistantes. Il restera la politique tout court.Le cirque politique attire les foules, et pendant ce temps, les nouvelles les plus importantes sont ignorées et méprisées. Et rien n’y remédiera.Le long chemin vers la faillite commencera par des murmures…mais se terminera par une explosion.
Les murmures viendront — comme toujours — en réaction à une crise de dette. Chute du prix des actions et des obligations, hausse du chômage, défauts de dette, saisies — l’effondrement poussera les gens à gémir, pleurnicher et réclamer de l’aide.
La maîtresse au feu, les cahiers au milieu
Les gens auraient dû retenir les leçons de la crise de 2008-2009. Mais la Fed a préféré incendier l’école, plaçant les taux d’intérêt si bas qu’épargner n’avait aucun sens.
Au lieu d’économiser, les gens ont donc emprunté plus… et ils sont désormais plus vulnérables que jamais.
Que feront-ils lorsque la prochaine crise arrivera ? Lorsque leurs actions seront divisées par deux ? Lorsque leur emploi disparaîtra ? Lorsque le déficit fédéral atteindra les 2 000 Mds$ ?Ils s’attendront à ce que les autorités volent à leur secours — tout comme elles l’ont fait après les trois dernières crises en 1987, 2000 et 2008.Cela devrait signifier une nouvelle vague de taux d’intérêt d’urgence extrêmement bas et un nouveau programme de gabegies qui creuseront le déficit (également appelées “relances budgétaires”), tous conçus pour compenser les effets d’une économie déflationniste.Telle a toujours été l’idée, au passage. On appelle ça une politique contracyclique. Lorsque le cycle économique est en pleine forme, les autorités le calment. La politique monétaire passe en mode “resserrement” — avec des taux de prêt plus élevés. La politique budgétaire est elle aussi resserrée — avec moins de dépenses et des surplus plus importants.Ensuite, lorsque le cycle économique se retourne, les autorités sont prêtes : elles peuvent réduire les taux et dépenser une partie de l’excédent accumulé.Si vous connaissez un peu la Bible, vous reconnaîtrez l’origine antique de cette idée. Pharaon, aidé par son conseiller juif, Joseph, a mené une politique économique contracyclique il y a des milliers d’années.
Joseph expliquant à Pharaon la politique contracyclique (Peinture de Raphaël)
Durant les sept années de vaches grasses, il accumula du grain. Durant les sept années de vaches maigres, il distribua ce grain au peuple.
Quand les vaches sont maigres et les greniers vides
Le problème avec les autorités américaines, c’est qu’elles n’ont jamais pu simplement stocker du grain. La dernière fois que les autorités américaines ont enregistré un vrai surplus, c’était pendant les dernières années de l’administration Clinton, il y a près de 20 ans.
Depuis, les gouvernements successifs ont vidé les granges… et emprunté 21 000 Mds$ pour payer le grain qu’elles ont oublié de stocker.
Alors que font-ils ? Semblant.Ils distribuent du grain factice — de l’épargne qui n’a jamais été économisée ni gagnée… et de l’argent qui n’est rien d’autre que des avoirs sur une richesse qui n’existe pas. Ces avoirs sont ensuite ajoutés à la dette fédérale.Les autorités sont alors plus vulnérables, elles aussi. Elles doivent emprunter encore plus d’argent rien que pour assurer le remboursement de leurs dettes.Cela met le marché de la dette sous pression… fait grimper les taux d’intérêt… et rend l’économie encore plus faible, réduisant ainsi les recettes fiscales.Ce n’est qu’une déflation de dette classique. Cela se produit à chaque fois sans exception — les taux d’intérêt grimpent et la dette devient trop lourde à porter.Et ensuite ? Les pauvres, les riches, les compères et les zombies… les yeux pleins de larmes, le portefeuille vide…se tournent vers les autorités : Aidez-moi. Comprenez-moi. Touchez-moi. Guérissez-moi.Les autorités peuvent-elles réussir un sauvetage de plus, comme après 1987, 2000 et 2008 ? Sans taux d’intérêt à réduire (le taux directeur de la Fed est toujours négatif, en termes réels)…sans excédent budgétaire où puiser (nous en sommes à la dixième année de vaches grasses…et les Etats-Unis augmentent toujours leur dette au rythme de plus de 1 000 Mds$ par an)…que peuvent faire les autorités ?Boum !
___________________________________________________________________________
Pour plus d’informations, c’est ici
Bill Bonner est le fondateur d’AGORA, le plus large réseau d’entreprises indépendantes de presse spécialisée au monde.
En 1978, depuis sa ville natale, Baltimore (Maryland, Etats-Unis), Bill Bonner a voulu développer un « marché » (« Agora » en grec) des idées. Pas de l’information homogénéisée telle que les médias grand public relayent sur nos écrans et journaux, mais une source d’idées diverses avec des opinions et des avis originaux, alternatifs et surtout utiles. Bill a à cœur d’aider les lecteurs à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent, et à agir dans en conséquence. Que ce soit en matière de géopolitique, de macro-économie ou tout simplement le domaine de l’épargne, Bill incite ses lecteurs à cultiver un esprit vif et anticonformiste.
Bill a également co-écrit des livres qui ont tous figuré dans la liste des best-sellers du New York Times et du Wall Street Journal : L’inéluctable faillite de l’économie américaine (2004), L’Empire des dettes. À l’aube d’une crise économique épique (2006) et Le Nouvel Empire des dettes. Grandeur et décadence d’une bulle financière épique (2010).
A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse
Nous sommes à la veille d’un tournant majeur dans l’économie mondiale. Le moment est venu d’acheter de l’Or avant qu’il ne soit trop tard. Pour les très rares personnes qui ont des actifs à protéger, le moment est venu de sortir des bulles d’actifs(marché boursier, obligataire, immobilier, etc…), comme je le recommande depuis longtemps. Il est également temps de détenir de l’or et de l’argent physique comme assurance pour son patrimoine. Les métaux précieux atteindront des niveaux sans précédents, voire non envisageables aujourd’hui avec l’hyperinflation.
Pour ceux qui pensent avoir peu de moyens, rappelez-vous que vous pourriez acheter 1 gramme d’or par mois, ou plus, ce qui coûte aujourd’hui 37,68 €. Au fil du temps, cela vous permettra d’accumuler un important pécule. Pour des prix imbattables sur l’achat d’Or et d’Argent, c’est ici et sur devis. Livrable dans toute la France.
[AMAZONPRODUCTS asin= »2914569661,2865532321,2914569823,2297004788,2915401233″ partner_id= »busbb-21″ locale= »fr »]
On fera comme d’habitude, on s’adaptera.
Moi j’irai me faire héberger chez crisispreparado…il doit avoir tout ce qu’il faut…
Effectivement, nous avons tout ce qu´il faut, il nous manque bien encore quelques missiles sol-air, mais comme je doute que vous arriviez en F35 ou en Apache…
https://crisispreparado.yolasite.com/
si vraiment c’est une belle de chez belle j’ouvre une bouteille et je picole avec des potes
Je ferais de la soupe à l’eau non traité.