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vendredi, avril 19, 2024

Les banques centrales sont-elles en train de perdre leur grand pari ?

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Suite à la crise de 2008, les banques centrales misèrent sur un plus grand activisme de la part de la classe politique afin de pouvoir normaliser leurs opérations. Mais il ne s’est jamais manifesté, si bien que les banquiers centraux se retrouvent désormais dans une situation dans laquelle ils n’ont rien à gagner, et tout à perdre.

Durant ces dernières années, les banques centrales ont misé gros avec leurs politiques. Elles ont fait le pari que leurs mesures non conventionnelles et expérimentales prolongées serviraient de solutions d’urgence temporaires jusqu’à l’implémentation de mesures plus globales en mesure de générer de la croissance et de minimiser les risques d’instabilité financière. Mais les banques centrales furent forcées de doubler la mise à maintes reprises. Ce faisant, elles sont de plus en plus conscientes du risque posé à leur crédibilité, efficacité et autonomie politique. Ironiquement, les banquiers centraux pourraient désormais obtenir une réponse des politiques qui, au lieu de les aider à normaliser la situation, va leur compliquer grandement la tâche.

Commençons avec la Fed, la banque centrale la plus puissante du monde, dont les décisions influencent fortement ses pairs. Après avoir réussi après 2008 à stabiliser un système financier dysfonctionnel qui menaçait de plonger la planète dans une longue dépression, la Fed espérait commencer à normaliser ses politiques dès l’été 2010. Mais un Congrès de plus en plus polarisé, la montée du Tea Party en étant le meilleur exemple, empêchait le passage de témoin aux politiques fiscales et aux réformes structurelles.

Au lieu de cela, la Fed a décidé de recourir à des mesures expérimentales afin d’acheter du temps à l’économie américaine, jusqu’à ce que l’environnement politique devienne plus propice à des politiques procroissance. Les taux furent bloqués à zéro, la Fed étendit son implication non commerciale sur les marchés financiers en achetant des quantités record d’obligations via ses QE.

Ce changement de politique fut, aux yeux de la plupart des banquiers centraux, une nécessité et non un choix. Et ce fut loin d’être parfait.

La Fed savait qu’elle n’avait pas le pouvoir d’engendrer une véritable reprise économique via des politiques fiscales, en levant les obstacles se dressant devant la croissance ou en dopant directement la productivité. Il s’agit des prérogatives des autres décideurs, qui étaient impuissants en raison de l’incapacité d’un Congrès hautement divisé d’approuver ces mesures expansionnistes (ces désaccords ont au final débouché sur 3 fermetures du gouvernement).

Face à cette triste réalité, la Fed a tenté de soutenir la croissance via des méthodes indirectes expérimentales. En injectant des liquidités de façons diverses, elle a propulsé les prix des actifs bien au-dessus des fondamentaux. La Fed avait espéré que cela permettrait à certains pans de la population (les investisseurs) de se sentir plus riches, ce qui les aurait encouragés à consommer, et pousserait les entreprises à investir davantage.

Mais cet « effet de richesse » et ces « esprits des animaux » se révélèrent mous. La Fed crut devoir en faire davantage, ce qui engendra toute une série de conséquences non désirées et de risques de dommages collatéraux que j’ai décrits dans mon livre « The only game in town ».

Greyerz: Le monde va être détruit par les banques centrales. Les conséquences seront inimaginables Greyerz: Les banques centrales mènent les gens à l’abattoir. L’Or est l’ultime porte de sortie !

La BCE, qui arrive juste derrière la Fed en termes d’importance systémique, a suivi une trajectoire similaire, même si elle a adopté des politiques monétaires encore moins conventionnelles, notamment les taux négatifs. De nouveau, l’impact sur la croissance fut plutôt minime, alors que le coût et les risques de ces mesures augmentent.

Ces 2 banques centrales, surtout la BCE, ont insisté sur l’importance d’un passage de bâton aux politiques pour la prise de mesures procroissance plus globales. Mais leurs demandes sont tombées dans l’oreille d’un sourd. Aujourd’hui, ni la Fed ni la BCE ne s’attend à ce que la classe politique prenne le relais. Désormais, elles préparent un nouveau round de stimulations qui engendrera encore plus de risques.

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