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vendredi 2 mai 2025 - 15:22

Les effets pervers des taux négatifs (Das)

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Lorsqu’une banque centrale baisse son taux directeur, c’est traditionnellement dans l’espoir de doper l’activité via le crédit. Cependant, les taux négatifs ont l’effet inverse, comme l’explique Satyajit Das dans cet article paru sur Bloomberg :

Les banques peuvent-elles survivre aux taux négatifs ?

La généralisation des politiques monétaires non conventionnelles menace de mettre en place un cercle vicieux dangereux et imprévisible.

La détérioration des perspectives économiques et les pressions politiques grandissantes poussent les banques centrales à adopter des politiques monétaires non conventionnelles plus agressives. Simultanément, des craintes de voir ces décisions, surtout les taux négatifs, menacer la stabilité du système financier apparaissent. Elles risquent d’engendrer un cercle vicieux dangereux sur les marchés du crédit et sur l’économie réelle. De plus, les effets secondaires sont difficiles à anticiper ou à contrôler.

Comme le montre l’expérience des banques centrales japonaises et européennes, le processus suit un calque prévisible.

Une basse croissance, une basse inflation, des écarts de production, le chômage et le sous-emploi – le tout combiné avec une instabilité financière, en particulier la volatilité des prix des actifs – poussent dans un premier temps les banques centrales à abaisser les taux en dessous de zéro. L’objectif est de doper la consommation et les investissements via le crédit afin d’engendrer un cycle de croissance durable.

Cependant, les taux négatifs ne sont pas totalement répercutés sur les taux qui s’appliquent aux crédits et à l’épargne. Les régulations imposent aux banques des dépôts minimums. La crainte de perdre des clients dissuade les banques de trop baisser le taux sur les dépôts. Jusqu’à présent, seules les grandes sociétés en Europe se voient appliquer des taux négatifs.

Alors que les profits des banques sont étranglés, elles doivent augmenter leurs frais ou trouver d’autres sources de revenus pour doper leur bénéfice. Cela signifie que le coût du crédit reste généralement élevé, ce qui va totalement à l’encontre de la politique des taux négatifs.

Alors que l’économie continue de bafouiller, les décideurs désespérés ne cessent de baisser les taux. Les rendements obligataires ne cessent de plonger en territoire négatif, la courbe des rendements s’aplatit. Les banques, qui détiennent des quantités substantielles d’obligations gouvernementales, voient leurs profits baisser encore plus.

Cela impacte le prix des actions bancaires, remet en question les dividendes futurs, les programmes de rachat d’actions et le rendement des capitaux investis. Les institutions les plus fragiles ont des problèmes à se financer. Quasi toutes les banques doivent faire face à un coût du crédit plus élevé.

Egon Von Greyerz: “Le système financier mondial, tout comme les banques sont foutus !” Pierre Jovanovic: “Les banques sont en faillite totale !”

De façon perverse, cela réduit la disponibilité du crédit, ce qui handicape la consommation et les investissements. Vu que les dividendes des banques constituent une source significative du revenu des investisseurs, la peur de les voir fondre ne fait qu’empirer la morosité ambiante. Au lieu de stimuler l’économie, les taux négatifs ne font que renforcer les incertitudes. Les ménages, inquiets pour leur épargne et leur retraite, dépensent moins.

Le ralentissement de la croissance augmente le nombre de crédits non performants. Ce qui érode davantage la profitabilité des banques et réduit le crédit disponible. Cela augmente également le coût du crédit pour les banques, ce qui est répercuté sur les emprunteurs.

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