L’espoir d’une inflation ponctuelle s’éloigne… C’est un sacré titre tout de même.
Bon histoire de faire un peu de gloriole, ici nous le savions depuis un an et demi que nous allions avoir un gros soucis d’inflation.
Le Monde, est en train de mesurer la gravité de la situation dans cet article.
« Les prix à la consommation ont progressé de 2,8 % en 2021 en France. La hausse est partie pour durer et pénaliser les ménages.
Après une année marquée par de fortes préoccupations autour de l’inflation, c’est un chiffre presque rassurant qui a été publié mardi 4 janvier par l’Insee : les prix à la consommation ont augmenté de 2,8 % en 2021 en France, ce qui ne traduit pas d’accélération en décembre par rapport au mois précédent. L’inflation harmonisée − qui permet les comparaisons européennes – s’établit à 3,4 % sur l’ensemble de l’année, un chiffre qui reste nettement inférieur à celui de la moyenne de la zone euro qui était de 4,9 % en novembre.
Mais l’analyse des hausses de prix par produit témoigne que les hausses des prix ne sont plus désormais cantonnées à l’énergie, comme à la rentrée de septembre. Elles se généralisent. En décembre, les prix alimentaires ont augmenté de 1,4 %, contre 0,5 % en novembre, par exemple, et 1 % seulement en décembre 2020. Les produits manufacturés, eux, ont augmenté de 1,2 % contre 0,8 % en novembre.
« Ce qui inquiète, c’est la dynamique de l’inflation, avec la répercussion des hausses de coûts de production sur les produits manufacturés », reconnaît Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas. C’est l’une des − rares − convictions des prévisionnistes en ce début d’année : contrairement à ce que l’on imaginait à l’automne 2021, l’inflation n’est pas un phénomène conjoncturel lié seulement à la forte reprise à l’échelle mondiale, mais semble bien partie pour durer au moins sur le premier semestre 2022. « La vision d’un pic d’inflation qui retombe rapidement est moins claire, admet Mathieu Plane, économiste à l’OFCE. Désormais, on s’attend plutôt à une inflation robuste. » »
Evidemment il y a peu de chance qu’elle ne dure « que » sur le 1er semestre 2022, car, encore une fois, les facteurs inflationnistes sont très nombreux et très profonds, je vous en ai parlé suffisamment.
Si nous devions n’en retenir qu’un, pensons, tout simplement, à… la transition écologique ! Isoler les maisons du monde entier va prendre beaucoup de temps et de matériaux sans oublier la main d’œuvre. Bref, la transition écologique est très inflationniste en elle-même.
Peu semble avoir compris son impact sur l’inflation.
Charles SANNAT
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Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
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