L’année a été difficile pour les consommateurs. Et avec l’inflation la plus élevée en quatre décennies, certains réduisent leurs dépenses en articles coûteux, tels que les automobiles d’occasion. Après avoir bondi de 90 % depuis le début de la pandémie de virus, les prix des voitures d’occasion baissent alors que les acheteurs rechignent à en acheter en raison de problèmes d’accessibilité liés à la flambée des taux d’intérêt.
En dehors du choc du COVID et de la grande crise financière de 2008/09, l’indice de valeur des véhicules d’occasion « Manheim », un suivi de gros des prix des voitures d’occasion, a enregistré la baisse mensuelle la plus importante en termes de taux de variation moyen sur trois mois en avril à 6,4 %. Il n’a pas battu le résultat d’avril 2020 de -11,2 % ni celle de décembre 2008 de -11,5 %, mais ces deux périodes étaient en pleine crise financière.
Actuellement, la Réserve fédérale et l’administration Biden rassurent tout le monde en disant que l’économie est forte et qu’il n’y a rien à craindre. La Fed affirme régulièrement que le resserrement monétaire créera un atterrissage en douceur, semblable au milieu des années 90. Cependant, le resserrement des conditions financières ne pourrait que semer le trouble dans une économie basée à 70 % sur la consommation et tirée par l’accès à un crédit bon marché.
L’effondrement du marché des voitures d’occasion pourrait suggérer qu’un ralentissement économique plus large est à venir.
Jetez un coup d’œil aux taux de croissance du marché des voitures d’occasion d’une année sur l’autre par rapport aux taux de prêt de voitures d’occasion. Une hausse des taux a atténué la pression à la hausse sur les prix, car moins d’acheteurs peuvent s’offrir des voitures.
La flambée des taux était évidente en avril, les ventes de voitures d’occasion ayant fortement ralenti, en baisse de 13 % par rapport à mars.
Les lecteurs se souviendront peut-être du premier avertissement de décrochage des prix des voitures d’occasion publié début février. Dans un article intitulé « Les prix des voitures d’occasion arrivent à un autre point d’inflexion majeur », il était évident que la perte d’élan des prix des voitures d’occasion était une grave préoccupation. À la mi-mars, les prix des voitures d’occasion ont encore baissé alors que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement atteignaient un sommet et qu’on pensait qu’elle augmenterait bientôt l’offre de voitures neuves. Puis, début avril, les prix des voitures d’occasion ont continué de chuter alors que nous posions la question : « Les prix des voitures d’occasion sont-ils sur le point de culminer pour de vrai cette fois ? »
Certains ont souligné que les prix des voitures d’occasion via l’indice « CarGurus » ont déjà rebondi et suggèrent que « Manheim » pourrait être un indicateur à la traîne.
Cependant, les acteurs de l’industrie font davantage confiance à « Manheim » qu’à « CarGurus ».
Les consommateurs se sont vraisemblablement serrés la ceinture début mai. Cela survient alors que la Fed refroidit l’inflation à chaud. Les véhicules neufs et d’occasion représentent 9,2 % des prix à la consommation. Et si la Fed veut trouver le taux neutre à moyen terme, les taux d’intérêt augmenteront et infligeront davantage de pression à la baisse sur les prix des voitures d’occasion, contribuant ainsi à éteindre le feu de l’inflation qu’elle a déclenché il y a deux ans en imprimant des billions de dollars.
Source: zerohedge
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attendez juste la hausse de
la banane ukrainienne
la goyave ou meme les puces electroniques ukrainiennes
et ce sera la totale
chacun sait que l’ukraine est l’atelier du monde
ah kan le camember ukrainien ????