La dernière fois que les taux d’intérêt ont été aussi élevés, l’économie américaine a plongé dans la « Grande Récession » et des millions d’Américains ont perdu leur emploi. Mais la Réserve fédérale ne va pas s’arrêter là. En fait, le président de la Fed, Jerome Powell, nous dit que d’autres hausses de taux sont en cours et que les responsables de la Fed sont déterminés à « maintenir le cap jusqu’à ce que le travail soit fait ». Si « le travail » est de détruire l’économie américaine, ils ont déjà fait d’énormes progrès vers cet objectif. Le marché du logement est en train d’imploser complètement et l’activité économique ralentit régulièrement tout autour de nous. Mais même si Powell peut voir les dégâts qui se produisent, il insiste sur le fait que la Fed continuera d’augmenter les taux jusqu’à ce que le taux d’inflation officiel revienne à 2 %.
Mais ce n’est pas le début des années 1980.
Aujourd’hui, il y a toute une série de facteurs qui travaillent à l’unisson pour faire monter les prix.
Ainsi, la Fed peut essayer de marteler la demande autant qu’elle le souhaite, mais remettre l’inflation sous contrôle ne sera pas aussi facile que pendant l’ère Volcker.
Et augmenter considérablement les taux d’intérêt au début d’un ralentissement économique très important est littéralement suicidaire. Beaucoup d’entre nous ont supplié la Fed d’arrêter d’augmenter les taux aussi rapidement, mais nous avons assisté à une nouvelle hausse des taux de 75 points de base mercredi…
La Réserve fédérale a approuvé mercredi une quatrième hausse consécutive des taux d’intérêt de trois quarts de point et a signalé un changement potentiel dans la façon dont elle abordera la politique monétaire pour réduire l’inflation.
N’oublions pas que les marchés attendaient cela depuis des semaines et quand la banque centrale a relevé son taux d’emprunt à court terme de 0,75 point de pourcentage pour atteindre une fourchette entre 3,75% à 4%, ce fut le plus haut niveau depuis janvier 2008.
Selon « Fox Business », il s’agit d’un vote unanime, et cela « marque la sixième augmentation consécutive des taux cette année »…
Les hausses de trois quarts de point de pourcentage en juin, juillet, septembre et novembre soulignent à quel point les responsables de la Fed sont sérieux dans leur lutte contre la crise de l’inflation après une série de rapports économiques alarmants. Les décideurs politiques ont voté à l’unanimité la prochaine hausse importante des taux à venir.
Cette décision largement attendue place le principal taux de référence des fonds fédéraux dans une fourchette de 3,75% à 4%, le plus élevé depuis avant la crise financière de 2008, contre près de zéro en mars. Il s’agit de la sixième augmentation consécutive des taux cette année et place les taux d’intérêt en territoire résolument restrictif.
Ce que nous observons, ce sont des erreurs graves de la part de nos soi-disant spécialistes économiques.
Je ne sais pas comment le décrire autrement.
Malheureusement, la Fed nous dit que des « augmentations continues » seront nécessaires jusqu’à ce que le taux d’inflation global soit ramené à 2%…
« Le Comité dirigeant prévoit que d’autres augmentations parfaitement ciblées pour atteindre une position de politique monétaire suffisamment restrictive pour ramener l’inflation à 2% au fil du temps », a déclaré la Fed dans une nouvelle déclaration.
D’autres hausses de taux sont donc en cours.
La bonne nouvelle, si vous voulez l’appeler ainsi, c’est que Powell a déclaré aux médias que les futures augmentations de taux pourraient être de moindre ampleur…
« J’ai dit lors des deux dernières conférences de presse qu’à un moment donné, il deviendra approprié de ralentir le rythme des augmentations », a déclaré le président Jerome Powell aux journalistes lors d’une conférence de presse à Washington. « Mais, vous savez, on y est presque. Et cela peut venir dès la prochaine réunion, ou celle d’après. Aucune décision n’a été prise encore. »
Mais bien sûr, les taux sont désormais suffisamment élevés pour faire s’effondrer l’économie.
Le marché du logement est déjà en train de s’effondrer, et nous continuons à recevoir des données détaillées qui nous indiquent que l’économie ralentit vraiment.
Il n’y a aucun moyen au monde que la Fed augmente ses taux, mais Powell insiste sur le fait que la Fed « maintiendra le cap jusqu’à ce que le travail soit fait »…
« Mes collègues et moi sommes fermement déterminés à ramener l’inflation à notre objectif de 2 %… Nous maintiendrons le cap jusqu’à ce que le travail soit fait. »
Je crois vraiment que ces mots reviendront le hanter.
Écoutez, je peux comprendre pourquoi la Fed est si effrayée par l’inflation. Nous n’avons rien vu de tel depuis des décennies, et une enquête récente a révélé que 50 % des Américains « sentent qu’ils souffrent en termes de santé et de finances en raison de la crise du coût de la vie »…
Les recherches de « Toluna », une société d’analyse des consommateurs, ont révélé que 50 % des personnes interrogées sentaient leur santé souffrir en raison de la crise du coût de la vie, l’inflation étant actuellement supérieure à 8 % selon l’indice des prix à la consommation.
Parmi eux, 37% ont déclaré se sentir plus stressés, 21% ont déclaré qu’ils mangeaient moins sainement, 16% ont déclaré qu’ils fumaient plus et 13% buvaient plus souvent.
Et nous venons d’apprendre qu’environ 29 millions de foyers américains « n’ont pas pu payer leurs factures d’énergie l’année dernière » en raison de la hausse rapide des coûts de l’énergie..
29 millions de ménages n’ont pas pu payer leurs factures d’énergie l’année dernière, selon une enquête qui indique que le climat froid de l’hiver et la hausse des coûts des services publics ne feront qu’aggraver la crise.
Les données du « US Census Bureau » montrent que beaucoup plus de familles américaines – 43 millions de ménages – ont réduit leurs dépenses de supermarché, de médicaments et de visites chez le médecin, afin de pouvoir régler une facture d’énergie.
Je suis donc tout à fait d’accord que l’inflation est un problème majeur.
Mais tuer l’économie n’est pas la solution.
Si vous doutez de la gravité de la crise dans laquelle nous nous dirigeons, jetez simplement un œil à ce qui se passe chez « Wells Fargo » en ce moment…
Les volumes de prêts hypothécaires à « Wells Fargo » ont encore ralenti ces dernières semaines, laissant certains employés inactifs et suscitant des inquiétudes selon lesquelles le prêteur devra supprimer davantage d’employés à mesure que la crise du logement aux États-Unis s’aggrave.
La banque avait environ 18 000 prêts dans ses tuyaux de montage de détail au cours des premières semaines du quatrième trimestre, selon des personnes qui connaissent bien les chiffres de la société. C’est une baisse de 90% par rapport à l’année précédente, lorsque le boom immobilier, alimenté par la pandémie de Covid battait son plein, ont déclaré les personnes, qui ont refusé d’être identifiées en parlant de questions internes.
Si « Wells Fargo » fait déjà face à une baisse de 90 %, que se passera-t-il si la Fed augmente encore ses taux ?
Malheureusement, la « récession du logement » que nous connaissons actuellement pourrait rapidement devenir une « dépression du logement ».
Dans mon tout nouveau livre intitulé « End Times« , j’explique que l’économie américaine traverse un krach immobilier tous les 14 ans.
Il y a eu un crash en 1980, il y a eu un crash en 1994, il y a eu un crash en 2008, et maintenant un nouveau crash a commencé en 2022.
Mais si la Réserve fédérale n’avait pas été aussi stupide, nous aurions probablement pu éviter un grave krach cette fois-ci.
Malheureusement, nos dirigeants ne semblent jamais apprendre de l’histoire, et les mois à venir promettent d’être extrêmement sombres.
Source: theeconomiccollapseblog
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la bourse vient de monter de 3%
La finitude de la croissance étant connue depuis longtemps, le but maintenant est de casser la monnaie et de mettre un gouvernement UN, un genre ONG de gouvernance mondiale, en place. Social égalitaire et ouvert, nivellement par le bas oblige.
Tom Luongo.