SUR 27 PAYS DE L’UE, SEULS 2 MINISTRES EUROPEENS NE SERAIENT PAS RAVIS DE L’ARRIVEE DE ZELENSKY EN EUROPE : « Alors comme Zelensky veut des avions de combat…Il va falloir d’abord former les pilotes Ukrainiens ! Pas de soucis, les Britanniques s’en chargent…Du coup, L’envoi de « Typhoon » c’est pour QUAND ?!!! »

En mars dernier, le président ukrainien Zelensky, lors d’un discours virtuel, a fait honte au Hongrois Viktor Orban, l’appelant dans un discours en disant « Écoute, Viktor, sais-tu ce qui se passe à Marioupol ? » – et en ajoutant : « Je veux être ouvert une fois pour toutes, tu devrais décider par toi-même, pour qui tu es. » Mais vendredi, c’était au tour d’Orban de renvoyer le message, un peu comme un camouflet lors d’un sommet européen à Bruxelles qui a attiré l’attention de certains médias occidentaux ainsi que de commentateurs en ligne. Vendredi a marqué la troisième étape de Zelensky lors d’une tournée de deux jours à travers les capitales européennes, une première depuis le début de l’invasion russe. Zelensky a été accueilli froidement par Orban, vu parmi les seuls dirigeants de l’UE qui refusait d’applaudir alors que le président ukrainien les rejoignait sur scène…

⚡️Orban is the only EU summit participant who did not applaud Zelensky pic.twitter.com/Q17lHSznrM

— War Monitor (@WarMonitors) February 9, 2023

Le chancelier allemand Scholz avait déclaré mercredi soir aux côtés de Zelensky et Macron à Paris que « c’est un signe de solidarité. Les Ukrainiens font partie de la famille européenne ». Mais apparemment, le Premier ministre Orban ne semble pas d’accord avec cette analyse, ou du moins son refus de louer et de célébrer le président ukrainien comme le font d’autres dirigeants de l’UE s’est remarqué clairement. Dans le clip ci-dessus, le président roumain Klaus Iohannis n’applaudit pas non plus, mais il avait le sourire aux lèvres et semble ravi de voir Zelensky.

As Ukrainian President Zelensky walks up for the family photo with EU leaders in Brussels, they all seem to clap, apart from one: Hungary’s Viktor Orban. #EUCO pic.twitter.com/H2W6yotNzd

— Jack Parrock (@jackeparrock) February 9, 2023

Mais Orban n’a pas hésité ces derniers temps à avertir que Kiev entraînait l’Europe occidentale dans une dangereuse confrontation armée avec la superpuissance nucléaire russe. Un journaliste américain a enregistré les paroles d’Orban données à un groupe de correspondants étrangers à la fin du mois dernier… « Nous avons de gros, gros problèmes », a-t -il déclaré à propos de l’Occident. Si l’offensive russe du printemps à venir s’avère fructueuse, les pays de l’OTAN seront confrontés à la question de savoir si nous envoyons des soldats combattre pour l’Ukraine. Ce n’est pas quelque chose qu’Orban pense que le peuple américain envisage, mais c’est une question qui vient à l’esprit d’un nombre croissant d’Européens, dont les pays risquent d’être dévastés si la guerre se propage. L’Ukraine a bien sûr été scandalisée par de tels avertissements, alors qu’elle continue de faire pression sur l’Occident pour obtenir de plus en plus de chars, de missiles à plus longue portée et surtout d’avions de chasse avancés. Zelensky a continué jeudi à demander instamment que son pays soit rapidement intégré à l’OTAN alors qu’il combat la « force la plus anti-européenne » au monde. Mais comme le commente un observateur, toute la réunion n’a abouti qu’à du symbolisme : Reportage de Bruxelles, Dave Keating de FRANCE 24 a déclaré que le président ukrainien Zelensky « abordait les mêmes thèmes » sur l’unité et les valeurs européennes lors de la conférence de presse qui a suivi sa réunion du Conseil européen. Mais le président ukrainien a dû répondre à des questions difficiles de la part des journalistes à la fin, lorsqu’on lui a demandé s’il y avait reçu des certitudes de livraisons spécifiques promises lors de ses réunions à Bruxelles et à Paris hier soir, a noté Keating. Keating a souligné que « le président Zelensky ne voulait pas paraître trop négatif » et a ajouté : « Nous avons toujours su qu’il n’y aurait pas de grosses livraisons d’avions. C’était surtout une question symbolique. » Source: zerohedge

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