De nombreux journalistes à la télévision semblent penser que la menace d’une récession est passée. Alors ce qu’il faut se demander, c’est pourquoi ces économistes corrompus sont-ils parvenues à une conclusion aussi ridicule ? Eh bien, ils pensent que si une récession n’a pas encore commencé, nous sommes probablement en relativement bonne forme. En d’autres termes, ils spéculent au lieu de procéder à une analyse approfondie des chiffres. Et les chiffres nous indiquent clairement que les conditions économiques se détériorent rapidement partout. Bien entendu, l’économie américaine est sur un terrain fragile depuis un certain temps déjà. Nous avons connu une récession en 2020, une autre en 2022 (bien que l’administration Biden ait refusé de la reconnaître officiellement), et il semble maintenant que nous entrons dans une nouvelle. En fait, si l’administration Biden nous donnait des chiffres honnêtes, ils montreraient que nous sommes déjà en pleine récession en ce moment. Mais il ne faudra pas longtemps avant que les choses s’aggravent au point que même les chiffres que nous a donnés l’administration Biden montreront clairement que nous sommes entrés dans une nouvelle récession.
C’est juste une question de temps.
Il existe un indicateur extrêmement important qui laisse clairement entendre qu’une récession est imminente.
Les rendements des obligations à 10 ans sont désormais inférieurs aux rendements des obligations à 3 mois pendant 212 jours de bourse consécutifs, et une telle inversion a « télégraphié les huit dernières récessions »…
Mais pendant 212 jours consécutifs sur le marché de la bourse, peu importe ce qu’en disent les indicateurs, le marché du Trésor a délivré ce qui est largement considéré comme un message radicalement différent : l’économie s’oriente vers une contraction, puisque les rendements à 10 ans sont restés inférieurs à ceux à 3 mois.
Une telle inversion a télégraphié les huit dernières récessions. Et jeudi, le marché a dépassé le record de 1980 pour se maintenir ainsi pendant la plus longue période quotidienne consécutive depuis le début des records de Bloomberg en 1962.
Quelqu’un pense-t-il réellement que cet indicateur sera erroné cette fois-ci ?
Bien sûr, ce ne sera pas faux.
Mais il y a eu des moments où l’inversion s’est produite bien avant l’arrivée de la récession…
De plus, la courbe des taux s’inverse parfois bien avant une contraction. En juillet 2006, le rendement à 10 ans a commencé à se maintenir constamment en dessous du taux à 3 mois, mais le ralentissement n’a commencé qu’en décembre 2007.
Il semble que quelque chose de similaire se produise actuellement.
Une tempête hallucinante va frapper notre économie.
Il faudra juste un certain temps pour que cela se déroule pleinement.
D’autres chiffres nous disent exactement la même chose.
Par exemple, l’indice des indicateurs économiques avancés du « Conference Board » a connu une séquence de pertes que nous n’avions pas vue depuis juste avant la Grande Récession…
De nombreux indicateurs économiques de base mesurent le passé. Les soi-disant indicateurs avancés reflètent ce qui nous attend probablement. L’indice économique avancé du « Conference Board » aux États-Unis pour juillet a marqué sa 16e baisse consécutive et sa plus longue séquence de pertes depuis la période qui a précédé la Grande Récession de 2007 et 2008.
Bien entendu, la plupart des Américains n’ont pas besoin qu’on leur dise que des temps difficiles approchent, car ils peuvent clairement voir ce qui se passe déjà lorsqu’ils se promènent dans les rues de leurs communautés locales.
Comme je l’ai évoqué la semaine dernière, un grand nombre d’Américains de la classe moyenne sont poussés dans la pauvreté, et un grand nombre d’Américains pauvres sont poussés inéluctablement dans la rue.
Plus tôt dans la journée, je suis tombé sur un article sur l’horrible crise des sans-abris à laquelle le « Strip » de Las Vegas est actuellement confronté…
Le « Strip » emblématique de Las Vegas a connu une augmentation du nombre de sans-abris dormant sur les trottoirs ou dans des tentes de fortune alors que la ville traverse une crise du logement abordable.
De nouvelles images prises par « DailyMail.com » montrent des gens recroquevillés sur le trottoir et devant les devantures des magasins – certains gardant le minimum d’effets personnels dans des chariots et des campements.
Malheureusement, dans toutes les villes à travers tout le pays, on remarque exactement la même situation.
L’une des raisons pour lesquelles le nombre de SDF augmente est que le logement n’a jamais été aussi inabordable qu’il ne l’est actuellement.
« CNBC » a récemment interviewé une femme en Californie qui paie 1 600 $ par mois pour vivre dans une petite maison « plus petite que l’espace de stationnement moyen »…
Sung Yoo paie 1 600 $ par mois pour vivre dans une petite maison de 13 carrés à Santa Monica, en Californie. Elle dit que cette expérience l’a aidée à économiser de l’argent et à devenir plus attentive. Sa petite maison, conçue par les architectes de « Minarc Design », est située à environ huit minutes en voiture de la plage et est plus petite qu’une place de parking moyenne.
C’est l’avenir que l’élite envisage pour la classe moyenne.
Ils veulent nous rassembler tous dans des « mégapoles » et nous faire vivre dans de minuscules compartiments comme des rats.
La femme qui vit dans cette petite maison n’est pas vraiment pauvre. En fait, elle payait auparavant 4 500 $ par mois pour son appartement à New York…
Sung a emménagé dans sa petite maison après une transition majeure dans sa vie. Vivre dans cette petite maison l’a aidée à se recentrer sur ses valeurs, à s’ancrer et à devenir plus intentionnelle dans sa vie. Avant de vivre dans sa petite maison, Sung a vécu à New York pendant plus de 18 ans, où elle payait 4 500 $ par mois pour son appartement.
4 500 $ peuvent vous sembler beaucoup d’argent, mais la vérité est que de tels loyers sont courants à New York aujourd’hui.
En fait, le loyer médian à Manhattan atteint désormais 4 370 $ par mois…
Le loyer médian à Manhattan en août était de 4 370 dollars par mois, inchangé par rapport au record de juillet, selon les données de la société de courtage Douglas Elliman et de la société d’évaluation et de recherche « Miller Samuel ». Les loyers moyens ont également maintenu leur record, soit 5 552 $ par mois.
Il va sans dire que le coût de la vie est devenu extrêmement écrasant à bien d’autres égards également.
À ce stade, le prix des produits alimentaires a atteint des niveaux absolument absurdes.
Le taux d’inflation s’est modéré pendant quelques mois, mais il recommence aujourd’hui à s’accélérer.
Cela s’explique en grande partie par la hausse du prix du pétrole…
Les prix du pétrole ont grimpé cette semaine à leur plus haut niveau de l’année, prolongeant ainsi une hausse qui a fortement mis l’accent sur un retour à 100 dollars le baril.
En effet, certains analystes estiment que les prix du brut pourraient atteindre ce cap avant la fin de l’année.
Malheureusement, je m’attends à ce que le prix du pétrole continue d’augmenter.
À son tour, cela entraînera une hausse des prix de tout le reste et une baisse encore plus importante de notre niveau de vie.
Et cela se produit à un moment où les conditions économiques se détériorent rapidement partout autour de nous.
Les mois à venir ne seront pas amusants pour la plupart des Américains, et les perspectives à long terme sont encore pires.
Je vous encourage à faire tout ce qui est en votre pouvoir pour vous préparer à une période économique difficile, car tous les principaux indicateurs vont dans la même direction.
Source: theeconomiccollapseblog