La chute de l’Allemagne. C’est la destruction d’une industrie construite durant 70 ans.

« En Allemagne, la désindustrialisation est en marche » titre Courrier International qui nous traduit ici un article du magazine politique Berlinois CICERO.

Et que nous dit-il ?

Que pour la grosse industrie Allemande rien ne va plus et c’était prévisible.

« La sacro-sainte industrie allemande met les voiles, alerte le journal conservateur “Cicero”. Entre crise énergétique et concurrence internationale, le gouvernement – et surtout les Verts – semble incapable de rassurer les entreprises. »

Entrepreneurs et cadres dirigeants sont par nature opportunistes. Si le vent tourne, ils changent de cap. À court terme, cela peut paraître sensé car il n’est pas bon pour les affaires de résister trop longtemps à des changements qui semblent inéluctables. À long terme néanmoins, la remarquable souplesse des élites économiques allemandes pourrait nuire à tout le pays. Nous en voyons déjà les conséquences.

Car ce pays, qui a bâti sa force, sa valeur et sa place dans le monde sur sa légendaire capacité à reconstruire son industrie après deux guerres mondiales perdues, est sur le point d’anéantir les piliers de sa réussite.

L’avalanche de problèmes qui s’abat aujourd’hui sur l’industrie allemande est l’héritage d’Angela Merkel. L’ancienne chancelière conservatrice n’a fait que rebondir de crise en crise, sans vision globale et sans cap pour le pays.

Parce qu’elle a préféré caresser ses électeurs dans le sens du poil, elle a renoncé à des réformes pourtant nécessaires. Résultat : des infrastructures en piteux état, une bureaucratie envahissante, une numérisation au ralenti et un système d’assurance sociale et de retraite de plus en plus étouffant pour les jeunes et les générations à venir. Aujourd’hui, la guerre en Ukraine souligne aussi l’erreur fondamentale qu’a été le tournant de la politique énergétique allemande après la catastrophe de Fukushima [à savoir la sortie du nucléaire et l’importance croissante du gaz russe pour faire tourner l’économie].

Cela n’était qu’un prélude, avant que le gouvernement actuel [composé des sociaux-démocrates, des Verts et des libéraux] n’entre en action. Car c’est l’ensemble des partis de la coalition gouvernementale – chacun pour des raisons diverses et de différentes manières – qui est responsable du mouvement de désindustrialisation qu’on observe déjà dans plusieurs secteurs.

La coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz est arrivée au pouvoir sur la promesse ronflante de réinventer l’“économie sociale de marché” du conservateur Ludwig Erhard [considéré comme l’artisan du “miracle économique” allemand après la Seconde Guerre mondiale]. Mais elle a surtout réussi à accélérer cette vaste opération de démolition. Tout cela parce que les Verts, un parti fondamentalement hostile à l’industrie et à l’idée de croissance, tiennent les manettes du pouvoir.

L’énergie au cœur de la crise

La nomination de leur chef, Robert Habeck, comme 21e successeur de Ludwig Erhard au poste de ministre de l’Économie, a d’abord été accueillie avec enthousiasme. L’homme paraissait frais et non dogmatique ; il savait à la fois écouter et parler. Ses vidéos improvisées, dans lesquelles il expliquait sa politique sur un ton désinvolte et familier, faisaient merveille. Habeck marquait alors des points non seulement dans son propre parti, mais également dans les milieux économiques et industriels.

Il ne reste aujourd’hui plus grand-chose de cet enthousiasme initial et de l’espoir d’assister à un “miracle économique et écologique”. L’ambition du renouveau a laissé la place à la frustration et à la résignation dans les entreprises allemandes.

La faute évidemment à la crise avec la Russie.

Alors que l’Allemagne avait tout misé sur son partenariat stratégique et logique avec la Russie voisine, la voilà coupée de toutes sources énergétiques abondantes.

L’économie allemande, parce qu’elle très industrielle dépend de manière étroite d’une énergie abondante et peu coûteuse.

Désormais l’énergie allemande et rare et chère.

L’enjeu pour l’Allemagne qui est sortie du nucléaire et de l’histoire industrielle c’est d’empêcher la France de profiter à plein de son nucléaire en nous ficelant dans des mécanismes délirants de fixation des prix.

Nous avons, nous en France, la possibilité de repartir de l’avant et de passer à nouveau devant l’Allemagne.

La France doit saisir la chance de son nouveau leadership.

Cela ne fera pas plaisir à l’Allemagne mais elle vient de passer 20 ans à nous tondre la laine sur le dos et fait tout pour nous affaiblir depuis la mise en place de l’euro.

Alors aucun remord.

En avant la France.

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin

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