C’EST BIENTOT LA FIN : « La DETTE nationale ne cesse d’augmenter pour atteindre des sommets EFFRAYANTS…Biden et son administration semblent vouloir continuer à faire GONFLER cette dette INIMAGINABLE ! Les Américains ne peuvent même plus payer les INTERETS de cette DETTE démesurée !!! »

Vingt jours.

C’est le temps qu’il a fallu à l’administration Biden pour ajouter 500 milliards de dollars supplémentaires à la dette nationale.

La « Bidénomique » nécessite certainement beaucoup d’emprunts et de dépenses.

Le 15 septembre, la dette a discrètement explosé, dépassant les 33 000 milliards de dollars. Le 5 octobre, il a dépassé les 33 500 milliards de dollars.

Soit dit en passant, il n’a fallu que trois mois à Biden et à ses complices volontaires au Congrès pour faire passer la dette nationale de 32 000 milliards de dollars à 33 000 milliards de dollars.

Au 5 octobre, la dette s’élevait à 33 513 382 512 663,51 $.

C’est une somme d’argent qui dépasse l’entendement.

Pour mettre les choses en perspective, la production totale de l’économie américaine, mesurée par le PIB, n’était que de 25 460 milliards de dollars. Cela signifie que l’économie américaine devrait croître de 33,5 % pour couvrir la dette nationale.

À 33 000 milliards de dollars, la dette nationale américaine est supérieure à l’ensemble des économies de la Chine, du Japon, de l’Allemagne et du Royaume-Uni réunis.

D’un autre point de vue, à compter du 10 octobre, chaque citoyen américain devrait faire un chèque de 99 839 $ pour rembourser la dette, et chaque contribuable américain devra payer 258 257 $.
Une partie de la raison pour laquelle la dette a augmenté si rapidement depuis juin est que le Trésor continue de reconstituer ses réserves de liquidités qui ont été épuisées lors de la lutte contre le plafond de la dette. Mais le fait demeure : le gouvernement fédéral dépense trop d’argent.

Il est difficile d’analyser et de déterminer à quel point la situation financière du gouvernement américain est devenue catastrophique. Nous sommes confrontés à un tiercé trio de dette croissante, de déficits massifs et de recettes fédérales en baisse. Le graphique ci-dessous fournit une perspective visuelle – et il ne tient même pas compte des dernières années.

Cette augmentation incessante de la dette se produit alors que l’économie est censée être forte. En règle générale, une économie forte génère davantage de recettes fiscales et les déficits diminuent. Mais l’économie Américaine, ce n’est pas vraiment une économie forte. C’est un château de cartes bâti sur de la dette. Les mesures de relance budgétaire contribuent à le soutenir.
Cela signifie qu’il n’y a pas de fin en vue à cette dette nationale croissante.

Le plus gros problème est la dépendance du gouvernement fédéral aux dépenses. Rien qu’en août, l’administration Biden a dépensé plus de 527 milliards de dollars.

Et bien entendu, le gouvernement fédéral est toujours à la recherche de nouvelles raisons de dépenser de l’argent. Alors que la guerre fait rage au Moyen-Orient, il existe déjà une proposition visant à envoyer de l’aide à Israël et éventuellement à ajouter davantage d’aide à l’Ukraine grâce à de nouveaux accords.

Comme l’a dit Peter Schiff dans un podcast récent, les États-Unis ne peuvent pas se permettre la paix, et encore moins la guerre.

En fait, les États-Unis ne peuvent même pas payer les intérêts de la dette.

Les frais d’intérêts de l’Oncle Sam augmentent déjà à un rythme astronomique et je peux vous affirmer qu’ils sont sur le point d’exploser.

Le gouvernement fédéral a payé bien plus d’un demi-milliard de dollars (630 milliards de dollars) rien qu’en paiements d’intérêts au cours de l’exercice 2023, à un mois de la fin. Les intérêts sur la dette payés en juillet ont dépassé le montant dépensé pour la défense nationale ce mois-là. L’Oncle Sam est sur le point de dépenser plus en paiements d’intérêts que pour tout autre poste autre que la sécurité sociale et l’assurance-maladie.

Le taux d’intérêt moyen sur la dette est désormais au plus haut depuis 2011, s’établissant à 2,92% fin août. Mais cela reste relativement faible, et la dette est plus du double de ce qu’elle était au bon vieux temps de 2011.

Pendant ce temps, le taux d’intérêt moyen est sur le point de grimper rapidement. Une grande partie de la dette actuellement inscrite dans les comptes était financée à des taux très bas avant que la Réserve fédérale ne commence son cycle de hausse des taux. Chaque mois, une partie de ces papiers à très faible rendement arrive à échéance et doit être remplacée par des obligations offrant des taux beaucoup plus élevés. Cela signifie que les paiements d’intérêts augmenteront rapidement à moins que les taux ne baissent.

Pour vous donner une idée de la direction que nous prenons, les bons du Trésor rapportent actuellement environ 5,5 %, le rendement à deux ans est supérieur à 5 % et le rendement à 10 ans est actuellement d’environ 4,7 %.

Cela a porté les paiements d’intérêts en pourcentage des recettes fiscales totales à plus de 35 %. En d’autres termes, le gouvernement paie déjà plus d’un tiers des impôts qu’il perçoit sur les intérêts débiteurs.

Si les taux d’intérêt restent élevés ou continuent d’augmenter, les dépenses d’intérêt pourraient rapidement grimper parmi les trois principales dépenses fédérales. (Vous pouvez lire une analyse plus approfondie de la dette nationale.)

Les gens ont tendance à bâiller devant la dette nationale toujours croissante, mais c’est une bombe à retardement. Qui sait combien de temps il reste, mais le chronomètre tourne sans relâche vers zéro.

Source: zerohedge